Son : Bon.

Lumières : Correctes.

Affluence : Le Klub est rempli.

Ambiance : Attentive.

Moment fort : « Collectionneur de poupées » et sa neige carbonique.

Ce soir, Wormfood fête la sortie de son dernier opus, L’envers, décadent et outrancier. Le Klub est rempli, prêt à en découdre avec le quatuor. Après un set electro/goth/metal interminable, la représentation peut enfin commencer.

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La petite salle est tout de suite plongée dans une ambiance feutrée, très raccord avec l’atmosphère dégagée par L’envers. El Worm (chant) et ses acolytes impressionnent. Ils sont parfaitement en place ; le niveau musical est élevé ; les nouveaux morceaux passent tout seul (« Poisonne », « Serviteur du roi »). On a l’impression de les connaître depuis toujours. « Collectionneur de poupées » s’avère être le grand gagnant de la soirée avec son refrain imparable repris par l’assemblée. Le chanteur surjoue son rôle et pourtant ça fonctionne à plein tube. Les morceaux du lugubre Posthume (« Troubles alimentaires », « Passage à vide ») sont, quant à eux, de retour ; niveau sensation, le malaise est palpable. L’affaire se clôture, pour votre serviteur, par le tube « Le vieux pédophile » durant lequel le public éructe de joie et fait un triomphe à ses héros.

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Grandiloquent, Wormfood est un groupe à part. La demi-mesure n’est pas possible : on adore ou l’on déteste. L’envers est sans conteste son meilleur album ; celui qui lui amènera, on l’espère, un maximum de courtisanes et de courtisans. Mais une chose est certaine, le groupe ne laisse pas indifférent. Ce soir, il l’a encore prouvé avec talent.

Nico.