Véritable arlésienne, le premier album de l’ex-guitariste de Slayer donne enfin de ses nouvelles.
From Hell Rise sortira le 17 Mai 2024.
Treize titres sont au programme et le tout est illustré avec une pochette de Marcelo Vasco.
Tracklist :
01. Diablo
02. Where I Reign
03. Residue
04. Idle Hands
05. Trophies Of The Tyrant
06. Crucifixation
07. Tension
08. Everything I Hate About You
09. Toxic
10. Two Fists
11. Rage
12. Shrapnel
13. From Hell I Rise
Le groupe est composé de Kyle Sanders (Hellyeah) à la basse, Phil Demmel (Vio-Lence) aux guitares, de Paul Bostaph (Forbidden, Slayer) à la batterie , de évidemment Kerry King aux guitares rythmiques et enfin du chanteur Mark Osegueda de Death Angel.
Le premier single est l’ébouriffant « Idle hands ».
Dirty Black Summer se définit comme un groupe de Blackened 90’s Rock du sud de la France Depuis trois ans, la formation a écumé les routes et s’y est forgé une solide réputation live en délivrant un post-grunge enthousiasmant.
Mais visiblement avec Dirty Black Summer, rien n’est simple. A peine ce premier album sorti, le groupe annonce que : « Pour des raisons internes et personnelles au groupe, nous avons pris la décision de mettre Dirty Black Summer dans un hiatus indéterminé… ».
Une décision surprenante car Gospel of your sins possède tous les attributs d’une réussite : une personnalité affirmée, des influences de qualité, un potentiel et un savoir faire que l’on devine à chaque minute écoulée (Jb Le Bail, Igorrr, ex Svart Crown est aux commandes).
Dirty Black Summer annonce la couleur d’entrée avec « All saints » ; une musique noire qui nous replonge dans les nineties où il n’était pas rare d’entendre un Alice in Chains ou un Soundgarden à la radio. Le quintet connaît sa partition sur le bout des ongles : riffs plombés, voix ténébreuse et mélodies irrésistibles sont au programme. La suite embraye sous un déluge de guitares (« Love funeral ») mêlant deux ambiances ; une tambouille rock grunge et gothique qui n’aurait pas fait tache sur la bande originale du film « The crow ».
Dirty Black Summer se paye le luxe d’enchaîner les brûlots (notre préférence ira vers « Black Pills & Death Mask » et au poignant titre éponyme) jusqu’au solide « Last confession » qui clôture ce premier long format prometteur. En espérant qu’il ne s’agisse pas du dernier.
01. All Saints 02. Love Funeral 03. Black Pills & Death Mask 04. Toxic Boy 05. At The Devil’s Night 06. Gospel Of Your Sins 07. Spit On My Grave 08. Belladonna 09. Nothingness 10. Last Confession