griefVingt ans de carrière, trois changements de nom et une discographie assez touffue : on peut dire que les Suédois de Grief Of Emerald n’ont pas vraiment chômé depuis le début des nineties… Et pourtant, il aura fallu ce jour de fin du monde (ou pas, pour le moment, à part une fine pluie, rien de terrible à l’horizon) pour que je les découvre. Et ça ne va pas bouleverser mon existence.

Pas que leurs efforts ne méritent pas la moindre attention, certainement pas. D’un point de vue musical, Grief Of Emerald évolue en effet sur les plates-bandes de formations telles que Dimmu Borgir, Dark Funeral ou Naglfar, tout en y ajoutant un petit feeling Death Metal. On a donc déjà vu pire en termes d’influences et d’inspirations. Le problème réside davantage au niveau du manque de personnalité du groupe. Grief Of Emerald est un patchwork : un riffing à la Dark Funeral, des intrusions symphoniques à la Dimmu… tous les éléments se reconnaissent très (trop) rapidement. On peut sincèrement en attendre plus d’un groupe qui n’en est pas à son premier essai, loin de là.

Si vous aimez tous les groupes cités dans cette chronique, Grief Of Emerald devrait vous convenir à merveille… à condition bien entendu que vous ne soyez pas trop regardants au niveau de l’originalité. Pour les autres, circulez, il n’y a rien (de neuf) à entendre ici.

Jäkelunge (5/10)

Site officiel
Myspace officiel

Non Serviam Records – 2012
Tracklist (40:31) 1. And Yes It Moves 2. God of Carnage 3. Where Tears Are Born 4. It All Turns to Ashes 5. Cage of Pain 6. When Silence Became Eternal 7. Warstorms 8. Stormlegion (Warstorms Part II) 9. The Third Eclipse