oshy_27102013_Die_KruDIE KRUPPS où le cliché d’une musique électro pas très maligne et franchement et pas très excitante. Voici le cliché très largement répandu concernant le musique proposé par les allemands. Et même en tenant compte de la mauvaise fois de ceux qui aiment dénigrer, il faut bien se rendre à l’évidence, ce n’est pas complétement faux. Rappelons que DIE KRUPPS est un groupe allemand d'electronic body music (EBM) ayant évolué vers le métal industriel et qui a été fondé en 1980 par Jürgen Engler et Bernward Malaka. Malgré ses trente-trois ans de carrière, les allemands, à travers ce nouvel album, The Machinists of Joy, ne risquent pas vraiment de susciter l’enthousiasme des foules. Avec tout le respect que l’on doit avoir pour le groupe, le point d’orgue de leur carrière reste pour moi le Tribute to Metallica où sont repris des titres des américains avec leur propre style et aux sonorités uniquement électroniques. Avec de bonnes chansons à l’origine, il était quand même difficile de se vautrer.

Als wären wir für immer (chronique ici) en 2010 avait susciter pas mal d’espoir bien vite doucher par la sortie d’un premier single, Risikofaktor bien pâle (chronique ici), pour annoncer ce nouvel album. Et bien la mise en bouche était bien du nouveau du menu et ce disque m’a laissé franchement sur ma faim. Tous les clichés électro teutons sont bien présents ici, rythmes bourrins, mélodies peu inspirées et déjà entendues mille fois, chant grave et pas très fédérateur. Les titres manquent nettement d’attrait et l’auditeur peut légitimement rapidement s’ennuyer. Les fans en auront pour leur argent puisque ce disque joue la carte nostalgie à fond. Le titre même de l’album fait référence au hit du groupe « Machineries Of Joy »). Ces compositions pourraient être originaires des années 80 ou 90 sans que cela soit un scandale. Pourquoi pas, il est toujours amusant de retrouver la musique de son adolescence. Quelques rares titres sauvent l’album de l’anonymat comme « Part of the Machine » ou le bonus « Sans Fin » (/w Derniere Volonte) mais cela ne pèse pas lourd.

Oshyrya (05/10)

 

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Synthetic Symphony – SPV / 2013

Tracklist (70:38 mn) 01. Ein Blick zurück im Zorn 02. Schmutzfabrik 03. Risikofaktor 04. Robo Sapien 05. The Machinist of Joy 06. Essenbeck 07. Im falschen Land 08. Part of the Machine 09. Eiskalter Engel 10. Nocebo 11. Im Schatten der Ringe 12. BONUS: Nazis auf Speed 13. BONUS: Panik (/w Metal Urbain) 14. BONUS: Sans Fin (/w Derniere Volonte) 15. BONUS: Neue Helden (Leaether Strip remix) 16. BONUS: Industrie-Mädchen