Power Prog & Metal Fest à Mons (Belgique) – 30/04/2011
Posted by PolochonMai 5
Réveil aux aurores pour ce festival : 5h15 le réveil sonne, 6h45 départ de l’appartement, 7h45 départ théorique en voiture… 8h et des poussières dans les faits, le temps de régler quelques broutilles administratives (ne perdez pas votre permis de conduire dans un déménagement, jamais, on ne vous dira jamais deux fois la même chose sur les démarches à faire après !) La route n’est pas des plus faciles, parce qu’il y a un peu de monde mais surtout parce que c’est un festival de poids lourds qui se doublent, de voitures à 110km/h sur la voie du milieu, etc… : vive les week-ends chargés. Nous arrivons à Mons à 11h30, le temps de récupérer l’appareil photo de Patate qui n’a peur de rien (j’aurais pu le lui ruiner son reflex, eh !) et direction le centre ville vers l’auberge de jeunesse… et une petite pause déjeuner avant le gros effort de l’après-midi : de la musique en quasi-continu jusqu’à 1h du matin, fiesta !
Avec toutes ces largesses de « festival en charentaise », nous arrivons alors que NIGHTMARE entre en scène. Je ne vais pas m’éterniser sur eux : en soit ça devrait me plaire, leur style correspond tout à fait à ce que j’aime en général, ils jouent bien etc., mais je ne sais pas, je n’arrive jamais à accrocher. Peut-être à cause d’un côté trop sérieux dans leur manière de jouer de la musique, dans leur attitude… peut-être. Ils se démènent sur scène, une reprise de « Holy Diver » en hommage à Dio de bonne facture, le public les soutient bien… et pour ma part je reste tranquillement au fond, ça me fera une petite introduction en douceur.
Set-list de Nightmare: indéterminée.
Moment comique à la toute fin de Nightmare ou juste avant le groupe suivant : J’avais envoyé un sms à un autre membre de Metalchroniques, qui avait fait le relais pour me passer cet appareil photo, parce que je n’arrivais pas à enclencher la moindre photo. Je finis par me demander si l’objectif de l’appareil n’aurait pas un problème : a vue de nez rien, il y a certes la marque à l’avant mais… *pause* « Il y a la marque à l’avant »… ‘Vindieu, il y avait un cache sur l’objectif ! Sur l’objectif d’un reflex ! Le truc improbable et à ne jamais vérifier quoi, pas comme si c’était complètement habituel histoire de protéger les objectifs !
*Envoyez les vannes et les tomates, pas de problème, j’assume toutes mes âneries et surtout les plus idiotes !*
Direction la scène opposée pour le groupe suivant : ce festival a en fait lieu dans une sorte de grand hangar en longueur, avec une scène à chaque extrémité. Ce qui permet aux groupes de se suivre très rapidement : quand un groupe finit sur une scène, le suivant commence sur l’autre cinq minutes après. D’où aucun temps mort dans la journée !
Enchaînons avec le premier groupe inconnu de la journée : MIND KEY.
Ces espagnols, d’après ce que j’ai cru comprendre, officient dans ce que j’appelle « le heavy-prog gentillet ». Dans le sens où c’est recherché, certes, mais pas non plus d’une complexité absolue. Un peu à la Symphony X, si vous voulez un exemple (le côté symphonique-plan-plan en moins, quand même). J’ai bien aimé, rien d’exceptionnel mais c’est bien fait, et ils y mettent du coeur. Le public belge semble prôner le « tout blanc ou tout noir » : ça réagit certes bien entre les morceaux, mais pendant… s’il n’y avait pas les trois espagnols tout devant, ça serait sans doute assez mort. Mais bon, il faut aussi dire que les rangs sont beaucoup plus clairsemés que pendant Nightmare, qui avait très bien rempli sa moitié de salle : beaucoup de gens ont visiblement choisi d’aller faire une pause emplettes/buvette/sieste.
Set-list de Mind Key: indéterminée.
[Photos de Mind Key.]
Deuxième groupe inconnu de la journée, peut-être des locaux puisqu’ils parlent français : RESISTANCE.
