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01. Un peu plus de deux ans après notre dernière rencontre, quoi de neuf ?

SF : Eh bien un nouvel album ! Un changement de marque guitares, de micro aussi, de nouveaux projets à venir, une nouvelle maison de disque, de nombreux changements… Des changements subis ou provoqués ? Provoqués. A partir du moment où je sens qu’un truc ne va pas comme je veux, que cela pourrait être mieux optimisé ou mené plus à fond, j’y vais sans me poser trop de questions.

 

02. Sur la page Facebook d’Adagio, on peut lire le 17 septembre 2013 Oui je sais ce que tu vas dire « You guys like Underworld right ? Stéphan Forté just sent us a message to tell he's writing a new song for Adagio's next album, and this is on the good way to be the new "Next Profundis" About the famous question: When will the new Adagio be released: Answer: November 2014 ! And yes, it's gonna be more progressive than ever Cheers”. Donc on se dit le voici le nouvel ADAGIO… Pourquoi ce renversement ?

Nous ne sommes pas encore en Novembre (rires) ! Il faut préciser que ce disque Enigma Opera Black n’a jamais été un potentiel nouvel album d’ADAGIO. Le disque d’ADAGIO est en fait quasiment terminé, depuis assez longtemps d'ailleurs. Je dois encore bosser sur les arrangements et on doit enregistrer également quelques petites choses ici et là. Mais ce "retard" est voulu, j’avais besoin de prendre du recul par rapport au groupe, une certaine lassitude s’était installée pour des tas de raisons, le management de l’époque voulait nous diriger vers une voie qui ne me plaisait pas pour le groupe et donc j’ai eu besoin de prendre l’air. Il fallait que je respire.

 

03. Donc ton précédent album solo a fait naître une envie qui t’a poussé à enchainer avec un second opus solo dans la foulée ?

Oui absolument. Je me suis tellement éclaté que je me suis dit qu’il fallait que j’attaque un un nouveau disque solo dans la foulée. Enfin "dans la foulée" est une expression exagérée car je suis assez long à travailler. Cela fait quand même déjà deux ou trois ans pour The Shadows Compendium donc tu vois ce n’est pas si rapide que cela.

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04. Quel est ton état d’esprit à quelques semaines de la sortie "dans les bacs" de Enigma Opera Black ?

Les guillemets autour de "dans les bacs" sont importants mais nous y reviendrons. Je suis excité, motivé enthousiaste. Je ressors extrêmement positif de la période précédente autour de The Shadows Compendium. Oui ces albums solo, des instrumentaux, ne s’adressent et n'intéresseront peut-être qu'une partie réduite du public métal mais ce qui est fou c’est que les retours que j'ai reçu avec cet album instrumental ont été bien meilleurs qu’avec l'ADAGIO des derniers temps. Avec le groupe nous étions un peu dans le flou, dans un certain stand-by. Un exemple, plus de gens me suivent sur mon Facebook que sur celui d’ADAGIO. C’est révélateur.

Mais il s’agit aussi du reflet de l’enthousiasme que je mets dans les choses. Je passe beaucoup de temps à correspondre avec les gens, à répondre aux messages sur les médias sociaux… Ma carrière perso prend le dessus en ce moment, j’ai fait des dates avec Marty Friedman dans toute l’Europe, des changements au niveau de mes partenaires et je progresse de côté-là aussi. Et j’ai fait tout cela sous mon nom.

 

05. Je vais être honnête avec toi ADAGIO a commencé comme une bombe avec un super premier disque, David Readman, de supers visuels, le deuxième pas mal et ensuite une lente descente aux enfers, des galères de chanteurs, une orientation plus extrême qui ne me plaisait pas… Pour beaucoup ADAGIO devenait synonyme de galères.

