oshy_02102016_dus_bow_jokiLes amateurs de rock n’roll endiablé, tendance glam, peuvent remercier la Scandinavie et en particulier la Suède tant ce pays semble, à lui tout seul, faire avancer leur cause en Europe. Après avoir atteint les sommets dans les années 80 et 90, le genre ne cessait de décliner et avançait à l’aune des années 2000 sur un rythme moribond. Cette passion toute scandinave a de quoi surpendre mais elle ne semble pas se tarir.

Nos rockeurs du jour se nomment DUST BOWL JOCKIES et ils voient le jour en 2011 avant de rapidement sortir un premier opus l’année suivante, Cockaigne Vaudeville. Histoire de mettre tous les atouts de leu côté, ils n’hésitent à faire appel à des grands noms pour les aider au niveau de la production : Nicko DiMarino et Beau Hill (ALICE COOPER, TWISTED SISTER, EUROPE…) s’engagent dans l’aventure. Avec cette carte de visite, ils se produisent sur scène un maximum et écument toutes les scènes européennes prêtes à les accueillir. Il faut attendre quatre années pour découvrir la suite de leur aventure. En février dernier, un premier single est publié avant que ce second album ne voit le jour quelques mois plus tard.

Consciemment ou pas, faire le choix d’un album éponyme n’est jamais anodin. C’est l’occasion de réaffirmer l’identité du groupe et d’enfoncer le clou. DUST BOWL JOKIES n’est pas venu amuser la galerie et propose ici dix nouvelles compositions rock, directes et sans fioritures. Dans un format assez court, histoire de maximiser la potentialité de leur passage en radio, les suédois enchaine les riffs et les mélodies accrocheuses. Rien de bien compliqué ni de très original sous le soleil, on sent le savoir-faire et l’application méticuleuse des bonnes recettes. Vous trouverez allégrement sur ce disques de quoi taper du pied et (un peu) secouer la tête mais l’impression de déjà entendu s’imposera également d’elle-même. A part le chant un peu criard et vite saoulant d’Alexx nous sommes sur un champs déjà maintes fois labouré.

Avec ce disque, DUST BOWL confirme les bonnes dispositions affichées sur Cockaigne Vaudeville. Ils savent y faire et le travail proposé reste très honnête. Maintenant, avec un peu de recul, vous ne trouverez pas ici de quoi vous relever la nuit. Autant rester sur les classiques du genre ou s’intéresser à des groupes plus établis comme HARDCORE SUPERSTAR ou DOLLHOUSE.

Oshyrya (6,5/10)

 

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Rodeostar Records – SPV / 2016

Tracklist (42:01 mn) 01. Mama Cocha 02. The Moon Hanger Grove 03. Borderland 04. Old Fashioned Country Canvas 5. Pink Flamingos 06. Rawbone 07. Bad Juju 08. Hogs n Heifers 09. Son Of The Sun 10. Lulu