Pour faire court : je reste pendant quelques morceaux histoire de prendre des photos, puis j’effectue un repli stratégique vers la scène opposée histoire de m’asseoir en attendant le groupe suivant. Ce qui me permet aussi de reposer mon dos (le reflex commence à peser, ne pas oublier que j’ai un dos en papier mâché…) tout en regardant Resistance de loin, des fois que… mais non. Parce que c’est du (je-ne-sais-quoi)-core. Et je suis totalement imperméable à ce genre de musique. Ils avaient des copains sur le côté de la scène qui étaient à fond dans le truc, s’improvisant une fosse à cinq ou six, c’était marrant à voir. Le reste du public n’a pas l’air d'accrocher beaucoup plus que moi, il faut dire que si tout ce qui est metal-core est très apprécié en Belgique, le reste de l’affiche de ce festival est beaucoup plus mélodique : pas sûre que le public présent corresponde à la cible de ce groupe, à de rares exceptions près. Pour ma part en tout cas, impossible de vous dire s’ils étaient bons ou non, je ne sais pas juger ce genre de musique.
Set-list de Resistance: indéterminée.
[Photos de Resistance.]
J’avais prévu d’aller voir de la séance de dédicaces d’Hammerfall prévue à cette heure, je n’avais rien à leur faire signer mais parfois les groupes amènent des broutilles à signer, pour les étourdis comme moi… mais en vérifiant le planning (répété un peu partout dans la salle, pratique), je remarque que ça a été reporté… et aucun nouvel horaire ne sera jamais donné : enchaînons avec le troisième et dernier groupe inconnu pour moi, à savoir EMPYRIOS.
Je ne sais pas trop comment se définit leur style, sur le moment j’ai pensé « Mind Key en plus extrême, sans doute un peu plus tarabiscoté aussi. » Dans tous les cas ça m’a bien plus, j’ai beaucoup aimé leur énergie… sauf pour le chanteur : ça sert à quoi de monter sur scène si c’est pour ne -jamais- regarder le public ? Certes le bassiste et surtout le guitariste faisaient très bien le travail de « allez public, réponds public ! », mais cette attitude à toujours regarder en l’air, sans arrêt faire des tours sur soi-même etc. était très désagréable, il donnait l’impression de répéter chez lui… au lieu d’être sur une scène pour défendre sa musique. Le public est encore un peu clairsemé et brille toujours par ses réactions « tant que je n’adhère pas à 100% je ne réagis pour ainsi dire pas », mais ça se remplit petit à petit.
Je crois que c’est pour Empyrios que j’ai vu « la présentatrice des groupes » pour la première fois : juste avant qu’un groupe n’entre en scène, elle lisait un petit papier où étaient résumés en quelques lignes la carrière et l’esprit de ce groupe. C’était parfois dit de manière assez pompeuse, mais je suppose que ça avait été lu voire écrit donc avalisé par les groupes : ils assument. Et au moins comme ça « les petits nouveaux » dans le public pouvaient savoir qui jouait sans avoir à déchiffrer la bannière derrière !
Set-list d'Empyrios: indéterminée.
[Photos d'Empyrios.]
Il est temps de commencer à aborder les groupes connus, avec VANDEN PLAS :
Petit moment de frayeur en arrivant : eh ?! Ils sont entrés en scène à la seconde où Empyrios finissait son concert ou quoi ?! Mais en fait non, sitôt un morceau express expédié, ils repartent en coulisse en nous disant « à tout à l’heure » : ils se sont occupés eux-mêmes et en groupe de leur balance, en gros.
Quoi qu’il en soit : là encore, c’est un groupe qui a tout pour que j’y accroche… mais je n’arrive jamais à apprécier. Passons sur le fait que je n’ai jamais compris comment on pouvait les qualifier de « prog » (franchement…), c’est juste que… je pense qu’il y a un côté trop froid, trop calculé dans leur musique : ça ne parle pas du tout. Même pour les musiciens, le seul qui paraisse à peu près sincère dans son attitude est Andy Kuntz, le chanteur, encore que je n’arrive pas vraiment à accrocher à sa voix. Pourtant le public se masse à nouveau devant la scène, participe bien (pour des belges qui en sont encore à se chauffer…), et en effet musicalement c’est efficace… et pourtant, en ce qui me concerne , ça rentre par une oreille et ressort par l’autre. Je finis par décider d’aller m’asseoir devant la scène opposée à nouveau, où je bénéficie de toute manière encore d'une très bonne vue sur la scène où joue Vanden Plas.
Set-list de Vanden Plas :
Postcard To God
Scar Of An Angel
Holes In The Sky
Cold Wind
Frequency
Christ 0
Silently
[Photos de Vanden Plas.]
