oshy_17112013_Rhapsod_o_FirC’est avec une très grande excitation que je vois arriver ce nouvel album of RHAPSODY OF FIRE. Je vais enfin avoir la réponse à une question qui me taraude depuis des années. Fan de la première heure et surtout des premiers albums, je me suis toujours demandé quelle était la contribution de Luca Turilli et d’Alex Staropoli à la magie de RHAPOSDY. Chacun composait beaucoup mais qui apportait ce supplément d’âme qui changeait tout ?

Nous allons maintenant être fixés car après l’excellent album de Turilli (chronique ici) voici le RHAPSODY OF FIRE version Staropoli. Premier élément, le line-up a changé depuis Live – From Chaos to Eternity (chronique ici) avec le départ du guitariste américain Tom Hess. Il ne reste donc que Roberto De Micheli comme champion de la six cordes. Autre élément important dans l’univers des italiens, la visuel reste absolument splendide avec ce dragon superbe, majestueux et inquiétant à la fois. Comme Turilli pour son album, ils sont restés fidèles à Felipe Machado Franco. C’est peut-être un détail pour vous mais pour nous ça veut dire beaucoup.

Une majorité de chansons d'un niveau moyen

Pour être franc, une fois la sympathique intro passée, ma première écoute de cet album a été catastrophique. Je trouvais les compositions molles, peu inspirées et très fades. Après plusieurs écoutes, ce goût amer n’a pas complétement disparu mais je suis un peu moins sévère avec Dark Wings Of Steel. La première composition « Rising From Tragic Flames » tient bien la route, elle reste classique pour RHAPSODY OF FIRE mais après tout c’est ce que les fans attendent. Enfin même si les ressemblances avec un « Holy Thunderforce » par contre font un peu désordre. Ce constat d’impose malheureusement depuis deux ou trois albums, avec ou sans Turilli. L’impression de déjà entendu reste vivace mais ce titre reste efficace et se hisse au niveau des standards du groupe.

La suite se gâte franchement. La majorité des chansons sont d’un niveau moyen, tous les ingrédients de la recette RHAPSODY OF FIRE sont bien là mais le mayonnaise ne prend pourtant pas. Il manque ce côté imparable et hyper catchy qui a rendu ce groupe si séduisant à nos yeux à ses débuts. Les italiens continuent sur la lancées des précédents disques en mode pilotage automatique, sans subtilité ni finesse. Fabio Lione reste solide derrière son micro, on connait son talent. Roberto De Micheli est un excellent guitariste sans aucun doute. Staropoli a su rester humble et ne pas surcompenser en multipliant à l’excès les couches de claviers mais la magie n’est plus là. On croirait parfois entendre un des nombreux groupes qui singent RHAPSODY OF FIRE suite au succès rencontrés par les italiens. C’est dire…

Verdict cruel

Je me doutais de la réponse à l’écoute des flamboyants premiers albums solo de Turilli, mais cette comparaison entre les deux RHAPSODY impose un verdict cruel. TURILLI 1 – 0 STAROPOLI. Alors que Ascending to Infinity a enchanté tout le monde l’année dernière, ce Dark Wings Of Steel déçoit énormément. Pas mauvais, mais juste très moyen par rapport à la concurrence. La paire que forme Alex Staropoli avec son frère Manuel pour la composition de ces chansons n’arrive pas à la cheville de la paire que le claviériste formait avec Turilli. Le guitariste tout seul s’en sort nettement mieux et on comprend maintenant le choix de Nuclear Blast. Je me suis ennuyé à écouter Dark Wings Of Steel et ce coup de mou d’un de mes groupes préférés me rend franchement triste.

Oshyrya (06/10)

 

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AFM Records / 2013

Tracklist (59:36) : 01. Vis Divina 02. Rising From Tragic Flames 03. Angel Of Light 04. Tears Of Pain 05. Fly To Crystal Skies 06. My Sacrifice 07. Silver Lake Of Tears 08. Custode Di Pace 09. A Tale Of Magic 10. Dark Wings Of Steel 11. Sad Mystic Moon