oshy_10032013_Re_RosLes israéliens de RED ROSE reviennent en ce début 2013 avec un nouvel album sous le bras, On The Cusp Of Change. Ils semblent avoir pris du galon car c’est désormais la maison mère Scarlet Records qui prend le groupe sous son aile et non plus sa filiale dédiée au jeunes pousses Bakerteam. Le premier opus, Live the Life You’ve Imagined, avait dévoilé un beau potentiel mais aussi de vrais questions quant à la capacité de RED ROSE à gagner en maturité et en qualité. On va vite savoir si ces espoirs se sont concrétisés.

Continuité d’abord puisque, comme pour le premier album, RED ROSE a fait appel au producteur danois Tommy Hansen et ses Jailhouse studios pour enregistrer On The Cusp Of Change. Un batteur de session les accompagne cette fois-ci tant il semble compliqué à RED ROSE de trouver un musicien sérieux et motivé. Ce n’est pas un inconnu puisque Matan Shmuely, d’ORPHANED LAND, prête son talent à ses compatriotes.

Continuité toujours au niveau musical, les israéliens proposent un mélange entre hard rock et heavy metal classique, enrichi de beaucoup de claviers et d’un chant assez haut perché. L’influence des groupes très mélodiques des années 80 n’est jamais très loin. A mon grand bonheur, et au désespoir de beaucoup, les claviers sont mis très en avant et mènent souvent les débats pour un rendu presque progressif. Les compositions se veulent catchy et immédiatement accessibles. La recette fonctionne presque à chaque fois à l’exception de « King of the Local Crowd » sorte de délire rock assez ridicule. Pas de quoi se relever la nuit mais RED ROSE a travaillé sérieusement et n’a pas à rougir de ces chansons. Je suis par contre plus sévère face à la prestation derrière le micro de Leve Laiter. Dans un registre très aigu, le chanteur ne semble pas maîtriser complétement son chant et il flirte à plusieurs reprises avec le précipice. Ses montées dans les aigus sont hésitants et les lignes de chant sonnent assez brouillonnes.

RED ROSE s’en sort avec les honneurs avec On The Cusp Of Change. Mais les israéliens restent encore très naïfs dans leur musique et cela manque d’épaisseur. Ils n’atteignent que difficilement les standards moyens de la scène métal mélodique européennes. Il leur reste du pain sur la planche.

Oshyrya (06/10)

 

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Scarlet Records / 2013

Tracklist (43:45 mn) 01. When Roses Faded 02. Chasing Freedom 03. King of the Local Crowd 04. Original Sin 05. Alone in the Night 06. This Bitter World 07. Don't Believe These Tales 08. Seize the Day