oshy_10052015_Di_AulSous le curieux sobriquet de DI’AUL se cache un groupe formé en septembre 2010 à Pavie en Italie de la rencontre entre quatre musiciens passionnés et fervents amateurs de douceurs Groove, Stoner et Thrash Metal. Après des mois de travail ils trouvent le bon équilibre, une chimie subtile entre heavy métal classique et atmosphères doom. Les transalpins continuent de progresser et enregistrent un premier EP, GV 12.31, tout en continuant à saisir toutes les opportunités possibles de se présenter au public sur scène. En 2012, ils sautent le pas et enregistre un premier album, And Then Came The Monsters. Les voici de retour avec un second opus, Garden Of Exile.

On ne change pas une recette qui gagne et DI’AUL nous offre encore une fois une série de chansons foncièrement rock. L’auditeur se voit ainsi immerger dans une ambiance lourde, brute et râpeuse qui possède un certain charme froid et hypnotique. Le son de guitare s’avère très épais et vous collera à la peau pour le meilleur et le pire. Les lignes mélodiques s’avèrent assez simples mais elles véhiculent pourtant énormément d’émotions. Le propos n’est franchement pas très joyeux et vous ne risquez pas de retrouver un moral au beau fixe après l’écoute du disque. Amateurs de doom dépressif, vous devriez trouver certains charmes à DI’AUL. De grosses responsabilités reposent sur Cosimo A. Cinieri qui officie derrière le micro. De sa voix grave, il doit donner sens à ce maelstrom poisseux et s’en tire plutôt bien. La section rythmique basse/batterie apporte leur pierre à l’édifice et renforcent encore ce sentiment oppressant qui nous saisit chanson après chanson.

Garden of Exil n’est pas un album facile et nombreux sont ceux qui peineront à apprécier un séjour dans ce marais humide et poisseux. Et le fond et la forme sont en parfaite cohérence, la production est assez directe et râpeuse, sans chichis ni effet qui viendrait adoucir la dureté crue du propos des italiens. Chaque écoute a été une épreuve et n’a pas laisser des souvenirs très positifs dans mon esprit. Les dépressifs de tout poil vont adorer…

Oshyrya (06/10)

 

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This Is Core Records / 2015

Tracklist (46:53 mn) 01. Till 24 02. Born in Black 03. Mistery Doom 04. In the Wood 05. Reborning 06. Funeral Blood 07. Black Snake Voodoo 08. The Fallen 09. The Beast