Tu résumes le parcours du groupe depuis ces débuts… Et tu mets le doigt sur les raisons pourquoi j’avais besoin de respirer. ADAGIO doit rester pour moi une activité dans laquelle je peux prendre beaucoup de plaisir, être content de faire de la musique avec mes camarades, mes potes. Cela doit rester un truc d’amis. Et là je ne me reconnaissais plus, je n’aimais pas le chemin que nous étions en train de prendre… Nous devions formater la musique d’une certaine façon parce que, voilà…

Je mets beaucoup de temps à sortir le nouvel ADAGIO parce que j’ai d’abord essayé de coller aux demandes du management, enregistrer, refaire, encore et encore à la demande du management. Il s’agissait alors d’un management anglais, de chez Sanctuary (qui a géré IRON MAIDEN…) et sa volonté était d’aller vers le mainstream, de faire d’ADAGIO à groupe à hits, si cela est possible, dans un genre métal mélodique. Donc moi bêtement j’ai essayé d’aller dans cette direction là et cela m’a gonflé. Il fallait des structures format chanson diffusables en radio, uniquement basé sur le refrain, un refrain super accrocheur et ADAGIO ce n’est pas ça. Mais on l’a fait, j’ai les bandes, avec deux chanteurs, Mats Leven et Kelly Carpenter.

Il y a des trucs cool que je pourrais réutiliser dans le futur peut-être. Vu le temps que j’y ai passé, les refrains sont top mais l’ensemble n’est pas ADAGIO. Peu ou pas de soli, très courts, pas trop techniques… bref plus une obligation qu’un plaisir. J’ai besoin de liberté et c’est pourquoi je suis autant à fond sur mon truc solo.

 

06. Le site internet officiel d’Adagio n’est plus mis à jour depuis 2011, inquiétant ? Quel est le devenir du groupe ?

Du bon est à venir. Ma décision a été de revenir à ce que j'aime, ce qu’est ADAGIO pour moi et j’ai donc arrêté ma collaboration avec ce management. Effectivement les sites d’ADAGIO sont en pause pour l’instant. Mais je veux revenir sur ce que tu disais sur le fait qu’ADAGIO est un groupe qui est parti en trombe. Le bordel est venu des changements de line-up aussi c'est sûr mais aussi de l'environnement du groupe. Le label a mis le paquet pour lancer le truc au début. Et puis ensuite le deuxième album ne lui plait pas, il est trop progressif donc il a tout arrêté, démerdes-toi. Donc d’un coup nous sommes passés de tout en haut à tout en bas en termes de soutien autour de nous, de support de notre label… Un solide budget a été mis dans la production, c’est vrai il faut le reconnaître, mais l’enthousiasme du label n’y étais plus.

 

07. Et en plus cela commence alors à foirer avec Readman

En plus oui, nous avions recommencé à tourner un peu avec lui mais cela devenait compliqué. Pas avec David directement d’ailleurs mais avec une partie de son entourage. Chaque fois que j’avais un plan ou un concert, il fallait rediscuter et le cachet augmentait. Je n’ai rien de négatif à dire sur David que j’aime beaucoup mais ce n’était pas lui qui décidait en réalité. Le management devenait une barrière. ADAGIO lui plaisait, il était mis pas mal en avant, sa voix était bien utilisée, il pouvait faire la preuve de sa palette vocale mais il a préféré rester accrocher à son autre groupe (PINK CREAM 69). Pour revenir au début de te question. Quand je compose cela sort comme du ADAGIO ou comme autre chose. Ce qui sortait naturellement était plutôt dans la veine de The Shadows Compendium, cela me plaisait énormément et donc le choix naturel s’est fait pour un second opus solo avant un nouvel ADAGIO.

 

08. Combien de temps as-tu mis pour composer, enregistrer… ce nouvel opus ?

Cela représente environ un an de travail, un an de demi en fait. Mais j’y suis allé tranquille j’ai choisi de prendre mon temps et de ne pas brusquer les choses. Je me fixe un agenda, pas au quotidien mais au moins une deadline, la date où tout devra être bouclée au niveau de la composition. A partir de là, j’agence mon emploi du temps avec mes autres obligations quotidiennes. Le risque n’est pas de ne rien avoir au moment fatidique mais que finalement à posteriori, après réécoute, cela ne me plaise pas. Si c’est le cas, et bien je reprends tout. A tout moment je peux enregistrer sur mon téléphone ou écrire sur le coin d’une nappe une idée une inspiration soudaine. Je peux même me coucher, m’endormir et tout d’un coup une mélodie me trotte dans la tête et malgré la fatigue je me lève, je rallume l’ordi et je l'enregistre. Parfois tout viens d’un coup, très précisément et je grave alors sur bande le tout, les arrangements, les orchestrations… C’est un flot.

