Oh la belle pochette racoleuse que voice ! Vous allez me dire que cela fait aussi partie de l’imagerie rock (sex & drugs) mais avec ce type de visuel, la cible de cette album est tout désignée. Ce Touch of Sin 2 est né du constat que les anciens opus du groupe, signé à l’époque chez Noise Records, ne sont plus disponibles car le label a disparu et à travers de multiples achats, Universal possède désormais les droits de ces chansons. Et comme Universal s’en fout, les amateurs qui souhaiteraient se procurer ces chansons sont coincés. Donc, en bon business man, Mat Sinner décide de réenregistrer les meilleures chansons en ajoutant trois inédits pour ne pas paraître trop chiche.
Pour mener à bien le projet, le bassiste de PRIMAL FEAR s’est entouré d’une belle équipe et de quelques invités : David Readman (VOODOO CIRCLE, PINK CREAM 69), Erik Martensson (W.E.T.), Tom Naumann (ex-PRIMAL FEAR/SINNER) & Diego Valdez (HELKER). On est jamais mieux qu’entre camarades de label. Les teutons nous présentent des versions modernisées de quelques « tubes » de Sinner. Nous retrouvons ici cinq extraits de Touch of Sin (1985), trois de Comin' Out Fighting (1986), deux de Dangerous Charm (1987), un de Danger Zone (1984) et enfin trois inédits. Vous remarquerez que dans les années 80, les allemands ne chômaient pas avec pas moins d’un album par an. Pour les fans de l’époque il doit être amusant de retrouver ces chansons remises au goût du jour. De nos jours en 2013, bien de l’eau a coulé sous les ponts et il n’y a pas vraiment de quoi s’enthousiasmer. La majorité des compositions sont assez basiques, un bon riff complétée d’une mélodie et d’un refrain le meilleur possible. Les nouvelles chansons sont un peu plus convaincantes tout en restant sur le même schéma, entre hard rock couillu et métal traditionnel à l’allemande.
Bien qu’un peu opportuniste, la démarche proposée par Mat Sinner n’est pas totalement inintéressante. Les fans des premières années pourront prendre du bon temps à l’écoute de ces chansons re-liftées. Les inédits restent sympathiques mais ne justifient pas l’achat à eux seuls. A réserver aux fans du géant blond.
Oshyrya (06/10)
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AFM Records / 2013
Tracklist (49:42 mn) 01. Born To Rock 02. Comin' Out Fighting 03. Bad Girl 04. Knife In My Heart 05. Concrete Jungle 06. Don't Believe A Word 07. Shout 08. Germany Rocks 09. Danger Zone 10. Emerald 11. Blood On The Sand 12. Lost In A Minute 13. Masquerade 14. Heat Of The City
Voici l’album d’un home de l’ombre de la scène rock mélodique/AOR américaine. Guitariste à l’origine, Brett Walker prend le pari d’aller à vingt ans à Los Angeles pour faire son trou dans le musique business west coast. Il joue alors le rôle de musicien de mercenaire de studio et multiplie les apparitions sur scène, à la moindre opportunité. Il chante et compose surtout pour les autres tout en poursuivant dans l’ombre sa carrière solo. Il travaille avec quelques grands noms de la scène rock outre-Atlantique comme Jonathan Cain (BAD ENGLISH) ou encore Jim Peterik (SURVIVOR). Voici son dernier opus solo, Straight Jacket Vacation.
A l’écoute de ce disque on peut aisément comprendre pourquoi Brett Walker a su mettre son talent au service des autres. Il possède un vrai talent pour proposer des titres rock très bien écrits, efficaces et à même de plaire au plus grand nombre. Son rock est très classique mais les mélodies sont bonnes, les refrains accrochent l’oreille et l’auditeur peut vraiment prendre du plaisir à l’écoute de ces chansons. L’américain varie les plaisirs et n’hésitent pas à utiliser intégrer différents styles dans sa musique. Vous trouverez ici une petit couche de rock sudiste, de l’orgue Hammond… En plus d’être un bon compositeur, Brett Walker possède un beau brin de voix, à la fois expressive et puissante. Enregistré en 2012 avec l’aide de collègues batteurs (Pat Leon et Mugs Cain) aux Panic Room Records de Laguna Beach, la production fait honneur à ces chansons avec un son limpide où chacun trouve naturellement sa place.
Straight Jacket Vacation est un vrai bon album de rock US, varié agréable qui comblera les fans de rock mélodique. C’est déjà pas mal.
Oshyrya (7,5/10)
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AOR Heaven – GerMusica Promotion / 2013
Tracklist (53:46 mn) 01. Reaching For The Stars 02. What About You 03. Better Than Goodbye 04. Streetlights Burning 05. I'll Bet It Hurts 06. More Than I 07. Good Enough 08. Waiting For Love 09. I'm Gonna Fly 10. So Happy I'm Cryin 11. Unlucky At Love 12. Someday I'm Gonna Be Famous
Ah, le Canada, ses paysages, ses caribous et un belle scène metal/rock nationale parfois un peu dans l’ombre de son voisin étatsunien. Les plus pointus d’entre vous dans l’histoire du hard rock outre atlantique se souviennent peut-être de SLIK TOXIC qui a connu son heure de gloire au début des années 90. Avec un album, Doin' The Nasty, ils reçoivent plusieurs trophées dans leur pays avant de disparaître sous les coups de butoir de la vague Grunge. Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, le chanteur de SLIK TOXIC, Nicholas Walsh, mène différents projets dans l’ombre comme le groupe REVOLVER avec sa camarade de toujours la bassiste Laurie-Anne Green. A l’automne 2011, ayant un paquet de chansons sous le bras, ils décident de se lancer dans un nouvelle aventure que voici, FAMOUS UNDERGROUND. Un premier album éponyme arrive dans les bacs ses jours-ci.
Dans la lignée des David Lee Roth et Jon Bon Jovi, Walsh propose un rock/métal assez traditionnel parfois assez couillu mais toujours mélodique et catchy. Tout es là comme à la bonne époque des années 80-90, des chœurs sur les refrains (« Dead Weight »), une guitare tranchante et une basse omniprésente. Mais FAMOUS UNDERGROUND ne vit pas que dans la nostalgie et introduit dans sa musique des éléments plus modernes, quelques riffs assez lourds et syncopés (« Bullet Train ») etc… Disons que les canadiens nous proposent un mix entre IRON MAIDEN, MOTLEY CRÜE et AVENGED SEVENFOLD. Les ballades ne sont pas oubliées non plus, l’auditeur trouvera ici à boire et à manger. Si FAMOUS UNDERGROUND parvient à atteindre les radios rock nord-américaine, celles-ci trouveront leur lot de single à diffuser sur les ondes.
Pour conclure, les canadiens ne font pas que de la figuration et offrent quelques bonnes chansons sur ce premier album. Si vous êtes amateurs de hard-rock US des décennies pré-grunges, une pointe de nostalgie pourrait vous saisir et vous faire adhérer. Sinon laissez tomber.
Oshyrya (6,5/10)
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Dust On The Tracks Records – Rock N Growl Promotion / 2013
Tracklist (54:11 mn) 01. Wasteland 02. Overdrive 03. Dead Weight 04. Love Stands Still 05. Forever And A Day 06. Necropolis 07. Wheel Of Misfortune 08. Mommy Is A Junkie 09. On Broken Wings 10. Bullet Train 11. Hell To Pay Bonus alternate tracks: 12. Dead Weight (acoustic) 13. On Broken Wings (reprise)