Edguy n’ayant pas confirmé sa séance de dédicaces (annoncée comme « sous réserve d’acceptation par le groupe ») qui allait tomber en plein milieu du concert de RAGE, je peux consacrer toute mon attention aux allemands :
Je n’attendais pas grand chose de ce concert, parce que généralement quand je les vois… je m’ennuie ferme. Je ne les avais pas vus depuis que Mike Terrana a quitté le groupe ceci-dit… pour ne pas dire que je me rappelle son départ du groupe en remarquant que ce que j’entends à la batterie ne ressemble pas à ce dont je me souviens de son style… mais d’ailleurs ça n’est pas lui ! C’est le gars de Silent Force ! Pourquoi que ce groupe ne fait plus rien d’ailleurs, scrmbl de scrmbl !!! *mes excuses pour le hors-sujet*
Au final… ça sera ma première séance de sérieux headbanguing du festival. C’est bien joué, pas si simple que ça et pourtant bougrement efficace, un très bon son (…ça change des fois où j’entendais surtout/seulement la batterie à leurs concerts…), excellente attitude des musiciens : tout pour me plaire ! J’avais tendance à les éviter dès qu’ils passaient quelque part, maintenant je me précipiterai pour retourner les voir.
Je m’étonne que la foule, pourtant assez compacte au début du concert, devienne sacrément éparse à la toute fin… les gens semblent prendre l’habitude de partir vers le milieu du dernier morceau d’un groupe histoire d’avoir une bonne place pour le groupe suivant, cette fois-ci ça a commencé dès l’avant-dernier (voire avant-avant-dernier) morceau… Pourtant, vu la réaction, ça plaît… boah, j’ai oublié qui suit de l’autre côté, mais vu ce qui reste à l’affiche ça ne peut pas être un mauvais groupe !
Set-list de Rage :
The Edge of Darkness
Soundchaser
Hunter & Prey
Drop Dead
Empty Hollow
Set This World On Fire
Down
Higher Than The Sky
[Photos de Rage.]
*regard rapide vers l’autre extrémité de la salle dès que Rage commence à saluer*
Ah oui, c’est quand même déjà bien plein derrière…
Mais je ne remarque pas de bannière, il y a quoi sur les côtés de la scène…
…
Woh purée, le logo utilisé par Gamma Ray pour son album (et sa tournée) acoustique !
*5ème vitesse enclenchée pour foncer droit vers l’entrée des photographes, tout obstacle étant pulvérisé sans le moindre regret !*
GAMMA RAY commence en retard, apparemment à cause d'un « problème technique », mais pas plus de cinq minutes :
Petite remarque préalable : prendre des photos d'un groupe en ayant une moitié de cerveau concentrée sur les poses et prises de vue pendant que l’autre s’occupe de la musique histoire de chantonner en coeur, c’est quand même grandiose.
Deuxième remarque préalable : Une entrée en scène 100% repompée sur celle de X Japan (et pas juste inspirée hein, vraiment complètement repompée, avec un version simplifiée d’Amethyst sur laquelle parle une demoiselle avec une voix suave, pour une très courte biographie puis la présentation des musiciens et un « The Rays, The Rays, The Rays… » qui s’efface petit à petit), j'aime ces petits clins d’oeil !
(Il faut dire qu'X Japan avait fait la première partie de Helloween en 88 ou 89, juste avant que Kai ne quitte le groupe… mais pas d'Amethyst ou d'entrée en scène pompeuse à l'époque, les membres de X étaient beaucoup moins « rôdés », et ils n'avaient pas énormément marqué les esprits!)
