Décidemment, la scène métal symphonique française est particulièrement riche et foisonnante. Aux côtés des locomotives FAIRYLAND et KERION, LANDS OF PAST a lui aussi une belle carte à jouer. Né en 2000 sous l’impulsion d’Alexandra Quéro et Olivier Jablonski, le groupe a déjà fait ses preuves via un premier opus, Call of the Depths, sorti chez Thundering Records en 2008. Encouragés par les retours très positifs et malgré les changements de line-up, LANDS OF PAST se lance à nouveau dans le grand bain via un deuxième album titré Neverending Story.

Avec cet album, l’auditeur fait face à un travail subtil d’artisanat. Tout est finement calculé, pensé pour transmettre un maximum d’émotions. Le groupe parle lui-même de Dark Symphonique et effectivement cela décrit bien la musique proposée. Les ambiances sont ciselées avec soin et il faut saluer nos amis pour le soin apporté aux différentes orchestrations. On devine que le travail effectué a été épuisant pour tout équilibrer. LANDS OF PAST n’a pas eu peur d’être ambitieux tout en privilégiant le feeling sur la démonstration technique. Le chemin est balisé, la mélodie est claire et nette et permet à tout un chacun de s’immerger dans l’univers des français. Difficile de résister à des compositions abouties et inspirées comme « Lost My Mind » ou encore « Dependance ». Ils ont su construire une trame mélodique solide enrichie par petites touches de claviers ici et là qui donnent tout son charme à la musique. Jamais grandiloquent, sans jamais donner de leçon, LANDS of PAST réussi à impressionner par sa simplicité et la justesse de son propos. L’atmosphère est tantôt légère tantôt grave, autorisant ainsi l’auditeur à prendre sa respiration. Techniquement le groupe est au point, le son est bon avec une production solide. Nous pouvons également faire bien des éloges pour la partie vocale, Ilinca Kiss n’en fait pas trop et évite les gimmicks éculés type chanteuse d’opéra.

Sans faire de bruit, LAND OF PAST vient, grâce à ce nouvel album, de se positionner en bonne place sur la scène symphonique nationale. Neverending Story possède toutes les qualités à même de plaire au plus grand nombre. La maturité affichée est assez remarquable et devrait rapidement, nous l’espérons, permettre au groupe de toucher un public beaucoup plus large en Europe.

Oshyrya [08/10]

 

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Autoproduction / 2012

Tracklist (47:51 mn) : 01. Dark Spell 02. Lost My Mind 03. Dependance 04. Night of Death 05. Neverending Story 06. Runaway 07. An Elfik Man 08. Light Under Me 09. Last Breath 10. Musical Box