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01. Quelques semaines avant la sortie de ce nouvel album dans quel état d’esprit êtes-vous concernant cette nouvelle aventure ?

André Olbrich : Il y a forcément un double sentiment, entre excitation et soulagement. Je dois bien avouer avoir senti un profond soulagement à la fin de cet enregistrement, la touche final d’un processus de près de dix-huit mois. Il s’agit toujours d’une période de forte pression, à un moment ou un autre des dates limites apparaissent et il faut pouvoir finaliser le disque à temps. Mais notre musique en demande beaucoup et il faut savoir s’arrêter alors que notre musique peut toujours évoluer, tu peux toujours intégrer de nouvelles idées…

Donc le soulagement est un sentiment naturel quand tout est enfin finalisé. Je suis très satisfait de ce disque et nous attendons avec impatience la réaction des fans. Jusqu’à présent tout le monde est très enthousiaste, excité par ces chansons et je ressens une vibration très positive. Tout va bien pour l’instant.

 

02. Tu mentionnais la nécessité de gérer des dealines. D’où viennent ces obligations, de vous-mêmes ou du label ?

Au début nous n’avons aucune pression d’aucune sorte, nous n’avons de calendrier fixé à l’avance, nous travaillons sur ce que nous voulons, quand nous le voulons, au rythme que nous voulons. Mais à un moment, ton travail doit bien sortir vers le public et être fabriqué pour pouvoir être commercialisé. Tu ne peux pas vouloir presser des milliers de disques du jour au lendemain, il faut s’organiser, fixer une date de fin de l’enregistrement pour convenir d’une date de publication. Donc les deadlines apparaissent toujours, une date à laquelle tu dois livrer les masters.

En général, tu fixes ainsi ton calendrier quand la moitié de disque est terminée en termes de production. Mais encore bien des choses peuvent alors se produire et retarder la finalisation de la deuxième moitié. Et en fait, nous sommes toujours en retard (rires).

 

03. Mais ne serait-ce pas un rêve pour vous de pouvoir publier votre musique sans cette grosse machine commerciale, presque juste après la fin de la production ?

Oui tu as raison mais cela reste un rêve. Nous nous assurons toujours de bénéficier d’assez de temps et pour cela nous retardons au maximum l’annonce d’un sortie officielle. Beaucoup de groupes annoncent la sortie de leur futur album quand ils ne sont qu’au stade de la composition des nouvelles chansons. Nous attendons pour notre part que la moitié de l’album soit déjà en boite. Tout le reste est déjà en place. Nous tenons compte du temps nécessaire pour compléter la moitié du disque et nous nous imposons la même durée pour la deuxième partie.

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04. Pourquoi avoir pris tant de temps entre deux albums ? Si j’en crois Wikipedia, il s’agit d’un record pour BLIND GUARDIAN (trois jours de plus qu’entre A Night at the Opera en 2002 et A Twist in the Myth en 2006) ?

Ton information est tout à fait juste et la raison s’avère finalement assez simple. Pour ne vingt-cinq ans de carrière, nous avons publié un énorme coffret de tous nos albums remastérisés et certains mêmes remixés. Cela a pris énormément de temps. Ajoutes à cela la sortie d’un best-of Memories of a Time to Come en 2012 et cela aussi a nécessité bien des efforts. Ces deux sorties à elles-seules ont pris une année. Nous nous sommes chargé des remasterisations et des remixes des albums, dans notre propre studio, avec notre supervision pour tous les détails, nous voulions nous assurer que les albums qui sortiraient de ce processus aurait le son voulu et une véritable valeur ajoutée. Nous avons toujours eu des standards de qualité assez élevée et il fallait que nous soyons dignes de cette réputation.