J’adore ce groupe (je veux dire : j’ADOOOOOORE ce groupe), et j’ai adoré ce concert. D’autant qu’ils ont joué une set-list avec pas mal de raretés, vu le peut de temps qui leur était imparti. Je me suis fait mon petit délire sur « Men, Martians and Machines », sur laquelle j’ai tendance à brailler « men, mushrooms and machines » (pourquoi des champignons ? j ’en sais rien, je sais juste que ça m’amuse !), etc. Petits bémols : Kai (guitariste-chanteur) avait… les yeux éteints ? Je ne sais pas comment dire ça, mais en général, même quand il est fatigué, il a quand même un côté rieur, un peu mutin… là il lui a fallu du temps pour en montrer quelques bribes, et elles duraient moins longtemps que d’habitude. Un énervement causé par « le problème technique » peut-être? Même au tout début du concert, alors que j’essayais de prendre un cliché de Dirk (bassiste) / Kai et Dirk sur la même image, Kai a fait un signe énervé envers Dirk pour qu’il vienne devant (il était franchement au fond), un peu comme : « tu vas te ramener, ouais ! »… déjà que le Dirk n’avait pas l’air dans son assiette, je n’ai pas l’impression que ça ait amélioré son humeur. Et autant Kai est régulièrement allé jouer avec Henjo (guitariste), autant il n’est jamais allé titiller Dirk… qui est resté de son côté tout du long. Même Henjo semblait prendre des pincettes avec Kai, à vrai dire. J’dis ça j’dis rien, mais bon… je les ai vus beaucoup moins tendus, en résumé. Dans tous les cas ça ne m’a pas empêchée de m’amuser pendant leur concert, et je n’étais visiblement pas la seule, peut-être que ça a fini par aider Kaiounet à se détendre !
Les 50mn (ou un peu moins vu que le pépin technique les a mis en retard) passent vite mais il faut partir vers l’autre scène, même si je passe une ou deux minutes à faire semblant de demander un rappel avec les gens autour, tout en sachant bien qu’il n’y en aura pas, timing de festival oblige…
*à la moitié du chemin*
Tiens, du son qui vient de derrière ?
Tiens, il y a encore des lumières de scène ?
On dirait bien qu’ils commencent une chanson… Woh purée, c’est « I Want Out » !!!
*Turbo enclenché pour repartir vers la scène de Gamma Ray !*
Set-list de Gamma Ray :
Empathy
Men, Martians and Machines
To the Metal
Gamma Ray
Time to Break Free
Rebellion in Dreamland
Watcher in the Sky
Brothers
– Rappel –
I Want Out
[Photos de Gamma Ray.]
Après ces quelques minutes de lâchage complet, EDGUY commence non pas 5mn après le passage de Gamma Ray mais… pour ainsi dire une seconde après : re-turbo pour foncer vers la fosse à photographes de l’autre scène !
Et c’est reparti pour une séance « prenons des photos en chantonnant en choeur avec le groupe », car oui ils commencent avec deux chansons de leur si décrié dernier album en date… mais ça tombe bien je l’aime beaucoup cet album ! Sinon sur scène ils restent fidèles à eux-mêmes, certains diront un peu trop : c’est le show de leur tournée précédente, qui a quand même commencé en 2009, et c’est certes efficace mais ça manque peut-être de spontanéité ? Mais je chipote, en toute honnêteté ça ne m’a pas dérangée plus que ça, je sais bien que le moindre placement, surtout des guitaristes et du bassiste, a déjà été fait des dizaines de fois, mais ils ont l’air de se faire plaisir : c’est le plus important. Enfin j’ai toujours un doute sur les deux messieurs à gauche, mais bon, passons. En tout cas c’est efficace, Tobias mène bougrement bien son public, Jens bouge tellement vite qu’il est presque impossible de prendre la moindre photo de lui… Edguy quoi ! Un Tobias qui se laisse toujours autant emporter par ses discours aussi, expliquant avec énormément d’enthousiasme que ce qu’il aime avec ce festival c’est le côté « tous les types de heavy-metal » (pour résumer), on pourrait croire que c’est juste des paroles d’opportunité mais… en voyant Tinnitus Sanctus, on se dit que c'est sans doute sincère. Car c'est justement pour sa diversité que j’aime beaucoup cet album… et que certains le détestent. Egalement toujours le même reproche avec Edguy en festival : est-il bien utile de passer autant de temps à nous faire chanter ? C’est marrant à faire hein, mais… ça prend presque la place d’une chanson entière ? Surtout que nous avons « le bonheur » d’avoir le solo de batterie version complète, et là oui c’est certain ça prend la place d’une chanson complète… pour un solo et un batteur qui n’ont rien d’exceptionnel, quand même.
Voyant que ce satané solo de batterie ne se termine pas, et puisque l’heure de la dédicace de Gamma Ray approche, je quitte la salle pour aller vers le stand des dédicaces…
Set-list d’Edguy :
Dead or Rock
Speedhoven
Tears of a Mandrake
Lavatory Love Machine
Ministry of Saints
-Solo de batterie
Superheroes
Save Me
Vain Glory Opera
King of Fools
[Photos d'Edguy.]
