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01. Pour quelqu’un qui découvrirait le groupe avec ce nouvel album, que pouvez-vous nous dire vous concernant ?

Mitchell Allred : Si tu aimes le rock de la fin des années 70 et des années 80 et le heavy métal en général, il existe de bonnes chances que tu apprécies DOGBANE. Si tu regrettes le temps ou les chansons racontaient de véritables histoires, quand la musique était organique et pas passé par le mix pro-tools, il existe de bonnes chances que tu apprécies DOGBANE.

Si tu regrettes le temps des chansons accrocheuses, qui mêlent lourdeur et mélodie, il existe de bonnes chances que tu apprécies DOGBANE. Si tu penses qu’il est normal que tu comprennes ce que chante le chanteur, il existe de bonnes chances que tu apprécies DOGBANE. Si tu es fan d’un style de méta traditionnel patiemment construit par les pères fondateurs du genre, donnes nous une chance et écoutes ce que nous proposons.

Jeff Rinehart: Les gens qui nous écoutent perçoivent différentes influences au sein de nos chansons. Bien sûr nos influences sont clairement ancrées dans les années 80, nous ne copions personne, nous sommes tout simplement un groupe qui mêlent toutes ses influences et les assume pour proposer une musique passionnée qui nous plait à nous en premier lieu. Tu risques de connaître un vent de nostalgie à notre écoute mais notre propos reste varié entre doom, métal traditionnel et NWOBHM, le tout mélangé dans un son unique qui est celui de DOGBANE.

 

02. Si vous deviez résumer le groupe en trois mots, quels serait-ils et pourquoi ?

MA : Je dirais Heavy, diversifié et véritable

JR : Je dirais Heavy, riffs et accrocheur. Nous avons délibérément choisi l’approche avec des guitares jumelles qui rappellent les groupes de métal traditionnels et la NWOBHM, avec des mélodies vocales puissantes et des rythmes accrocheurs.

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03. Quelle était votre idée, votre ambition au moment d’entamer le travail sur votre nouvel album ?

MA : Mon objectif personnel était d’éviter la malédiction redouté du deuxième opus. Nous avons posé de bonnes et solides fondations avec notre premier disque, Residual Alcatraz. Et puis la catastrophe a frappé. L’un de nos membres fondateurs, David Elleburg, a disparu suite à des complications liées à une attaque cardiaque.

Le groupe s’en trouvait alors dévasté et nous avons donc été rayé des listes par beaucoup de gens. Tout ce que je voulais, c’était produire un album, qui même s’il n’avait pas été meilleur que le premier, aurait rendu dans tous les cas David fier et je pense que nous y sommes arrivés.

JR : C’était le deuxième album du groupe mais le premier pour moi. Pour moi, l’idée était de trouver ma place dans le groupe en tant que compositeur et pousser des chansons qui en même temps assurait une continuité avec le premier disque et le surpassait en terme de qualité.

 

04. Que peux-tu nous dire de la composition et de l’enregistrement de cet album ?

MA : Enregistrer s’avère toujours être un processus long et ardu. Nous avons passé la plus grande partie de l’année à terminer la composition et l’enregistrement de When Karma Comes Calling. Nous avons de la chance car nous sommes capable d’enregistrer dans le studio de notre bassiste Kevin.

Bien sûr quand tu produis toi-même ta musique tu n’as personne d’autres à blâmer à part toi quand les choses ne tournent pas comme elles le devraient. Cependant, cela nous retire quand même une certaine pression car tu travailles selon ton cadre temporel. Et cela s’avère essentiel car nous avons tous une famille et un travail tout au long de la semaine.

JR : La composition de When Karma Comes Calling a debuté en 2012. Au moment où j’ai rejoint le groupe, les structures de base et les arrangements de trois titres étaient finalisés et je pouvais directement les apprendre. Et puis d’avril 2013 à avril 2014, nous avons tous travaillé pour fournir les 6 chansons nécessaires. Bien qu’étant le membre le plus récent du groupe, j’ai été encouragé à contribuer puisqu’il s’agit d’un processus collectif chez nous, nous le monde apporte sa pierre à l’édifice.

Donc j’étais prêt et heureux de pouvoir contribuer aux paroles et à la musique de trois chansons et la musiquez pour deux autres. Cet effort collectif prend ici toute son efficacité et nous permet de balayer de beaucoup d’idées. En ce qui concerne les sessions d’enregistrement elles-mêmes, puisque nous travaillons tous, cela se concentrait surtout les dimanches et les soirs en semaine quand cela était possible afin de tenir les objectifs que nous nous étions fixés. Les parties de batterie ont été mises en boite de mi-avril à mi-mai.