 

05. Avez-vous ainsi pu corriger certaines choses que vous n’aimiez pas du premier mixage ?

Non pas de tout, j’aime les anciens mix et nous avons toujours été satisfait du son de nos albums au moment de leur publication. Mais les techniques évolues et t’offrent de nouvelles opportunités. En particuliers nos premiers disques ont été masterisés pour une sortie au format vinyle, par pour un support CD qui est apparu plus tard. Et sur disque vinyle, ils continuent de sonner extrêmement bien mais sur CD il me semble que quelque chose manquait. Et avec la technologique analogique de l’époque, tu ne pouvais pas mixer avec le niveau de détail disponible aujourd’hui. Maintenant tu programmes absolument tout, les moindres détails sont travaillés.

Nous avons donc re-digitalisé chaque piste et avec cette nouvelle matière, un nouveau mixage a été appliqué. C’était le seul moyen d’avoir, à la sortir, un résultat à la hauteur de ce que nous proposons maintenant. Donc prendre cette musique du passé et lui donner un lustre de la décennie 2010. Nous n’avions pas ces possibilités avec les tables de mixage de l’époque, il fallait alors tout faire à la main dans les années 80, pas d’ordinateurs pour faciliter le travail. Je mentionne ces détails car tes lecteurs ne se rendent peut-être pas compte de la façon de travailler des années 80, rien à voir avoir ce que l’on fait aujourd’hui. Il n’y avait pas de Pro-tools alors, ces techniques n’existaient tout simplement pas. C’est pour cela que nous nous sommes lancés dans cette démarche.

 

06. Mais alors pourquoi n’être pas allez au bout de l’idée et de réenregistrer ces albums ?

Je n’aime pas cette idée car je pense que ces chansons doivent rester des témoignages de l’époque et le réenregistrement te ferait perdre l’esprit de ces années-là. Au moment d’enregistrer tu as une ambition, une vision claire de ce que tu veux proposer et tu fais tout pour y parvenir. Tout est différent maintenant, nous visons différemment, notre environnement est différent et nous ne pourrions plus capturer le même état d’esprit. Les concerts sont un bon moyen de redonner vie et modernité à ces vieilles chansons. J’aime les albums live et cela nous permet de nous amuser et d’expérimenter certaines variations.

Tu peux à l’occasion, ponctuellement réenregistrer un titre pour un événement spécial, refaire « Imaginations from the Other Side » modernisé car c’est une chanson tellement forte qu’il est intéressant de la retravailler dans l’environnement moderne du studio. Mais pas un album complet, ce serait ennuyeux.

 

07. Beyond the Red Mirror est votre dixième album. Avez-vous ressenti consciemment ou inconsciemment une pression supplémentaire ?

Non, et nous n’en étions même pas vraiment conscients. Nous avons réalisé cela alors que tout était déjà finalisé. Mais pour moi, cela n’a aucune importance car à chaque fois que nous commençons à travailler sur un nouvel album, il a la priorité totale, j’ai alors une vision assez claire de ce que je veux faire, de la destination à atteindre. Je suis constamment en recherche de nouvelles idées pour encore améliorer notre style dans cette veine métal. Je garde toujours en tête notre dernier album et cela fixe les standards que je dois égalés. Notre dernier album est bon et il a rencontré le succès.

Nous n’avons jamais eu de mauvais albums qui soient sorti sans que je sois pleinement satisfait. Et ils ont tous rencontré le succès. Nous faisons face à chaque fois au même problème, au même dilemme, que peux-tu proposer maintenant qui puisse être compétitif avec des travaux précédents ? Cette pression est toujours présente. J’ai rapidement compris qu’il ne fallait pas chercher à dépasser tel ou tel album car chacun dans son genre a atteint les sommets, la plénitude de ce que nous voulions faire. Mais je peux essayer d’en écrire la suite, avec de nouvelles idées, un son différent, de nouvelles influences qui me font progresser et pique ma créativité malgré mon passé artistique. Quand je trouve quelque chose qui m’excite et me pousse à créer, je pense que ce même élément excitera et intéressera également nos auditeurs.

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08. Donc si je comprends bien, tu envisages ta carrière non pas comme une progression mais comme de nouvelles interprétations d’une même base ?