Sur une année, certains moments sont très calmes, rien ne vient ou cela ne me plait pas. Et d'un coup les digues lâchent et là je peux y passer des heures et des heures. Je jette énormément. Des fois ce n’est pas génial sur le moment mais je le garde car parfois je le réécoute à froid et une autre idée va faire tilt et cela va me lancer sur une autre piste. C’est un rebond d’un rebond d’un rebond et cela fonctionne tout le temps ainsi pour moi. L’inspiration peut venir à chaque instant. C’est marrant car tous les matins, je n’ai pas le souvenir d’un matin ou ce ne soit pas arrivé, je me lève avec un air dans la tête et cela peut rester ainsi toute la journée. Et il faut que je l’écoute pour l’exorciser. J’ai de la musique dans la tête tout le temps.

Cela peut venir de tout, un jingle, une pub ou parfois des mélodies qui viennent de chansons connues. Cela peut-être Cabrel ou un chanteur de ce genre mais je n’entends dans ma tête que le thème et pas les accords réels. Derrière, dans ma tête, j’entends mes accords. Je transpose automatiquement dans mon univers. Ce ce qui fait la musique ce n’est pas le thème mais bien les accords derrières. Transformer ces accords peut changer radicalement le truc et les gens ne peuvent souvent pas deviner d’où cela pourrait venir. 

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09. Parle-nous de ta collaboration sur Enigma Opera Black avec Marty Friedman, comment s’est-il déroulé ? Que représente ce dernier pour toi ?

Je commence par le deuxième point. C’est une de mes plus grandes influences avec Jason Becker. Les deux forment un ensemble avec CACOPHONY bien sûr. L’un est très technique, Jason, et l’autre est, à son sens… Tous les deux sont très techniques et mélodiques mais l’autre est… un peu comme Murray et Smith dans IRON MAIDEN, ils se complètent admirablement bien. L’un joue sur le mélodique et l’approche des notes alors que l’autre est peut-être un peu plus véloce. Et là c’est le même principe, à un autre niveau de maîtrise guitaristique bien sûr. Oui Marty Friedman c’est une référence, tous les solos de Rust in Peace, pour moi, il n’y a rien à jeter, ils sont prodigieux.

Pour ma première rencontre avec lui, je travaillais alors pour un magazine qui s’appelait Guitariste et je m’occupais de la rubrique pédagogique métal. Et donc j’avais eu à l’interviewer, cela doit faire six ou sept ans. Il était venu à Paris et j’avais assuré l’interview à travers une private lesson, j’avais été dans le bus avec ma gratte. Et au bout d’un moment il me dit que cela le gonfle et qu’il préfère que nous jammions tous les deux. Donc je dis ok et nous avons joué deux heures ensembles et tu devines que j’étais aux anges, nous avons jammé sur des trucs de CACOPHONY de MEGADETH… Nous nous sommes alors liés d’amitié avant de perdre finalement contact. A la sortie de mon album solo, The Shadows Compendium, mon agent me demande si je suis partant pour faire le Guitare Universe Tour avec Marty en Europe. Tu devines le kiff et donc là nous avons pu passer beaucoup de temps ensemble. Le lien était rétabli et quand j’ai bossé sur ce nouvel album j’ai pensé à lui naturellement. J’aime bien avoir mes potes avec moi sur mes disques. C’était l’occasion de voir si cela le branchait. Il accepté et je lui ai donc envoyé les parties sur lesquelles je voulais qu’il joue.

Pour l’anecdote, c’est assez drôle, la première partie que je lui ai envoyé, j’avais anticipé le fait qu’il me dirait oui car la tournée s’était bien passée et donc j’avais composé une rythmique à la MEGADETH, car c’est ça qui me manque, son travail avec MEGADETH période Rust in Peace. Tout y est au niveau de la progression et si tu l’écoute, même sur le solo tu sais que c’est MEGADETH. Et je me suis dit, parce qu’il a quand même un peu d’amertume envers son ancien groupe, qu’il fallait tenter le coup mais qu’il pourrait ne pas adorer la surprise. Et il m’a répondu qu’il préférerait que je lui envoie autre chose car c’était trop progressif trop compliqué, il n'a pas dit parce que cela sonne trop MEGADETH… Il voulait quelque chose de plus simple et rock n’roll. Bref j’ai compris et je n’ai pas insisté. Donc j’ai refait une rythmique et il m’a envoyé son solo en me disant qu’il en avait trouvé un deuxième mais qu’il voulait que je sorte l’album d’abord avant de me l’envoyer. Depuis j’ai écouté et je préfère la première version.

