oshy_04122014_Hel_in_th_CluIl n’est pas rare de voir des musiciens de divers horizons se regrouper au sein d’un projet rock histoire de s’amuser et de se détendre. Un exemple connu reste Shagrath qui crée en 2004, CHROME DIVISION, un groupe de heavy metal/hard rock. C’est un peu la même histoire pour HELL IN THE CLUB qui voit des membres d’ELVENKING, DEATH SS et SECRET SPHERE associer leurs talents au sein d’une aventure très différente de leur quotidien. Ici il faut parler de hard rock classique teinté de diverses influences, entre heavy metal et rock’n’roll des années 50.

Tout est là, de l’imagerie un peu clichée, un look assumé et des visuels qui sentent bons les bars, l’alcool et la fumée de cigarette. La recette est simple, des mélodies accrocheuses, de solides riffs, une bonne rythmique et un chant expressif à souhait. Les transalpins ne réinventent rien, ils n’innovent pas non plus mais donnent le meilleur d’eux-mêmes pour pondre des chansons à même de parler aux fans de rock. Et il faut bien avouer que le pari est plutôt réussi dans l’ensemble. Les chansons ne s’éternisent pas, chacune est calibrée autour des trois minutes. HELL IN THE CLUB ne garde que l’essentiel et retire tout ce qui pourrait paraître superflu. Les titres les plus réussis s’avèrent être les plus rapides comme « Beware of the Candyman », « Whore Paint » ou encore « Toxic Love ». Certains pourraient apprécier ce petit côté GLAM américain, débordant d’énergie et facilement mémorisable. LE travail de studio a été bien réalisé. Devil On My Shoulder a été produit par Simone Mularoni (DGM, EMPYRIOS) aux Domination Studios de San Marin en Italie.

HELL IN THE CLUB parvient à donner raison à deux proverbes populaires : Les choses les plus simples sont souvent les meilleures et c’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure soupe. En revenant aux fondamentaux rocks, ils se font d’abord plaisir et dégage une énergie communicative. Nous sommes loin ici de l’labum de l’année mais le travail a été mené très sérieusement et Devil On My Shoulder s’avère taillé pour satisfaire le petit cœur de rocker qui bat en chacun de nous.

Oshyrya (07/10)

 

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Scarlet Records / 2014

Tracklist (48:08 mn) 01. Bare Hands 02. Devil on my Shoulder 03. Beware of the Candyman 04. Proud 05. Whore Paint 06. Pole Dancer 07. We are the Ones 08. Save Me 09. Toxic Love 10. Muse 11. Snowman Six 12. No More Goodbyes 13. Night