Son : Bon.

Lumières : Des lumières ?

Affluence : Le sous-sol du Klub bondé.

Ambiance : Trve de chez trve.

Moment fort : L'ensemble de la prestation de Mystifier.

Les chances de voir Mystifier fouler le sol gaulois étaient quasiment nulles. Le groupe n'a pas vendu des caissons d'albums. Il est donc resté très confidentiel. Pourtant les Brésiliens sont devenus, au fil du temps, une formation culte. La raison : ils ont été l'un des premiers, à l'instar de Sarcophago, à pratiquer un pur black metal à la brésilienne.

Alors que personne ne misait un kopeck sur eux, certains téméraires ont osé faire venir le trio dans les sombres caves du Klub. Qu'ils en soient remerciés !

Mystifier (Armando)

Mystifier, bien décidé à en découdre avec le public présent, expose sa vision sinistre du black metal : ici tout n'est que haine, peur et désolation. C'est sans aucune concession que Beelzeebubth, guitariste rescapé des débuts, assène un black metal violent, pur et dur. Bon point, pas mal de morceaux sont extraits de Wicca et Göetia.

Mystifier

L'assistance répond présente ; elle flanche sous une tonne de riffs assassins tandis que Diego Araújo vocifère lugubrement. Satisfait d'avoir participé à une soirée mémorable, le public finit sur les rotules.

Nico.