 

10. Un mot des autres guests, pourquoi eux ? Marco Sfogli, Paul Wardinghamn & Andy James ?

Je connais vraiment bien Marco et Andy et le public aussi un peu à travers leur projet comme les disques de James LaBrie pour Sfogli. Les gens connaissent sans doute un peu moins Paul Wardinghamn, il a un concept cyber assez intéressant mais son solo sur cet album est absolument fou, prodigieux. C’est un mec phénoménal. Je le connais via Facebook, il habite en Australie et ne voyage pas aux USA ou en Europe. Nous avons beaucoup échangé mais je ne l’ai jamais rencontré. Mais je suis fan de ce jeu. Notre approche et notre technique sont très similaires mais si son positionnement n’est pas néo-classique : tapping, sweeping des trucs comme ça. Très heureux de sa contribution.

 

11. Pourquoi ce choix de lancer son label Zeta Nemesis Records ? Démarche surprenant et à priori à contre-courant de l’histoire qui veut qu’il n’y a plus d’argent à gagner avec des disques… Déçu du music system ?

Il y a plein de raisons et surtout pas une brouille avec Listenable qui avait sorti The Shadows Compendium. J’apprécie beaucoup Laurent de Listenable, ils ont fait un super boulot avec le disque. Il a bossé un disque instrumental de guitares comme il travaille un groupe de métal et ça c’est rare. Mais pour moi le modèle a encore évolué, chaque année cela change sur le moyen de consommer de la musique, de générer des revenus… Et je voulais être libre de savoir comment et avec qui je bossais. Et la grosse différence finalement quand tu es avec un indépendant petit ou moyen, pas un major ou un très gros indépendant, se place au niveau de l’investissement pour couvrir les coûts.

Généralement le label avance les sommes nécessaires pour l’enregistrement et la mise en bas et il récupère ensuite une belle partie des ventes. Et moi j’ai trouvé que ce n’était plus vraiment intéressant pour moi, vu le paysage, de sortir un album en bac, donc devoir verser de l’argent à un distributeur pour cela, à un label pour cela, payer pour une promo alors que je préfère faire tout cela moi-même car je vise la marché nord-américain et Listenable n’est pas implanté là-bas. Donc je préfère investir moi, gérer moi-même la promo en France et en Europe grâce à mes contacts et mon carnet d’adresse car je tourne depuis 10 ans avec ADAGIO donc j’ai les contacts, embaucher une assistante pour la mise en place… Le budget ainsi dégagé par le DIY me permet de mettre le paquet sur les Etats-Unis via une grosse agence de relations publiques là-bas.

En fait je sors le disque sur toutes les plateformes numériques et ceux qui l’ont pré-acheté le recevront le 28 octobre. En physique il ne sera disponible que sur deux endroits, je fais un essai. Amazon, donc j’ai fait un deal avec eux (le site US, le site Japon…) et uniquement sur mon site via une boutique en ligne refondue est optimisée.

 

12. Donc à la FNAC on ne trouvera pas le disque en version digipak ?

Non car aujourd’hui, en discutant avec beaucoup, qui va encore à la FNAC pour acheter ses sds ? Beaucoup commande sur Amazon ou sur les sites numériques ou de streaming. Donc est-ce que cela vaut encore le coup de donner un pourcentage à un certain nombre d’intermédiaires ? C’est un essai mais il faut s’adapter, il y a moyen de générer de l’argent.

 

13. Tu as lancé une action de financement participatif pour réaliser un clip. C’est un succès avec 7000 euros récolté. Pourquoi ne pas avoir fait aussi du crowdfunding pour financer l’enregistrement ?

