En ce début d’automne, le Ferrailleur nous propose une affiche 100 % metal noir avec le fin du fin du genre. Deux formations en pleine ascension : les Français de Regarde les hommes tomber et les Allemands de Der weg einer freiheit.
Le post-black chamanique de Regarde Les Hommes Tomber envoûte une assistance attentive. Les morceaux de l’éponyme et d’Exile sont sublimés par une interprétation irréprochable. La set-list est sans défaut ; les titres joués (« L’exil », « Ov flames, flesh and sins »…) sont puissants. Ils emportent tout sur leur passage. C’est un véritable tourbillon d’émotions et de musique sombre. Une fois de plus, on touche au sublime.
Fort d’un album irréprochable (Finisterre) encensé dans nos colonnes, Der weg einer freiheit (comprendre « le chemin vers la liberté ») entame les hostilités avec le puissant « Einkehr ». L’ensemble de la prestation est un ensemble cohérent (« Skepsis part I &II ») dans lequel on s’immerge sans retenue.
Les morceaux (en particulier « Skepsis part I & II ») forment un tout cohérent . On y plonge sans hésiter. Mais les deux points d’orgue de la prestation sont « Repulsion » tiré de Stellar et la cristalline intro de « Aufbruch ». Au bout du compte, Nikita Kamprad et ses acolytes tirent leur révérence sous les vivats du public. Triomphe amplement mérité. Voir Der weg einer freiheit en concert est une véritable expérience, émotionnellement intense, visuellement stroboscopique et musicalement envoûtante.
Nico.