oshy_29102016_buddersiMais qu’est-ce que c’est que cette pochette infâme ? Franchement, certains semblent prendre un malin plaisir à se tirer une balle dans le pied avant même de commencer. Quitte à faire cheap, mieux vaut une belle photo ou une pochette monochrome que cette horreur ni fait ni à faire. Si vous avez l’envie d’écouter ce disque malgré cela, eh bien vous avez du courage (ou des goûts graphiques assez douteux). Vous parlez d’un départ pour un nouveau groupe qui souhaite se faire connaître et se faire une place au soleil…

Le leader et chanteur de BUDDERSIDE, Patrick Stone rêve de gloire et vit son projet à fond. Il s’entoure de trois autres musiciens et de lance dans la composition et l’enregistrement d’un premier album que voici. Histoire d’être trs professionnels d’entrée et de mettre tous les atouts de son côté, le groupe passe sous la coupe du manager Todd Singerman (MOTÖRHEAD) qui les fait enregistrer au Rosewood Strat Studio avec le producteur Paul Inder Kilmister (oui le fils de qui vous savez). Donc le son de ce disque est très bon mais cela reste à peu près le seul compliment que vous trouverez dans cette chronique.

L’écoute de ce premier opus éponyme est loin d’être un plaisir, l’auditeur passera par différents stades, de l’indifférence, à la lassitude voir à l’embarras pour les américains. La musique de BUDDERSIDE d’avère au mieux sans intérêt déjà entendue mille fois et pas originale pour à sou, et flirte parfois même avec le ridicule comme sur « Ska Bra » sortit de nulle part. Le soutien de la galaxie MOTÖRHEAD s’est bien mais encore faut-il en être digne. Archi-formaté pour le marché US se disque provoque un ennui presque immédiat, entre les mélodies sucrées, presque pop, les éléments country ici et là, Stone & co bouffent à tous les râteliers sans montrer un véritable talent. On se demande ce que Phil Campbell vient faire dans cette galère, même en guest sur un titre.

On va arrêter de tirer sur une ambulance, BUDDERSIDE sa vautre complétement et ne créera à aucun moment joie ou enthousiasme pour l’auditeur un peu sérieux et connaisseur. Comme fond sonore d’une soirée piscine dans la villa du riche voisin californien pourquoi pas mais sinon BUDDERSIDE n’a d’intérêt que pour caler un meuble. Pour une fois, l’habit fait le moine et la pochette suffit à comprendre la galère représentée par cet album et ce groupe.

Oshyrya (04/10)

 

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UDR Music / 2016

Tracklist (18:46 mn) 01. Genocide 02. Ska Bra 03. Pain 04. X-Girlfriend 05. Clear Blue Sky 06. Open Relationship 07. My Religion 08. The Envelope 09. Let This One Breathe 10. Can’t Wrap My Head Around You