Il nous a ensuite fallu ensuite deux ou trois semaines pour répéter en prévision d’un gros show en compagnie d’un groupe culte local, CONFESSOR AND FALSE PROPHET en juin 2014. Ensuite nous nous sommes enfermés sans être plus dérangés pour enregistrer les guitares, la basse, le chant et même ajouter ici et là des touches de claviers pour accentuer les ambiances. Tout a été terminé à la fin de septembre 2014.

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05. Quels sont vos attentes et vos espoirs pour le groupe ?

MA : Nous voulons tous simplement continuer à advancer. Nous n’avons aucun rêve de grandeur mais nous sentons que nous avons une marque à laisser. Nous voulons progresser musiclament faire des concerts et faire ce que nous aimons le plus. Musicalement, cela représente aussi notre vie. Nous nous ne faisions pas cela au sein de DOGBANE, nous le ferions ailleurs, mais c’est ici que nous nous sentons chez nous.

JR : Continuer à écrire de la musique qui évolue et progresse par rapport aux albums précédents. Nous voulons apposer notre marque sur cette musique tout en assurant de grandir. Nous voulons rester un groupe de scène solide, qui peut-être un soutien solide pour des groupes d’envergure nationale ainsi que participer à des festivals. Nous travaillons tous et avons des familles, donc personne ne cherche à faire cela à temps complet, mais avec l’age et l’expérience vient d’adage : « travailler plus intelligemment pas plus durement ».

 

Et enfin "Le Quizz De Metal Chroniques Quizz" pour terminer cette interview

01. Quelle est ta chanson préférée (tous artistes, époques…) ?

MA : C’est presque impossible de répondre à ça. Cela changerait à tout moment selon la période de la journée et mon humeur. Cependant, je suis convaincu que THIN LIZZY est peut-être le plus groupe de tous les temps, donc aujourd’hui je mentionnerais ce groupe. Pour une chanson préférée, la problématique reste la même, mais puisque tu me le demandes, je dirais « Cowboy Song ».

JR: Comme Mitch cela me parait extrêmement difficile. Cela dépend de mon humeur et je fonctionne par phase. Sur chacun de des albums que j’ai acheté j’ai une chanson préférée, c’est bien pourquoi j’en ai fait l’acquisition. Donc pour te faire plaisir, je dirais « A Mansion In Darkness » de KING DIAMOND sur l’album Abigail.

Les thèmes des harmonies de guitares et des lignes de chant possèdent un beau charme, hanté qui reste l’une des marques de fabrique du travail de KING DIAMOND et te permet de t’immerger dans l’histoire racontée. Tout s’imbrique et se juxtapose parfaitement bien.

 

02. Premier album acheté ?

MA: Le premier album qui m’a fait vibré m’a été donné par un cousin. C’était Dynasty de KISS. Ce disque a ouvert la voie pour moi. Le premier que j’ai acheté fut The Last in Line de DIO.

JR: Le premier album acheté a probablement été l’album solo de Gene Simmons (KISS)

 

03. Dernier album acheté ?

MA: J’étais dans un magasin de disque et livres à Greensboro N.C. il y a un mois de cela à fouiller la section métal. J’ai trouvé la réédition publiée par Megaforce Records en 2005 du Heavy Metal Maniac d’EXCITER. Ma version originale en cassette a du puis longtemps été épuisée et donc je n’ai pas hésité. Il s’agit d’un album classique de ma jeunesse, et je ne pouvais quitter le magasin sans lui.

JR: Il s’agit de NOVEMBERS DOOM, Bled White.

 

04. D’où est venue l’étincelle qui t’as donné envie de devenir musicien ?

MA: Cela date de mon plus jeune age. Je me souviens regarder à la télévision une performance d’Elvis Presley puisque j’étais un enfant qui a grandit dans les années 70. L’état de transe qu’il parvenait à créer sur le public a captivé mon attention comme enfant. Et j’ai donc su alors que contre vents et marées, je devais devenir musicien.

JR: Je me dois de dire que plus que tout, mon frère a allumé en moi ce feu et m’a poussé à apprendre et jouer de la guitare. Nous avons toujours eu une petite compétition entre nous tout en maintenant un respect sain et cette rivalité amicale nous a permit de rester concentrés pour devenir encore meilleurs. Jusqu’à aujourd’hui, nous continuons à faire écouter l’un à l’autre nos chansons pour avoir le retour de l’autre et ainsi maintenir ce respect et de soutien mutuel.

 

Tous nos remerciements à DOGBANE et Scott (ClawHammer PR)

 

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