untitledDéjà quatre albums au compteur pour la bande à Poule Zen, et premier chez un très gros label, j’ai nommé Universal… Bon, déjà, si ces vendeurs de yaourt si connaissaient vraiment en musique, ça se saurait, et l’industrie du disque ne serait peut-être pas en si mauvais état ! Bon, n’accordons pas davantage d’importance à ces Tricatel de la musique (vous vous souvenez, L’Aile ou La Cuisse ?), pour qui un bon artiste est un artiste qui vend une bouillie prédigérée, et tournons-nous vers cet album. J’aurais pu opter pour la solution de la facilité et donner gentiment cette rondelle à Numéro 4. Ca tombe bien, il fait ses dents, ça l’aurait un peu occupé… mais bon, vu son commentaire lapidaire au sujet de cet album (1), je me suis dit qu’il était préférable que je rédige une chronique plus objective, moins gratuite…

C’est beau, le dévouement, non ? En 4 albums, Volbeat aura réussi à asseoir son style, un mélange improbable de « Metal » (vous remarquerez les guillemets), de Misfits et d’autres trucs plus ou moins heureux (Bordel, on a reçu un appel de Graceland, Elvis s’est démis deux vertèbres en faisant un triple salto dans sa tombe rien qu’en entendant cette parodie du style du King à la sauce danoise), le tout dans un bel emballage sans le moindre accroc, sans le moindre bord coupant, sans aspérités, lisse comme un fion de bébé. Bon, à la limite, si le niveau était constant, on pourrait presque s’en contenter (je dis bien presque, hein, un soir de doute avec 2 grammes dans le sang… et puis Barney est présent sur la galette, on aura au moins droit à 30 secondes de cris incohérents comme on les aime), mais non, même sur un album loin d’être exceptionnel, ils arrivent encore à nous faire le coup du morceau pourrave (« 16 Dollars » et ses whooo hooo…) ! Vous y croyez, vous ?

Beyond Hell / Above Heaven est un album médiocre, certainement si on le compare avec ses prédécesseurs qui atteignaient péniblement la barre du plutôt moyen et qui avaient pour seul avantage un petit côté entraînant… En faisant un parallèle un peu osé, je dirais même que la musique de Volbeat est à notre style favori ce que l’œuvre de Bézu était à la musique française : un produit populaire (dans le sens négatif du terme), qui fait se trémousser les moins exigeants… Nous avions le pain et les jeux, nous avons maintenant la Kro et Volbeat… Intéressante, cette combinaison, d’ailleurs, ça me donne une idée de slogan : « Kro – Volbeat, buvez – éliminez »

(Note : si vous avez vraiment besoin d’une note, c’est que vous ne savez pas lire…) Mister Patate

Site Officiel : http://www.volbeat.dk

Myspace Officiel : http://www.myspace.com/volbeat
 
Vertigo / Universal – 2010 

Tracklist : 1. The Mirror And The Ripper 2. Heaven Nor Hell 3. Who They Are 4. Fallen 5. A Better Believer 6. 7 Shots 7. A New Day 8. 16 Dollars 9. A Warrior's Call 10. Magic Zone 11. Evelyn 12. Being 1 13. Thanks

(1) c'est rond, avec un trou en son centre, ça sent la bouse tiède mais quand on mord dedans à pleines dents, personne ne crie et ça croque : pas de doute, ce n'est pas un anus, mais bien le dernier album de Volbeat.