oshy_27072014_Gam_OveLes italiens sont souvent des gens sentimentaux, nostalgiques du bon vieux temps et de la dolce vita supposée de cette époque-là. GAME OVER regrette la bonne musique thrash typée Bay Area et tente de continuer à faire vivre ce flambeau en le perpétuant et en le modernisant. Après une demo et un EP en 2009, deux splits-cd en 2011 et un premier album, For Humanity, en 2012 chez My Graveyard Productions, voici les natifs de Ferrara de retour avec un second album chez Scarlet Records, Burst Into The Quiet.

Le délire vintage est joué à fond, sur le fond mais aussi sur la forme que ce soit au niveau des photos promos, de la pochette du disque (signée Mario Lopez) ou du logo du groupe. En huit nouvelles chansons (et une petite douceur de 28 secondes « Metropolis pt. 3 ») et trente-quatre petites minutes, les transalpins replongent l’auditeur dans les années 80 à coup de riffs assassins, de rythmes bourrés de groove et de soli ultra rapides.

La philosophie générale est de mettre tous curseurs dans le rouge et de foncer le pied à fond sur l’accélérateur. Il ne sera fait aucun quartier et on sent bien que GAME OVER connait ses classiques sur le bout des doigts. Passez votre chemin si vous chercher ne serait-ce qu’un peu d’originalité, rien de de tout cela ici uniquement des plans déjà entendus des dizaines de fois depuis trois décennies maintenant. Forcément quand dans votre refrain vous scandez avec force « Master » comme sur la première chanson, l’ombre d’un METALLICA surgit forcément. Les fans nostalgiques risquent de trouver cela amusant, mais nous conseillons aux autrex de se tourner vers les originaux au lieu de préférer ce (sympathique) ersatz en retard de trente ans.

Burst into the Quiet est court, mené tambour battant et donc passe très rapidement sans fausse note ni faute de goût. Le seul véritable intérêt de cet album repose sur le son clair et puissant savamment concocté par Simone Mularoni (DGM) aux Domination Studios. Cela dépoussière un chouia ce thrash un peu vieillot et nostalgique échappé des années 80. Cela ne sonne quand même pas lourd sur la balance et seuls les thrasheurs invétérés trouveront ici leur compte.

Oshyrya (06/10)

 

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Scarlet Records / 2014

Tracklist (34:30 mn) 01. Master of Control 02. Seven Doors of Hell 03. The Eyes (of the Mad Gardner) 04. C.H.U.C.K. 05. No More 06. Metropolis pt.3 07. Trapped Inside Your Mind 08. Nuke'em High 09. Burst into the Quiet