oshy_01062015_Gravey_JohnnyL’aventure des GRAVEYARD JOHNNYS débute en 2008 et donne rapidement naissance à un premier EP autoproduit et autofinancé, Streetblocks and City Lights. Histoire de battre le fer tant qu’il est chaud, le trio s’engage alors sur les routes britanniques et saisit toutes les opportunités de jouer également en Europe et en Scandinavie. Malgré de multiples changements de line-up, ils enregistrent en 2011 un premier véritable album, Songs From Better Days. Après avoir trouvé la perle rare en la personne du guitariste Callum Houston, les prestations continuent de se multiplier chez nous mais également outre-Atlantique avant que ne vienne le temps de retourner en studio. Voici le résultat de tout ce travail et de toute cette expérience scénique accumulée: Dead Transmission.

Comme bien souvent, ce disque promet une expérience courte mais intense via dix chansons rapides et optimisées pour frapper d’entrée. Avec ce mélange old-school entre Punk Rock et Rockabilly, GRAVEYARD JOHNNYS tente, un peu à l’image d’un VOLBEAT, de réhabiliter cette musique du passé en lui donnant un coup de jeune. Dès les premières secondes de cet album, le groove et l’énergie développés tout le long d’un « The Poison » surprend positivement et donne une furieuse envie de secouer la tête et taper du pied. La section rythmique s’en donne à cœur joie aux côtés de la guitare. Le tout donne un côté joyeux et dansant loin d’être désagréable. Le son et la production s’avèrent être assez brut mais cela ne nuit pas à l’ensemble. Ajoutez à cela la prestation réussie de Joe Grogan derrière le micro et vous obtenez un joli concentré d’adrénaline. Les compositions se veulent courtes allant directement à l’essentiel sans dépasser la barre des trois ou quatre minutes. Et malheureusement dix chansons plus tard, vous obtenez un album qui finit par ne pas dépasser les trente-deux minutes. Cela fait un peu chiche, nous n’aurions pas craché contre un ou deux titres supplémentaires.

GRAVEYARD JOHNNYS nous invite à un voyage nostalgique via une l’appropriation modernisée des sons et gimmicks populaires dans les années 50. Loin de faire vieillot, Dead Transmission sonne bien et devrait provoquer un large sourire sur le visage de bien des fans de rock. Si vous êtes fan de THE HIVES, d’Eddie Cochran voir des SEX PISTOLS vous devriez jeter un coup d’œil à cet album.

Oshyrya (07/10)

 

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Bomber Music / 2015

Tracklist (32:00 mn) 01. The Poison 02. For Tonight 03. Dead Transmission 04. Because of You 05. One Day or Forever 06. Ready to Roll 07. I Won't Wait 08. Compromise 09. Mothers 10. Little Witch