Palestinians school buys walk on the rubble of a building destroyed during earlier Israeli bombardment, as they make their way to their nearby school in Gaza City, on November 24, 2012, three days after a truce was declared between Israel and Hamas. Gaza's children, virtually absent from the streets since the violence, are beginning to return to school after a truce between Israel and Gaza's Hamas rulers ended eight days of deadly bombardment. Photo by Ashraf AmraContre vents et marées, malgré l’adversité du quotidien, les grecs de MEDEN AGAN poursuivent l’aventure et ouvrent un nouveau chapitre avec un troisième album sous le bras, Lacrima Dei. Diman Koutsogiannopoulos a fait sienne la maxime de Jean de la Fontaine, le roseau plie mais ne rompt pas, et su géré toutes les embûches qui se sont dressées devant lui depuis la sortie du très convaincant Erevos Aenaon (chronique ici). La Soprano Iliana Tsakiraki a quitté le navire et a été avantageusement remplacée par Maya Kampaki qui évolue vocalement parlant dans le même registre et possède elle aussi de belles qualité de chanteuse. Après un bref hiatus, Panos Paplomatas est également de retour derrière la batterie.

On ne change pas une recette gagnante et Lacrima reprend les mêmes (très bons ingrédients) d’Erevos Aenaon. MEDEN AGAN fait preuve d’un vrai talent pour pondre des mélodies et des refrains supers accrocheurs. Vous n’êtes pas près d’arrêter de siffloter « Embrace The Sorrow » ou « Lacrima Dei ». Les guitares s’en donnent à cœur joie bien épaulées par des claviers omniprésents et une solide section rythmique qui imposent de très solides fondations. Ajoutez à cela une prestation franchement bluffante de Maya Kampaki dans un registre lyrique et ce disque prouve qu’il possède bien des atouts.

Lacrima Dei possède un petit côté suranné speed métal du début des années 2000 qui est loin de me déplaire. Au petit jeu des comparaisons, évidemment on pense à NIGHTWISH ou à l’école néerlandaise à travers le chant lyrique féminin mais MEDEN AGAN apporte une touche supplémentaire, comme un croisement entre la vitesse d’un STRATOVARIUS et le côté grandiloquent et sombre d’un THERION. Belles références, n’est-ce pas ? Le lien avec la Finlande est bien présent puisque Lacrima Dei a été masterisé aux Finnvox Studios par Mika Jussila et bénéficie donc d’un son solide, à la fois clair et puissant.

Les hellènes progressent album après album et après avoir travaillé en autoproduction, les voici signés au sein d’un label grec No Regrets Records. Vous auriez tort de passé à côté de ce disque si vous aimez le genre car MEDEN AGAN suit de près les ténors du genre cités ci-dessus aux côtés des espagnols de DIABULUS IN MUSICA. Espérons que, grâce à cette belle carte de visite, les grecs puissent passer la vitesse supérieure et multiplier les concerts en Europe pour se faire connaître plus largement. Ils le méritent (boutique ici).

Oshyrya (08/10)

 

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No Regrets Records / 2014

Tracklist (44:51 mn) 01. Divine Wrath 02. Lacrima Dei 03. Embrace The Sorrow 04. Portal Of Fear 05. Everlasting Pain 06. Web Of Shadows 07. Nuntii Belli 08. Loss 09. Devoid Of Sanity 10. Commemorate The Fallen