Taux de remplissage: bien rempli

Son: correct.

Lights: on a déjà vu mieux, on a déjà vu pire

Ambiance: Bonnarde

Moments forts: Davidian

Photos : cliquez ici

 

Avec un nouvel album sous le bras, Machine Head est revenu, presque deux ans après son dernier passage à Bruxelles. Retour sur une soirée où le sublime a côtoyé l’anecdotique. 

Ouverture des portes à 18h, premières notes de musique à 18h30, il fallait être arrivé tôt (et ne pas se fier aux flyers qui annonçaient l’ouverture des portes vers 19h) pour assister au show de Darkest Hour. Au menu, 30 minutes sans chichis, le groupe se donne à fond devant un parterre clairsemé. Sans être transcendant, le groupe fait son boulot correctement et fait monter la température avant Devildriver.

Hop, ni vu ni connu, on se recoiffe entre deux headbangs

Petit passage au bar pour prendre une bière (hors de prix) avant l’arrivée de la bande à Dez. Pauvre Dez, j’étais triste pour lui. Ce gars a joué dans Coal Chamber avant de sortir quelques albums bien puissants avec Devildriver, et le voilà à jouer devant une salle à moitié vide et, honte suprême, à ouvrir pour Bring Me The Horizon. Y’a pas de justice, vraiment. Qu’à cela ne tienne, notre pote Dez, il est pas du genre à se laisser démonter, et rayon démontage, il en connaît un rayon. Le show est bien trop court mais super énergique. Mention spéciale au bassiste dont le jeu de scène était très bon, ça change des bourrins statiques !

On prend la pause pour la photo souvenir

Si BMTH avait ouvert à la place de Darkest Hour, j’aurais cru à une blague, à une erreur de casting. Les placer en sous-headliner, par contre, est une honte. Oui, une honte, comment peut-on catapulter si haut un groupe aussi médiocre ? Par ailleurs, leur demander d’ouvrir pour Machine Head, ce n’est pas leur rendre un service, bien au contraire (la preuve, à Tilburg, quand Robb a demandé au public de faire du bruit pour BMTH, c’est un concert de huées et de sifflements qui a retenti). Ca, l’avenir du Metal ? Laissez-moi rire, quand un nouveau genre deviendra à la mode, ils tomberont dans l’oubli (et pourront se reconvertir en mannequins pour marque de shampoing… comme quoi, la mèche, ça peut être utile). Bring Me The Horizon ? Bring Me Another Beer, ouais, que je m’échauffe pour Machine Head.

Mais, pourquoi ils sont si méchants avec nous ?

Et Machine Head monta sur scène, et Robb hurla, et ce fut bon. Bon, qui dit nouvel album, dit beaucoup de nouveaux morceaux en live (6 sur 7, seul Pearls Before The Swine est passée à la trappe), et qui dit beaucoup de nouveaux morceaux, dit absence de classiques. Mais au final, on s’en fout un peu. En 90 minutes, Machine Head a délivré un show solide, sans véritable temps mort. Robb était dans ses bons jours, communiquant avec le public, se permettant même de se moquer un peu d’un fan ayant quelque peu raté sa réception d’une bouteille (à voir ici). On regrettera juste que la fête soit un peu ternie par un projectile lancé sur Phil pendant le final de Davidian (il quittera d’ailleurs la scène avant la fin, visiblement énervé), mais ce fut le seul point noir de ce set. S’il y a bien aujourd’hui un groupe à la carrure suffisamment large pour acquérir un statut de headliner des grands festivals, c’est bien Machine Head !

Setlist

I Am Hell (Sonata in C#) 
Be Still and Know 
Imperium 
Beautiful Mourning 
The Blood, the Sweat, the Tears 
Locust 
This Is the End 
Aesthetics of Hate 
Old 
Darkness Within 
Declaration 
Bulldozer 
Ten Ton Hammer 
Who We Are 
Halo 
Davidian

On a retrouvé Jésus, il fait de la guitare et distribue des pains

PS : Mardi soir (pas férié le lendemain), tickets à 40 EUR (et ce avec une sous-tête d’affiche merdique), bière à 4 EUR les 50 cl, mais un Forest National bondé, et beaucoup de francophones… Allez claquer votre thune à Bruxelles, mais ne venez pas pleurer que rien ne s’organise près de chez vous.

Un grand merci à Dirk pour le pass photo !