Son: bon

Lumières: plus la soirée avançait et plus les lights étaient mauvaises

Affluence: sold out ou presque

Ambiance: bonne

Moments forts: Nile et Morbid Angel jusqu’à leur pause pipi
 
Les photos sont dispos en cliquant sur le nom de chaque groupe
 
Une soirée en touriste
17h35, j’arrive devant le Trix, les places de parking sont déjà difficiles à trouver, malgré l’heure. Arrivée à la caisse, je me trompe de file (par habitude) et me met dans celles des personnes accréditées. Ha merde, non, ce soir, je dois payer. Direction la vraie file, 10 minutes dans le vent avant de pouvoir décrocher le précieux sésame et d’entrer dans un Trix bondé. La salle est encore fermée, seul le bar est accessible. Moi qui pensais arriver en retard, j’ai encore largement le temps de prendre des tickets boissons, deux bières et en avant les jeunes pour Fueled By Fire.
 
Étant donné le retard, Fueled By Fire a la chance de jouer devant un parterre bien garni (ça change des premières parties qui jouent devant 50 tondus). Une prestation plutôt bonne, à vrai dire : pas original, pas super énergique (certainement si on les compare à Kreator), mais correct. On sent un groupe motivé, content de pouvoir faire partie d’un tel line-up, et les musiciens se donnent à fond. Je m’éclipse cependant avant la fin pour une petite pause binouze-burgers, histoire de reprendre des forces avant Nile.
 
Et j’ai bien fait. Parce que Nile a été grand. Soyons honnêtes : Nile, en live, c’est un peu de la roulette russe, et je n’ai pas toujours eu de superbes souvenirs de leurs prestations sur scène. Cette fois, la sauce a pris : un son bien correct dans l’ensemble (seuls les backing vocals du bassiste avaient du mal à passer), une setlist efficace où nouveaux morceaux côtoient de grands classiques (« Black Seeds Of Vengeance », souvenir ému, mon premier contact avec Nile), des musiciens ravis d’être là. Ca fait plaisir de voir un groupe donner et prendre autant de plaisir en live !
 
Morbid Angel, par contre, me reste en travers de la gorge. Sur cette tournée, le groupe MORBID ANGEL n'interprétera que des titres des albums Altars of Madness & Blessed Are the Sick, avais-je pu lire ici et là. Joie. Bonheur. « Immortal Rites » en ouverture. Érection. Les vocalises de David Vincent sont certes un peu ridicules, mais le groupe est en place et écrase des faces. « Fall From Grace ». OH OUAIS ! « Rapture », « Maze Of Torment », je suis tellement content que j’en oublie l’album sur lequel figure « Rapture ». Le temps de prendre une bière, je rate un morceau et j’assiste ensuite à la doublette « Existo Vulgoré » – « Nevermore ». Les salauds. Merde, quoi, on nous annonce une tournée old school et on doit se carrer deux nouveaux morceaux ? On se fout de notre gueule, sérieux, si j’ai raqué 32 boules, c’est principalement pour le set de Morbid Angel. A ce prix-là, j’aurais pu m’acheter un sixpack de Chimay Bleue et mater le DVD bonus de la réédition Altars Of Madness. Là, j’aurais eu droit à un vrai set oldschool. À moins que ces deux morceaux n’aient été une pause pipi pour les vieux fans de la première heure dont la prostate commence à leur jouer des tours ? Merci de vous en inquiéter, mais ma prostate va bien.
 
Tracklist
Immortal Rites 
Fall From Grace 
Rapture 
Maze of Torment 
Sworn to the Black 
Existo Vulgoré 
Nevermore 
Lord of All Fevers and Plague 
Chapel of Ghouls 
Where the Slime Live 
Blood on My Hands 
Bil-ur-sag 
God of Emptiness 
 
C’est donc passablement pas super content que je me place pour Kreator et son show spécial 3D. Mouais. La 3D, en gros, c’était le décor un peu plus touffu que d’habitude. Dommage que les lights aient été si dégueu. Pas une pète de lumière en façade, tout en contre-jour rouge-mauve. En gros, Kreator jouait dans l’ombre. Niveau énergie, par contre, nous avons été servis. Bordel, Mille a beau être suffisamment vieux pour être mon père, il s’y connaît pour envoyer la panade. Le public ne s’y trompe pas et se réveille soudain, les stagedivers commencent à défiler en nombre. Je quitterai cependant la salle avant la fin, la fatigue ayant raison de ma résistance.
 
Un grand merci à Rockthenation pour le pass photo