oshy_05112014_MastcastNous allions presque commencer à nous inquiéter ne voyant rien venir de la part des italiens de MASTERCASTLE. A part une exception en 2012, les transalpins nous avaient habitué à sortir un nouvel album chaque année. Nous voici rassurer alors que sort dans les bacs Enfer [De La Bibliothèque Nationale] non pas chez Lion Music mais cette fois chez Scarlet Records. Signalons un nouveau changement de line-up toujours au niveau de la batterie, Francesco La Rosa (EXTREMA) ayant remplacé John Macaluso. Mais l’essentiel est sauf car Giorgia Gueglio et Pier Gonella n’ont l’intention de lâcher de sitôt la barre du navire.

Les italiens ont soufflé le chaud et le froid ces dernières années. Faisant toujours preuve d’un talent certain et de belles qualités techniques, ils avaient souvent tendance à tomber dans la facilité et à jouer petit bras. Premier progrès, la pochette bien que sobre ressemble enfin à quelque chose face aux errements de Dangerous Diamonds et On Fire (chronique ici). Au niveau musical, la recette n’a pas changée depuis les débuts du groupe, voici encore une fois un heavy-métal typée néo-classique sui fait la part belle aux mélodies, aux prouesses guitaristiques de Pier Gonella (NECRODEATH) et au chant de Giorgia Gueglio. Cette dernière est loin d’être la plus douée de sa génération mais elle continue de progresser et offre ici une bonne prestation dans un registre rock mêem si certaines maladresses persistent au niveau de l’accent ou la maîtrise de certaines montées dans les aigus. Je continue cependant à chercher le titre imparable et très fédérateur comme un « Another Flower » sur Dangerous Diamonds. Les compositions tiennent la route mais un certain ennui pointe rapidement le bout de son nez. Ne me demander pas trop la raison de ce titre en français, ce n’est pas la première fois que le groupe utilise notre langue pour le titre d’une chanson. Si j’ai bien compris, ce disque est construit thématiquement autour des différents visages et aspects de la censure.

Il serait malhonnête de ne pas mentionner les progrès notables ont été fait pour rendre les titres plus accrocheurs et éviter l’écueil de la simple démonstration technique. La présence en guest d’Andrea De Paoli (LABYRINTH, VISION DIVINE) fait forcément plaisir à mon petit cœur de fan de speed mélodique transalpin mais à moins d’être, comme votre serviteur, tombé dedans quand vous étiez petit, vous risquez de votre vous ennuyer à l’écoute de Enfer [De La Bibliothèque Nationale]. Il manque encore une fois ce petit supplément d’âme qui permettrait à MASTERCASTLE de franchir un palier sur la scène européenne.

Oshyrya (06/10)

 

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Scarlet Records / 2014

Tracklist (40:23 mn) 01. The Castle 02. Let Me Out 03. Naked 04. Pirates 05. Enfer 06. Straight To The Bones 07. Throne Of Time 08. Behind The Veil 09. Venice 10. Coming Bach