2016 s’écoule comme les années précédentes, avec elle on va très certainement retrouver son lot de poncifs inhérents à notre cher Metal. Quand je dis « très certainement » je joue un peu au con et fait régner un climat de suspens, histoire de rajouter quelques caractères de plus à cette chronique dont la rédaction m’est déjà très pénible et bordèle je n’ai pas encore attaqué la présentation du groupe… 

Comme vous devez le pressentir à la lecture de cette introduction, l’écoute de Scent of the Buried m’a été assez difficile. Pour resituer le contexte, Internement est une formation suédoise regroupant deux musiciens au curriculum vitae mega chargé : Kennet Englund batteur de son état qu'on retrouve également aux seins des line ups de Centinex, Moondark, Uncanny, Demonical (live), Dellamorte, Subdive, ex-Katatonia (live) ainsi que Johan Jansson à la guitare et au chant qu'on retrouve également dans Moondark, Regurgitate, Uncanny, Dellamorte et c'est aussi un ex-Centinex, ex-Demonica et ex-Entombed A.D. Interment est en activité depuis 1988 si on prend en comptes sa première incarnation sous le nom de Beyond avec lequel il a sorti une démo en 1990 Birth of the Dead. Le groupe a sorti par la suite entre 1991 et 2007 une série de démos dont Conjuration of the Sepulchral (2007) qui fut assez bien reçue en plein boom revial Swedish Death Metal. Ce n’est qu’en 2010 que Into the Crypts of Blasphemy le premier album de Interment voit le jour. Un album qu’il m’avait été donné d’écouter à l’époque et qui était pas mauvais sans toute fois mettre réellement sur le cul ! 
 
Faut-il vous rappeler que dans le milieu et la fin des 2000s, ce courant est revenu à la mode par le biais de différents projets comme en tête de proue, celui de la dream team suédoise de Bloodbath ou celui de Chaosbreed dans lequel ont retrouvait des ex et d’actuels  Amorphis, Barren Earth voire celui de Decomposter qui regroupait quant à lui des membres de Finntroll et Ajattara. A cette période nous avons aussi assisté à une tripoté de reformations de Seance en passant par Entrails ou à de nombreuses ré-éditions de démo de formations éphémères étant en activité dans les 90s et cette scène Swedish Death Oldschool comme Nirvana2002.

Bon pour en revenir à Scent of the Buried, il est annoncé qu’il sera disponible le 16 avril prochain via Pulverised Records (site ici) mais nous l’avons reçu depuis un petit moment à la rédaction et je tente de l’écouter sans relache depuis deux semaines maintenant. Je ne sais pas si c’est par ce que j’ai trop écouté de Death Metal Oldschool à la mode suédoise ou si c’est que ce skeud ne casse réellement pas trois pattes à un canard, toujours est-il que je me suis littéralement fait chier ! Pourtant les morceaux sont assez directs et variés dans leurs tempos. Mais les plans exposés sur la totalité de l’album ont tous été mainte fois usés jusqu’à la moelle ! La production est typique du courant et je n’ai en revanche aucun grief en ce qui la concerne. Il faut donc simplement croire que la magie n’opère plus sur moi et que 13 annés d’écoutes intensives des formations citées plus haut mais également d’autres comme les jeunes loups de The Dead Goat  (dont je vous recommande grandement l’écoute du premier album de 2012 en streaming ici vous pourrez ainsi comparer avec Scent of the Buried et comprendre ce qui parvient à me captiver dans le genre) ont eu tendance à me blaser de tout ce qui se fait dans le même genre.

Un album que je vais vite oublier car j’en ai absolument rien retenu si ce n’est que ça m’a donné envie d’écouter du Dellamorte, du Entombed ou des formations que je cite dans cette chronique. Je vous laisse donc être seul juge, pour moi c’est niet et je passe vite à autre chose !

FalculA (05/10 pour l’encre et le copie)


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iel (un morceau est disponible en streaming) 


Tracklist (39:39) :  01 Death And Decay 02 Sinister Incantation 03 Chalice Of Death 04 Repugnant Funeral 05 Scent Of The Buried 06 Rise Of The Dead 07 Unholy Upheaval 08 Dawn Of Blasphemy 09 Skull Crushing Carnage 10 Nailed To The Grave.