Non pas vraiment, nous essayons à chaque fois non pas de retravailler les mêmes éléments mais plutôt d’élargir notre spectre musical et artistique. Dans les années 80, nous proposions un Power/Speed métal assez strict et rigoureux et puis nous nous sommes ouverts en comprenant qu’il y avait plus que simplement ce speed métal. Essayons une approche plus mid-tempo et avec Imaginations From the Other Side et même avant, nous avons essayé une approche différente un ralentissant les rythmes, en proposant des ballades. Notre spectre, notre paysage a ainsi pu grandir. Ensuite nous avons travaillé sur des chansons épiques, travaillant avec des samples d’orchestres. Tu trouveras cela sur A Twist in the Myth avec la présence de ces orchestrations programmées. Et ce fut un beau défi à relever.

La suite impliquait de travailler avec un orchestre réel et de voir comment nos approches allaient se combiner. Et sur le nouvel album nous avons continué ces expérimentations en composant une chanson orchestrale et en intégrant dans un deuxième temps seulement la dimension métal de notre musique. Nous avons laissé l’orchestre jouer en premier et sur cette base nous avons ajusté les parties électriques typiquement métal. Cela peut sembler être un détail mais cette approche change du tout au tout notre travail. Nous trouvons à chaque fois des idées pour faire sonner BLIND GUARDIAN de façon différente.

 

09. Il s’avère toujours difficile et risqué de donner ainsi une suite à un album culte. Pourquoi avoir choisi ce défi ?

Il ne faut prendre cet album sous cet angle là je pense. Ce n’est pas un Imaginations From the Other Side 2. L’histoire est simple, Hansi Kürsch a été inspiré par certaines paroles des chansons « Imaginations From the Other Side » et « Bright Eyes ». L’histoire de ce petit garçon qui dans ce premier album prend une décision. Hansi a décidé de continuer à dérouler la pelote de cette histoire en prenant le parti que l’enfant avait finalement pris la mauvaise décision. Il s’agit un peu d’une quête futuriste du Saint Graal. Comme d’habitude, Hansi laisse beaucoup de place à l’interprétation et chacun se fera son idée. Même la fin n’est pas évidente, tranchée, beaucoup de choses restent ouvertes… Une suite est possible.

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10. Comment fonctionne la chimie créatrice au sein de BLIND GUARDIAN ?

Cela fonctionne de façon géniale. Au niveau de la composition, je commence à travailler sur la réalisation de parties instrumentales que j’enregistre moi-même dans mon studio. Mais il ne s’agit alors que de fragments, une minute de musique par exemple et je transmets le tout à Hansi qui crée les lignes mélodiques pour le chant sur cette base-là. Donc en dialoguant ainsi entre nous, une direction se dessine petit à petit. Nous travaillons chacun de notre côté, nous aimons travailler seuls et ensuite nous échangeons des fichiers, nous discutons beaucoup sur nos idées et de la direction à prendre, des nouveautés que nous pourrions introduire, des expérimentations à essayer…

Mais cela ne revient pas à assembler un puzzle d’idées disparate, nous ne faisons pas un patchwork. Nous travaillons de façon très linéaire, nous commençons par l’introduction puis je construis là-dessus un premier couplet qui prépare la ligne vocale etc… Et quand le processus est lancé et que notre base est solide, nous cherchons un refrain fort qui pourrait entrer alors dans la danse. A partir de ces fondations, qui font souvent un tiers de la chanson finale, nous cherchons alors la bonne dynamique qui permettra de rendre la composition intéressante jusqu’à la fin. Nous ne nous intéressons jamais à la durée de la chanson, le flot créatif parle pour lui-même et indiquera naturellement quand il faudra terminer. Nous pourrions toujours continuer mais à un moment j’ai le sentiment que nous avons atteint une certaine apogée, le sommet dramatique et cela aide à conclure. Mais il s’agit alors d’un sentiment très personnel. Il faut toujours s’assurer de la dynamique des chansons, c’est le plus important.

