Son : Puissant

Lumières : Abominables

Affluence : Bonne

Ambiance : Très, très metal

Moment fort : L'ensemble de la soirée

A regarder l'affiche de plus près, impossible de ne pas penser au regretté Paris Metal France Festival où les trois groupes de la soirée ont joué. C'est donc dans une ambiance quasi familiale que se remplit le Divan du Monde. Ici, un public de connaisseurs vient se rassasier de thrash, de hard rock et de heavy metal speed dans une ambiance bon enfant.

Copie de Thrashback (12)

Thrashback ouvre le bal. Avec son thrash frénétique, le trio francilien accroche immédiatement l’audience qui répond, dans un premier temps, par un timide pogo. Bénéficiant d'une courte demi-heure, le groupe accélère le rythme. Rapide, efficace et précis, Trashback n'en oublie pas la déconne pour autant. On se croirait revenu à la grande époque où Nuclear Assault et Anthrax squattaient nos platines. L'enthousiasme et le pogo ayant pris de l'ampleur, le public finit sur les rotules.

Copie de Wild Dawn (2)

Avec Wild Dawn, pas besoin d'être clairvoyant pour deviner que l'on va assister à un set carré et sans bavure. Machines de guerre scéniques ayant plus d'une fois fait ses preuves, les Orléanais font headbanger avec frénésie un public entièrement acquis à une unique cause : le ROCK'N'ROLL ! Wild Dawn est efficace ; il ne néglige ni les mélodies, ni les bons morceaux. Le quatuor possède un atout choc : son guitariste. Sans tirer la couverture à lui, Romain Clément est impressionnant d'aisance. En quelques riffs bien sentis, il fait vibrer le Divan du Monde. Mais, ne nous méprenons pas, Wild Dawn est une mécanique bien huilée dont chaque élément est indispensable.

Adx (19)

C'est enfin au tour d'Adx de clore les festivités. Fort d'un dernier album réussi, le quintet est remonté à bloc. « Commando suicide » et « Paracelse », en introduction, en sont la preuve. Le public bouillonne. Le groupe, galvanisé par Julien, nouvelle recrue à la basse, ne met pas une note à côté. Il n'a jamais été aussi en forme ; preuve vivante que c'est dans les vieux pots que l'on fait la meilleure soupe. Adx n'oublie pas ses classiques (« Caligula ») et les joue avec une vigueur réjouissante. Ces hymnes ont résonné jusqu'au bout de la nuit.

Nico