rhap_chliCet album a été enregistré sur la dernière tournée en date de Rhapsody (Of Fire), au printemps 2012 (dont la France: on reconnaît bien l'accent français des « RHAPSODY – RHAPSODY » sur l'introduction de l'album). A en croire Alex Staropoli (claviériste et maintenant Dictateur En Chef du groupe), dans le petit laïus de promotion de l'album : « Nous voulions proposer un album live qui puisse réellement être appelé un album LIVE [« en direct » / « en concert »]. Absolument rien n’a été réenregistré en studio, contrairement à ce que font la plupart des groupes. Pour ma part je recherche toujours la perfection mais dans le cas de cet album live je pense sincèrement qu’il fallait avant tout qu’il sonne ‘live’ et conserve à la fois le jeu du ‘live’ et le ‘feeling’ à 100%. »

Moui, moui, moui. Personnellement, je me demanderai toujours comment on peut faire un seul album enregistré à partir de plusieurs concerts (donc a priori plusieurs qualités de prise de son… et des erreurs et réactions différentes) sans rien retoucher du tout en studio, même pas pour « harmoniser » un peu le tout. D’autant que je trouve la batterie de cet enregistrement bien « stérile ». Mais bon, admettons, disons que c’est une simple affaire de réglages, et que par exemple telle chanson a été enregistrée dans tel endroit, puis telle autre dans tel autre endroit, que sais-je encore.

Il n’empêche que cet album a autant de patate qu’un concert du Nouvel An à Vienne (et encore, là-bas la mode est aux blagues qui viennent réchauffer l’atmosphère depuis quelques années), principalement parce qu’il n’y a aucun dynamisme. Oui on entend quelques pains, les simplifications sont flagrantes (ça permet de confirmer que c’est avant tout grâce au chant que l’on reconnaissait les chansons !)… mais tout ça est d’un froid ! L’intérêt d’un concert, à mes yeux, est principalement son énergie, alors qu’ici tout a tellement été mis « tous boutons à fond » qu’on ne ressent plus aucune montée-descente, ça n’est qu’un flux continu, constant : pour une durée de deux cds, ça manque quelque peu de nuances, dirons-nous. Les simplifications et coupes n’en sont d’ailleurs que plus évidentes. Toujours est-il qu’assez rapidement, ça finit par entrer par une oreille et sortir par l’autre, sans passer par la case « intérêt », qu’il soit positif ou négatif.
(Et puis remplacer la « pause violon » dans « March of The Swordmaster » par des « tut-tut » au clavier (+ sans grand intérêt), franchement !)

Accessoirement, ça confirme l’impression que j’avais en sortant de leur concert au Bataclan : Fabio est un très bon chanteur, l’ambiance était excellente, mais musicalement c’était quelque peu la foire… Souhaitons aux guitaristes de mieux réussir à se mettre en valeur sur de futures compositions, par et pour eux, car ici… entre ces problèmes et ce manque d’ambiance (pour un live + double !!!), cet album est vraiment à réserver aux plus gros fans (voire les plus gros des plus gros fans).

(05/10) Polochon

 

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AFM Records – Replica / 2013

Tracklist (106 minutes) :

CD 1 : 01. Dark Mystic Vision 02. Ad Infinitum 03. From Chaos To Eternity 04. Triumph Or Agony 05. I Belong To The Stars 06. The Dark Secret 07. Unholy Warcry 08. Lost In Cold Dreams 09. Land Of Immortals 10. Aeons Of Raging Darkness 11. Dark Reign Of Fire 12. Drum Solo

CD 2 : 01. The March Of The Swordmaster 02. Dawn Of Victory 03. Toccata On Bass 04. The Village Of Dwarves 05. The Magic Of The Wizard's Dream 06. Holy Thunderforce 07. Reign Of Terror 08. Knightrider Of Doom 09. Epicus Furor 10. Emerald Sword 11. Erian's Lost Secrets 12. The Splendour Of Angels’ Glory (A Final Revelation)