Tellement de chansons sont intéressantes pendant une minute avant que l’intérêt ne disparaisse progressivement. Tu regrettes alors que le début soit si fort mais que l’excitation ne tienne pas. C’est le plus dur, le plus grand défi quand tu composes, maintenir l’intérêt en insérant de nouvelles idées.

 

11. Ressens-tu un plaisir particulier quand tu viens à bout d’un titre long et compliqué avec de nombreuses orchestrations ?

Non, le plaisir est le même, ce que ce soit une longue et tortueuse chanson ou un titre très simple. La chanson est-elle forte, suis-je excité par elle ? Sa longueur ou sa complexité n’ont aucune importante, simplement les sentiments qu’elle génère en moi et donc chez les auditeurs. Peut-elle survivre à tout ? Quelquesoit la situation, avec une simple guitare acoustique ou accompagné d’un orchestre complet… Si j’ai sentiment que la chanson est complète, j’en suis heureux. Et je n’ai pas besoin pour savoir cela d’avis extérieurs, de demander à tel ou tel ce qu’il ou elle en pense, jamais.

Je ne fais écouter mes chansons à personne à l’exception de Hansi. Et quand nous sommes tous les deux satisfaits, en accord sur le fait que les chansons ont atteint leur maturité, alors seulement nous les faisons écouter à Charlie (Bauerfeind). Et il nous donne alors son avis. Il apprécie toujours nos idées et ce que nous proposons. Hansi et moi avons déjà des influences et des goûts très divers et différents mais une vision commune. Et nos standards de qualité sont très élevés. Nous sommes nous-mêmes des juges impitoyables et nous ne présentons que ce qui a atteint ces standards personnels très stricts.

Nous ne demandons pas à Charlie son opinion sur les chansons elles-mêmes, cela ne nous intéresse pas. Si les chansons correspondent à nos standards à tous les deux nous poursuivons le processus.

 

12. J’ai été surpris par le côté énorme, presque joyeux, coloré de la première chanson « The Ninth Wave » alors que vous êtes plutôt connus pour des ambiances plus sombres. Quel était votre idée ?

Le choix de mettre ce titre en premier a été évident, car pour moi il s’agit de notre chanson la plus surprenante. Je n’aime pas quand les groupes sont prévisibles et que les fans trouent immédiatement leurs marques. Ton objectif en tant que musicien n’est pas de donner aux gens ce qu’ils veulent, répondre à leurs attentes. J’aime les surprendre et prouver encore et encore que la musique n’est pas sclérosée et qu’il y a toujours de la place pour de nouvelles idées, de nouvelles expérimentations.

Nous avons travaillé étape par étape dans avoir spécialement la volonté de faire une chanson extrêmement ambitieuse et complexe. Je disposais de parties instrumentales qui avaient une vraie dimension de musique de film, à la fois fantastique et futuriste. Nous étions surpris et ravis. Les idées se sont alors bousculées chez moi ou chez Hansi et cette introduction a pris de plus en plus de place car nous y avons intégrée toutes nos idées. Ce fut un travail collaboratif vraiment génial. Et avec une telle introduction, il est alors devenu évident que cette chanson allait ouvrir l’album.

Cela sonne comme du BLIND GUARDIAN avec un son très moderne. Et nous aimons le fait que chaque fois que nous avons fait écouter ce disque à quelqu’un tu pouvais lire sur son visage qu’il ne s’attendait pas à cela de nous. J’adore cette réaction !

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13. La pochette signée Felipe Machado est très réussie comme d’habitude. Quelle importance cela a-til pour vous et comment travaillez-vous avec l’artiste en charge de sa réalisation ?

