Une fois n'est pas coutume, c'est avec les mots de Michiel Dekker (guitariste/chanteur de la formation) qui explique dans une interview le contenu des textes de l'album que l'on commencera cette chronique. : "(…)la trilogie The slayer of Jihad parle du chevalier Vlad Tepesch Dracula qui a protégé l'Europe de l'invasion des ottomans. S'il n'avait pas été là, on aurait sans doute vécu dans une sorte de mini-Iran. (…) cette trilogie est l'occasion rêvée pour moi de cracher mon venin face à cette religion attardée qu'est l'Islam". On vous laisse juge … M. Bush peut être content d'avoir eu un certain écho au Pays-Bas. Voilà pour ceux qui ont le courage de se pencher sur les textes et l'interprétation de "l'histoire" par un sombre crétin. Quant à la musique, Monolith Deathcult officie dans un brutal death bien interprété et servi par un son impeccable. On peut les comparer à Nile où à Morbid Angel sans pour autant qu'ils parviennent à égaler la grandeur de leurs modèles. Les solos de guitares sont dissonants et rappellent ceux de Bolt Thrower ou de Slayer. Le groupe sait de temps en temps calmer le jeu et imposer de solides rythmiques sur un tempo plus lent (comme sur The desecration of the black stone ou Der kriegmeister). Un premier album prometteur à condition que la formation arrive à sortir de son rôle de suiveur. Monolith Deathcult est la preuve vivante que l'on peut jouer du bon brutal death qui tache tout en possédant un QI d'huître.
 
Vik (07.5/10)
 
 
 Cold Blood Industries – Adipocere / 2003
 
Track listing (37:13)
1.Doomed to slaughter 2.Forest of flesh 3.Cathedral of corpses 4.The malleus malleficarum manuscrit 5.The deserved reputation of cruelty 6.The desecration of the black stone 7.Der kriegmeister 8.Colosseum carnage