…Ce qui me permet d’être un peu tôt dans la file : même s’ils papotent avec à peu près tout le monde, ce qui fait qu’elle avance leeeeentement, je ne manque qu’un morceau de Hammerfall. Et j’admire toujours autant l’attitude de Dan Zimmerman, qui martèle ses fûts avec une tête de serial-killer pendant un concert, et 30mn après il vous signe votre truc avec le sourire le plus amical du monde… ce type m’éclate !
Nouvel enclenchement du turbo pour rejoindre HAMMERFALL, j’ai trois morceaux pour prendre des photos « de près » et je sais juste qu’ils ont déjà commencé à jouer : c’est uniquement en voyant qu’il y a encore des photographes que je sais que je peux m’incruster pour quelques minutes !
Ce soir, soyons honnêtes… j’ai été déçue. Mes derniers concerts de Hammerfall remontent à loin, j’admets. Mais j’ai quand même l’habitude d’un groupe ultra efficace sur scène. Là j’ai l’impression de voir un groupe… « qui fait son boulot », et point ? Je ne perçois même plus l’amusement à la fois complètement premier degré et complètement décalé qu’ils dégageaient, fut une époque… Et depuis quand Hammerfall fait des concerts en jean-tshirt ?!? Allez, soyons gentils, supposons que les nouveaux costumes ne sont pas encore prêts… Même musicalement, pour les anciennes chansons, les lignes marrantes des anciens membres sont devenues des trucs simples et linéaires… pas gégé quoi. C’était bien hein, mais… juste « bien ». Comme un groupe lambda. Alors que j’ai l’habitude qu’ils soient excellents sur scène. Pas comme un groupe lambda… Le public semble partager mon opinion : ça réagit bien, mais c’était beaucoup plus sonore et « mains en l’air » pendant Gamma Ray et Edguy.
Au final ça m’a fait plaisir de les revoir… mais je n’aurais pas été contre 70mn pour Gamma Ray et 50mn pour Hammerfall, soit le contraire de la programmation du jour. Et à en croire les commentaires post-concert, je suis loin d’être la seule !
Set-list de Hammerfall :
Treshold
Riders Of The Storm
The Dragon Lies Bleeding
Blood Bound
Any Means Necessary
Heeding The Call
Last Man Standing
Punish And Enslave
Renegade
Let The Hammer Fall
One More Time
Hearts On Fire
[Photos de Hammerfall.]
Dernière traversée de salle pour aller voir EUROPE :
Pour être totalement honnête, je ne connaissais pas grand chose d’Europe avant ce concert, en dehors évidemment de « The Final Countdown » et de la rumeur « cette chanson est très peu représentative du groupe, qui est vraiment un groupe de hard/heavy-rock ». Et en effet c’était pas mal du tout, accessoirement autant quelques groupes de poseurs les ont précédés… autant Joey Tempest à lui seul les éclate tous question poses, et naturel dans la pose s'il vous plaît ! On voit bien d’où Tobias Sammet tient son inspiration pour tenir une scène, par exemple… Pourtant le public reste assez statique, même entre les chansons… et même pendant « The Final Countdown ». Peut-être parce que ça faisait bien calme après l’enchaînement Gamma Ray – Edguy – Hammerfall, peut-être la fatigue de la journée, peut-être l’abus de bières (peu probable ceci-dit : apparemment les bières étaient soit coupées à l’eau soit sans alcool !) Et enfin -la- marque du groupe qui est bien rodé et sait tenir un public : sur un morceau (« Rock The Night » peut-être), ils avaient prévu un break où faire participer le public… sauf qu’ils ont complètement planté leur break. Alors que d’autres groupes essaieraient maladroitement d’enchaîner, Joey nous a expliqué le truc en riant de bon coeur, pendant que les autres riaient tout autant de leur bourde, avant de reprendre puis enchaîner correctement ce break : c’est passé comme une lettre à la Poste !
Set-list d’Europe :
Last Look At Eden
The Beast
Superstitious
Seven Doors Hotel
No Stone Unturned
Carrie
The Getaway Plan
Seventh Sign
New Love in Town
Love is Not The Enemy
More Than Meets The Eye
Start From The Dark
-Solo de batterie
Cherokee
Rock The Night
– Rappel –
Scream of Anger
The Final Countdown
[Photos d'Europe.]