A la base je n’ai pas très favorable à ce moyen de financement. Car pour moi cela fait genre, l’artiste n’a vraiment pas de thunes, il n’a aucun moyen donc il a recours à cela pour avancer. Et en voyant que STEEL PANTHER le fait, que Georges Benson le fait alors que c’est un énorme artiste donc avec la multiplication des expériences le système a évolué et remet le fan au centre. Et c’est bien lui le plus important. Il aime ta musique et il te soutient donc autant travailler avec lui plus en lui offrant des choses en échange plutôt qu’avec un label qui va faire des deal à 360 et prendre sur tout car ils ne s’ne sortent pas uniquement avec les disques. Donc je me dit allez, j’essaye sur le clip.

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14. Mais cela reste surprenant car cela sert encore à quelque chose un clip de ton point de vue ?

A l’origine je ne voulais pas faire de clip mais pour la promo US eux ils ont besoin de matière pour bosser et cela passe par un clip. Même pour YouTube cela prend une telle ampleur maintenant. Toi ou moi on doit être de la même génération donc on a du mal à se rendre compte mais aujourd’hui c’est vital. Regarde le nombre de gens devenucélèbres uniquement par YouTube ! Il existe des stars de la guitare sur YouTube. Donc il me fallait investir dans une vidéo chiadé pour exister et avoir une vitrine sur les plateformes vidéos.

Je parle avec mes neveux qui ont dix-huit ou vingt ans et eux ne fonctionnent plus comme nous les vieux. Je leur demande comment ils consomment, je fais mon petit sondage. C’est fou, ils ne consomment plus du tout comme nous, ils n’ont même pas d’appareils pour lire des cds… Tu vois, le promo de ce nouveau disque est sur une page internet plus de version physique. Et j’étais comme toi avant très attaché aux versions physique et maintenant j’ai tout viré, tout numérisé et c’est un gain de place fou. Même mes vinyles, j’avais tous les MAIDEN de mon adolescence. Désormais plus rien.

 

15. Petit tremblement de terre dans le landerneau métal, passage de LAG à Ibanez. Que cela t’apporte-t-il ?

Avant toute chose comme pour Listenable, je suis très respectueux et reconnaissant envers mes anciens partenaires et je ne les remercierai jamais assez du boulot fait. Donc après une super collaboration de quinze ans avec LAG, j’ai changé. Je suis ultra fan d’Ibanez depuis des lustres mais avant j’étais sans doute trop jeune et pas assez exposé pour pouvoir les intéresser. Quand j’étais chez LAG il était hors de question de passer chez qui que ce soit d’autre. Je vais chaque année au selon de la musique à Los Angeles (NAMM) et je rencontrais là-bas les représentants d'Ibanez. Ils sont venus me voir lors d’un concert avec ADAGIO en Hollande, bref bous étions en contact.

A un moment l’opportunité est apparue et c’est plutôt bien tombé. J’avais fait mon temps chez LAG cela ne pouvait plus t’apporter alors ce dont tu as besoin car ils ont pris une direction différente de la mienne. C’était le bon moment et j’ai donc sauté le pas, j’ai accepté de travailler avec Ibanez et je suis super heureux. Une guitare signature arrive, le proto est fini nous attendons juste le micro pour boucler.

 

16. Donc pour terminer quelle est la suite des événements ?

La sortie de ce second disque le 28 octobre avec une tournée masterclass dans toute la France à partir de novembre. Facebook pour avoir toute les infos. Et donc rappeler que le disque sera uniquement disponible sur Amazon.com et sur le site du label.

 

17. En 2012, je t’interrogeais sur la malédiction du chanteur chez ADAGIO ? Tu me disais alors ton espoir que Kelly Sundown Carpenter soit le bon. Alors deux ans plus tard ?

Et bien je n’en sais rien. Cela peut être lui, cela pourrait être Mats voir même les deux j’en sais rien encore. Le but comme pour mon projet solo n’est pas commercial, l’idée est de se faire plaisir, tous ensemble et comme ces deux chanteurs ont deux timbres différents cela peut s’avérer intéressant et complémentaire. Pourquoi pas deux chanteurs. C’est peut-être la solution… Donc peut-être pour 2015 sur mon label.

 

Tous nos remerciements à Ingrid pour avoir rendu cette interview possible.

 

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