BLACKFIELD est un groupe de rock alternatif, fondé en 2001 par Steven Wilson et Aviv Geffen. Ce dernier est un fan de PORCUPINE TREE et de Steven Wilson depuis des années et il fait le choix d’inviter le groupe à venir jouer en Israël en 2000. Il fait au préalable connaissance avec Steven Wilson à Londres pour organiser le projet. Le déclic artistique naît de cette entrevue et donne naissance à la première chanson de BLACKFIELD (Open Mind). Trois albums s’enchainent avec régularité: Blackfield (2004), Blackfield II (2007) et Welcome to my DNA (2011). Début 2012, Steven Wilson décide qu'il ne s'investira plus comme avant dans le groupe et laisse Aviv Geffen prendre pleinement les rênes du projet. Il reste présent pour aider son compagnon mais préfère se concentrer sur son groupe et sa carrière solo.
Geffen a ici su s’entourer d’une belle équipe de guests pour lui donner un coup de main. IV présente des performances de Brett Anderson (SUEDE), Jonathan Donahue (MERCURY REV) et Vincent Cavanagh (ANATHEMA). De plus, même hors du groupe, Steven Wilson a assuré le mixage de l’album et il a apporté sa touche personnelle à travers quelques lignes de chant et quelques guitares. Le résultat sonne comme du rock très doux et accessible avec des chansons courtes et imprégnées de beaucoup d’émotions. De subtiles mélodies à la guitares ou aux claviers constituent la base des compositions qui se développent grâce aux talents des chanteurs, Geffen ou ses invités. Cavanagh en particulier fait des merveilles en insufflant une âme à « X-Ray ». N’attendez pas ici de grosses guitares ou quelques accélérations de rythme, le tout est très mignon, presque sucré, de quoi plaire à tous de 7 à 77 ans. Les mélodies font mouche et restent très mignonnes tout au long de l’album. Nous ne sommes souvent pas loin d’un ALAN PARSONS PROJECT ou d’un DAVID GILMOUR.
Gros point noir: la faible durée de IV. La majorité des chansons tournent autour des 2-3 minutes et ce disque se boucle en un peu plus de trente minutes. C’est très limite de nos jours et l’auditeur a franchement de quoi rester sur sa faim. Trois ou quatre chansons de plus n’auraient pas été un luxe, surtout pour le prix d’un album complet.
Oshyrya (07/10)
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Kscope / 2013
Tracklist (31:28 mn) 01. Pills 02. Springtime 03. X-Ray (featuring Vincent Cavanagh – Anathema) 04. Sense of Insanity 05. Firefly (featuring Brett Anderson – Suede) 06. The Only Fool is Me (featuring Jonathan Donahue – Mercury Rev) 07. Jupiter 08. Kissed by the Devil 09. Lost Souls 10. Faking 11. After the Rain
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Mister Patate
Août
23
J’ai cru à une blague en mettant cet album pour la première fois dans le mange-disques. Vraiment, j’étais persuadé qu’Oshyrya et le reste de la rédac avaient bidouillé des morceaux de Black Metal existants pour en faire une bouillie dégueulasse et inaudible, le genre de truc tellement inécoutable et underground qu’il ferait gerber un bouc adorateur de Baphomet. Raté, Apolokia est sérieux. Très sérieux. On ne rigole pas avec le Black Metal. Ça tombe bien, cette bouse ne me donne pas envie de sourire.
Kathaarian Vortex n’a rien pour plaire : son pourri, mix pourri, compositions linéaires. L’argument de vente ? L’orthodoxie. Le jusqu’au-boutisme. Des Trve du Kvlt dans toute leur splendeur. Vous me direz que Darkthrone et Ulver, in illo tempore (ouais, je sais, du latin, ça claque toujours dans une chro de Black Metal, ça fait trop dark), avaient aussi proposé des albums au son dégueu… mais cela n’enlevait rien à la qualité intrinsèque des morceaux. Ici, la qualité du son est proportionnelle à celle des compos. C’est nul. C’est chiant. Ça me donne presque envie d’écouter du Metalcore. C’est dire.
Apolokia aura le mérite de rappeler un principe fondamental : dans le Metal, l’important n’est pas l’étiquette, c’est la qualité. On peut faire du Black de merde, comme on peut faire du Metalcore de qualité.
Mister Patate (1/10)
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My Kingdom Music / 2013
Tracklist (41:26) 1. Consolamentum 2. Post Kristus Daemonolatry 3. In Figuram Baphometis 4. Order of the Nine 5. Malignant Asphyxiation 6. Kathaarian Vortex 7. Signum Satani 8. Coil of Nihilism 9. Pure Imperial Darkness MMXII
Lors de son passage récent en France lors d’une tournée de son projet KLOGR (que l’on prononce Kay – log – are), Gabriele "Rusty" Rustichelli, producteur à ZetaFactory et ancien guitariste de SensAzionE, avait fait part de son envie de développer l’aventure avec un deuxième chapitre, Till You Turn. Bien épaulés par ses compatriotes de TIMECUT, l’italien offre une nouvelle dose de rock/métal alternatif à ses fans.
La musique proposée reste dans la droite ligne de l’album précédent, des chansons très travaillées, directes avec un maximum d’énergie. Géré plus comme un projet que comme un véritable groupe, cet EP a été aussi l’occasion de tisser de nouvelles collaborations: deux chansons ont été produites par Olly (THE FIRE), KLOGR accueille un invité de marque sur l’une d’elle Marco Coti Zelati (LACUNA COIL), une partie du mixage a été assure par Logan Mader (ex-MACHINE HEAD)… Pour compléter les nouvelles chansons, les italiens proposent trois titres live enregistrés lors du Ground Zero Live, le tout premier concert de KLOGR. Dans l’ensemble, Till You Turn tient bien la route. Les compositions sont plus convaincantes que sur l’album, TIMECUT semble avoir insufflé une belle énergie créatrice dans le projet. Souhaitons, en tout cas, que cet élan se confirme avec le troisième chapitre des aventures de KLOGR.
Oshyrya (07/10)
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Zeta Factory – Valery – Replica Promotion / 2013
Tracklist (27:54 mn) 01. King of Unknown 02. Vultures Feast 03. Voice of Cowardice 04. Guinea Pigs 05. Silk and Thorns (Live) 06. Bleeding (Live) 07. Green Star (Live)