oshy_19012014_Nashvil_PusIl semble que les NASHVILLE PUSSY entretiennent une relation particulière avec le France. En dehors de leur pays d’origine les Etats-Unis, ils assurent un nombre hallucinant de shows dans nos contrées à chaque tournée. Pas moins de onze concerts sont prévus dans l’hexagone dans les semaines à venir, bien plus que dans n’importe quel autre pays européen. Qui a dit que la France n’était pas rock n’roll ? Car c’est bien de cela dont on parle avec Blaine Cartwright et Ruyters Suys qui distillent leur rock américain, à la croisée du hard rock et du rock sudiste, depuis 1996. Chaque nouvel album est la preuve éclatante de la grande forme des géorgiens que certains avaient voulu résumer à leur approche très lascive et testostéronée.

Le cocktail rock proposé reste immuable et ne déroge pas à la doctrine rock. La continuité avec le From Hell To Texas de 2009 est totale, un cran rock un plus. On peut souligner à la fois l’homogénéité et la diversité des compositions proposées. Il semble que la récente tournée en compagnie de ZZ TOP a bien profité au groupe. Ils ont su se ressourcer et beaucoup apprendre au contact de ces légendes. L’intégration de la bassiste Bonnie Buitrago à la place de Karen Cuda semble très naturelle. Les fans ont vraiment de quoi prendre leur pied ici avec « Rub It To Death » et son petit goût de MOTÖRHEAD, le petit plaisir country rock de « Hooray For Cocaine, Hooray For Tennessee » ou encore un « Till The Meat Falls Off The Bone » aux relents seventies. Les riffs pleuvent comme à Gravelotte, la section rythmique reste puissante et imperturbable. Cartwright n’est pas le chanteur le plus impressionnant mais il fait le boulot. Son timbre de voix brut de décoffrage fait partie de l’identité et du charme de NASHVILLE PUSSY.

Les pisse-froid trouveront encore et toujours à redire face à la musique de NASHVILLE PUSSY. Les américains n’ont effectivement pas inventé la roue mais font bien les choses, difficile de résister au rock volcanique du groupe. Il s’agit là d’une des meilleures bande-son possibles pour une soirée entre amis, une bière à la main. Les géorgiens passent forcément bientôt près de chez vous, une bonne opportunité de faire le plein de rock pêchu et inspiré pour affronter les frimas de l’hiver 2014.

Oshyrya (7,5/10)

 

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SPV – Steamhammer / 2014

Tracklist (38:14 mn) 01. Everybody's Fault But Mine 02. Rub It To Death 03. Till The Meat Falls off the Bone 04. The South’s Too Fat To Rise Again 05. Before the Drugs wear Off 06. Spent 07. Beginning of the End 08. Up the Dosage 09. Taking It Easy 10. White and Loud 11. Hooray for Cocaine, Hooray for Tennessee 12. Pillbilly Blues 13. Pussy’s not a Dirty Word