Il y a des soirs comme ça ou l'abus de weed, pot, beuh, herbe exotique non remboursée par la sécurité sociale… suscite un fourmillement de questions dans mon cerveau usé (je sais il y a quelques individus que ça endort, moi ça me rend le cerveau aware à toutes sortes de débats plus passionnants les uns que les autres, ce qui ne m'a pas empêché ce matin d'inonder le voisin d'en dessous pendant ma douche alors que j'étais en pleine réflexion géopolitique sur l'avantage qu'allait tirer John Kerry de la perte de quelques marines paumés au fin fond du moyen orient face à l'étoufeur de bretzels en chef).
Et voilà qu'une question surnage par dessous tout, pourquoi ces chiites (association d'idée avec le shit ? bonne question à retravailler plus tard), s'acharnent à tirer des roquettes sur les chars US dernier cri alors qu'ils savent pertinemment qu'elles vont rebondir sur le blindage ? A moins que la promesse de 70 gonzesses au paradis n'autorise toutes les folies possibles et imaginables avec leurs corps, toujours est il qu'ils feraient mieux de viser les marines… merde voilà qu'Oraidersa (il se drogue avec quoi pour avoir trouvé un nom pareil ?) me refile un disque, qu'il se dit incapable de chroniquer, 40 below summer, bizarre comme nom ? Et pourquoi 40 en dessous de l'été hein, pourquoi pas au dessus, c'est quoi le concept ? L'instinct de survie ?
Voilà des petits jeunes affamés, rendus un poil énervés à la suite d'un premier album oublié, sans promo aucune, enfin quelle idée aussi de signer sur un label en perdition -London records- dont les budgets avaient été fumés et bus dans des parties mémorables sans atteindre toutefois le degré de folie des releases party du temps de Faith No more… Tiens d'ailleurs le vocaliste rappelle un poil le timbre du sieur Patton, enfin de loin, avec un peu de fumée dans le cerveau… Ah non en fait, fausse alerte, juste une phrase rapée et syncopée (genre il a vu le film Bad Boys ouarf ouarf quel navet tiens je vous ai pas raconté ma dernière sortie au cinéma, je sais que vous n'en avez rien à carrer mais en même temps là j'écris dude, donc si t'aime pas il y a surement des sites plus adaptés, ou va lire les chroniques du reste de la rédac)… Pour le reste, l'album à l'air bien produit, si j'en crois l'affolement du potentiomètre de cette putain de chaîne hi fi japonaise qui s'acharne à ne plus vouloir lire ce divin album de Paradise Lost qu'est Draconian Times, mais qui en revanche lit d'une traite sans s'affoler cette galettte… On vit vraiment une époque pourrie, je les plains sincèrement ces jeunes, ils arrivent après la bataille, le néo metal est à l'agonie et voilà qu'ils débarquent avec encore un brin de naïveté dans les yeux (à moins que ce soit l'herbe californienne ? Une bonne question pour les gars du corps des marines, la weed irakienne est elle meilleure que celle de la côte Ouest ?), et nous rebalancent sans sourciller (non c'est vrai eux ils sautillent) tous les riffs éculés du genre (BHC ressort ton dictionnaire, ça n'a rien à voir avec mes pratiques sodomites ce terme). 40 below summer n'est pas désagréable en soi, si vous mouillez votre t shirt en entendant un petit jeune sautillant essayant d'exploser vos glandes lacrymales, accompagné de guitares gentiment saturées (le cul entre Linkin Park et Korn mais en plus gentils et présentables pour les parents), ça va être votre galette de l'année, c'est bien ficelé, faut au moins leur reconnaitre cela, pas de génie, mais du savoir faire… A réserver à ceux qui n'ont pas connu les croisements orageux du rock, le vrai…
Vlad L'empaleur
http://www.myspace.com/40belowsummer
Roadrunner / 2004
Track listing (48:35)
1. Self Medicate 2. Taxi Cab Confession 3. Rain 4. Breathless 5. Better Life 6. Monday Song 7. F.E. 8. Awakening 9. Alienation 10. A Season In Hell