C’est un aspect très important pour nous. Et ce n’est jamais une tâche facile pour nous de choisir l’artiste. Nous avons travaillé avec plusieurs personnes avant Machado comme Andreas Marschall ou Paul Raymond Gregory. L’artiste reçoit l’histoire développée par Hansi, des pages de l’histoire et il peut choisir une scène de cette histoire pour l’illustrer. Mais cela doit s’incarner notre univers et cela s’avère parfois très difficile car chaque artiste a d’une façon ou d’une autre sa propre vision de telle ou telle scène. Pour Beyond the Red Mirror, nous n’avons pas défini la scène à illustrer c’est son choix.

Et nos standards sont très élevés que ce soit pour illustrer l’album ou les singles comme « Twilight of the Gods ». Il a beaucoup dessiné et proposer beaucoup de visuels différents. Nous n’avions pas que Machado sous la main, nous avons fait travailler quatre artistes sur la même histoire et chacun est venu avec son interprétation. Nous avons choisi à la fin notre visuel préféré. Nous n’agissons pas ainsi à chaque fois, pour le précédent nous avions fait travailler deux ou trois artistes. Dans le passé, nous n’avions qu’un artiste et c’est une stratégie risquée.

Une fois nous ne travaillions avec qu’un artiste et il a soudainement disparu alors que nous approchions de la deadline. Nous n’avions alors rien à proposer pour illustrer l’album. Et donc nous avons dû trouver une solution en deux ou trois jours et donc ce fut merdique pour nous et également pour l’artiste. Fort de cette mauvaise expérience, nous ne mettons désormais plus tous nos œufs dans le même panier. Et celui qui fournit le meilleur travail gagne le contrat. Felipe est un artiste talentueux et très efficace. Nous pouvons compter sur lui, il livre en temps et en heure et foisonne d’idées. Quand tu verras le livret de l’album tu seras ébloui, il a fait un dessin pour chaque chanson.

 

14. Ne regrettes-tu pas l’époque où les pochettes étaient peintes et s’apparentaient alors de vrais tableaux ? Maintenant tout est fait à l’ordinateur avec un supplément d’âme en moins, non ?

Je comprends le choix de certains de vouloir conserver l’ancienne méthode face aux créations par ordinateur. Tu ne peux jamais à 100% reproduire une œuvre peinte contrairement à ces dessins réalisés sur un écran. Mais il faut que tu comprennes que la coopération entre les artistes est extrêmement difficile et que nous avons une vision qu’il est difficile de partager. Et nous mettons l’artiste dans une position difficile, il doit nous satisfaire, nous donner l’illustration de notre vision de l’album alors que lui-même aura une sensibilité différente.

Tu ne peux que difficilement modifier une peinture si je n’aime pas tel ou tel détail et tu es alors coincé. Et c’est le cas avec nous, nous voulons avoir le contrôle de tout et donc de la pochette également. C’est notre monde nous choisissons, et nous imposons nos choix à tous, Charlie, le label ou l’artiste de la pochette. Ils doivent s’ajuster à nous. Felipe est très bon dans sa capacité à livrer ce que nous voulons, à s’adapter à nos goûts. Il faudrait des mois pour faire une peinture réelle à nos goûts, ce n’est plus possible.

 

Et enfin "Le Quizz De Métal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview:

01. Quelle est ta chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

Il y en a tellement mais je vais te répondre. Une de mes chansons préférée reste « Sweet Sister Mary » de QUEENSRYCHE.

 

02. Premier album acheté ?

Le Double Platinum de KISS. J’avais déjà beaucoup d’albums à la maison car ma mère en écoutant beaucoup. Donc elle avait déjà les DEEP PURPLE, les LED ZEPPLEIN et les HENDRIX. Elle n’écoutait pas KISS, ils avaient un son plus hard et donc c’était l’étape suivante pour moi.

 

03. Dernier album acheté ?

Le nouveau SANCTUARY.

 

04. L’album qui a allumé ton étincelle artistique ?

A l’âge de 12 ans j’ai découvert KISS et Ace Frehley était mon héros. Je voulais alors faire comme lui et devenir le nouvel Ace Frehley !

 

Tous nos remerciements à Valérie

 

Chronique de l'album ici

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