Aaaaah, White Hills ! Mon histoire avec ce groupe est assez récente, mais quelle belle histoire ! Tout commence en 2010 avec la sortie de leur album éponyme, et alors que le groupe n'existe que depuis 2007, d'abord comme "one man band" avant d'être un groupe à part entière, il a déjà sorti près de 10 réalisations, entre démo, EP, LP, … Cet album sorti en 2010 va très vite me donner envie de découvrir tout le reste.

White Hills, plus particulièrement son leader Dave W., est resté bloqué quelque part entre 1960 et aujourd'hui. Légèrement bruitiste, complètement psychédélique et spacial, le rock de White Hills donne toute sa splendeur quand, alors que vous êtes défonçé entre joint et bière spéciale, affalé dans votre canapé préféré, vous montez le volume de votre hi-fi. C'est en tout cas un peu comme que la rencontre eut lieu entre eux et moi.

Les compos ne durent que rarement moins de 8 ou 10 minutes, White Hills, c'est une sorte de Frankenstein entre Iron Butterfly et Hawkwind, et qui aurait trop écouté les Pink Floyd de Syd Barret. J'ai eu la chance de les voir au Magasin 4 de Bruxelles en 2011, un concert incroyable, 1h20 et 6 morceaux, peu de monde, très peu de monde, et une seule envie en rentrant en métro, qu'un album live sorte, et vite !

Aussi, quel plaisir de voir que mon voeux s'est réalisé. Merci Roadburn ! White Hills propose ici cinq de ses meilleurs morceaux. Je suis un peu déçu de l'absence de «Dead» ou «I Will Find Peace Of Mind», surtout que le live ne dure que 40 minutes, le double n'aurait pas été de trop. Cependant, il ne s'agit pas de bouder le plaisir d'écouter White Hills en live. Déjà excellente sur CD, la musique des New Yorkais prend une toute autre dimension en live, «H-p1» est sublimée, «Three Quarters» de même. Les longues envolées solo de Dave W. sont parfaitement encadrées par la batterie de Kid Millions ainsi que la basse de la blonde et sublime Ego Sensation dont le souvenir immortel du (scandaleusement court) shorty qu'elle portait en live me donne encore des frissons. Ted Mosby de How I Met Your Mother à parfaitement raison sur un point : une fille qui joue de la basse, c'est quand même sexy, et elles sont nombreuses. 

En plus de la durée un peu trop courte, je regrette juste que l'orientation choisie pour la production ait été un peu trop "brute". Ce live ressemble plus à un bootleg qu'a une vraie volonté de faire un album live. Peut-être est ce un choix délibéré, peut-être pas. Je ne sais pas, mais j'aurais préféré quelque chose d'un peu moins brouillon. Histoire de chicaner un peu.

[7.5/10] Poney

Site Officiel : http://www.whitehillsmusic.com

Myspace Officiel : http://www.myspace.com/whitehills

Facebook Officiel : http://www.facebook.com/pages/WHITE-HILLS/200622715617

Roadburn 2011

01. Three Quarters 02. Under Skin Or By Name 03. Radiate 04. The Condition Of Nothing 05. H-p1