S’en suit un départ immédiat pour l’hôtel (il est un peu plus d’1h et je me suis levée à 5h15 !), notez au passage que l’Auberge de Jeunesse de Mons c’est un *** des Auberges de Jeunesse, un réveil tranquille vers 7h30 (vive les réveils naturels), somnolage dans le lit pendant 1h-1h30… et moment grandiose au petit déjeuner : j’amène mon portable avec moi, histoire que la sonnerie ne réveille pas mes camarades de chambrée. Je pourrai éteindre la sonnerie en bas en plus, cool. Sauf que, forcément, une fois assise j’oublie complètement le dit-réveil… qui finit par sonner, fatalement. Quelqu’un à la table à côté me chambre, je bafouille une réponse sans importance puisque je suis surtout occupée à me moquer de moi-même dans cette seconde… mais pourquoi n’enchaînent-ils pas sur une autre conversation entre eux, et semblent-ils me fixer ? *Levage de tête* Aaaaah, c’est le chanteur de Nightmare ! Euh… ouais ? et ? Inutile de me fixer comme si vous attendiez une remarque cinglante hein, je n’ai jamais eu « l’instinct de la remarque cinglante », les gars et la cocotte ! *Repose le portable et repart à son petit déjeuner, rotudju.*
La route vers Paris aura été plus calme que l’aller… au début : en arrivant sur Paris, une voiture arrive pour s’insérer… directement vers la troisième voie, en ligne droite, aucune pause pour faciliter son insertion, woohooo pas de doute on est de retour ! Puis l’entrée dans Paris, avec les travaux qui bloquent la porte par laquelle j’ai l’habitude de passer : on se retrouve à traverser Paris… dans Paris. Ce que je -déteste- faire. Mais bon, c’est un dimanche, ça devrait être plus calme… Plus calme ?! Pourquoi y a-t-il autant de monde dans Paris, voitures et piétons inclus, un dimanche + joue férié ?! On se croirait en pleine semaine ! Avec les voitures comme les piétons ou les cyclistes qui ne cherchent même pas à appliquer le code de la route… à supposer qu’ils se souviennent des règles, soit dit en passant !
*Grand moment de soulagement une fois la voiture garée et les clés rendues à l’agence de location, je dois le confesser.*
Note finale 1 : Une bonne ambiance entre photographes, autant à Paris tu les sens près à te mordre dès que tu approches de leur pré carré, ce qui ne les empêche pas de scruter vers l’endroit où tu cibles s’ils voient que tu ne prends pas le même angle que tous les autres, autant là on se rangeait par ordre de grandeur. Avec 3-4 autres photographes on se retrouvait souvent, la grande se mettait derrière moi, je laissait une ou deux plus petites devant moi, et un ou deux moyens à côté à l’occasion, chacun vivant sa vie et ne cherchant pas à viser aaaaaabsolument ce que visent les autres parce que s’ils ont un cliché que lui n’a pas il en ferait une crise cardiaque…
Note finale 2 : Alors que l’on avait été assez tranquilles dans la fosse aux photographes pendant tout le festival, elle se retrouve envahie de vigiles pour Europe : il y en avait sur toute la longueur de la scène, ils se touchaient presque les épaules. Alors qu’elle n’était déjà pas particulièrement large, cette fosse aux photographes. Et en plus un de ces vigiles a cru très intelligent, assez rapidement, de se prendre pour un photographe et tenter de prendre quelques clichés… alors qu’il était assez grand, le bougre. Et il ne s’est pas privé pour se mettre en plein milieu d'un coin à petits photographes, prenant ses aises, s’imposant, etc… Je ne sais pas ce qui leur a pris, mais ce fut bien désagréable… et ce vigile-là a saoulé pas mal de monde.
Note finale 3 : Les barrettes, certes bien fixées, ça tient bigrement bien les séances de headbanguing effréné, en fait !
Note finale 4 : Un festival de bourdes et autres oublis pour ma part, forcément, sinon la vie est triste dirons-nous. Mon préféré : je pars rendre l’appareil photo dimanche matin, sur une place à quelques minutes de l’Auberge de Jeunesse, attends quelques minutes et… Tiens, je suis certes venue à l’heure, mais n’aurais-je pas oublié le sac à dos, avec l'appareil à l'intérieur, dans la chambre, par le plus grand des hasards ?
(…soyons gentils, disons simplement qu’il y a peut-être trop de choses dans ce qui me sert de cerveau : parfois il s’accorde des pauses…)
-Polochon-
[Toutes les photos du festival.]
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