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Cette troisième journée est placée sous le signe de Metallica. Le nom est sur toutes les lèvres, dans les discussions au bar, sur la mainstage où est installé le fameux Snakepit, PARTOUT ! Nous n’en parlerons pas, car d’autres concerts bien plus importants, à nos yeux, se présenteront au même moment.

Première découverte : Alien Weaponry sur la mainstage. Après un AKA effectué par Henry Te Reiwhati de Jong (batterie), le groupe néo-zélandais déroule sa demi-heure de concert avec un thrash/groove metal du plus bel effet. Le trio arrive à convaincre avec un set enthousiasmant. Lewis Raharuhi de Jong (guitare/chant) et Tūranga Morgan-Edmonds (basse/chant) arpentent le Snakepit avec fougue. On sent une envie d’en découdre et une joie d’être là sur cette grande scène. On devine aussi le potentiel immense de ce groupe en devenir.

Soyons clairs. Eternal Champion est le meilleur représentant du heavy-metal traditionnel actuel. Le groupe traverse une période difficile (leur bassiste Brad Raub est récemment décédé) mais il sait se montrer vif et conquérant. En sept morceaux, Jason Tarpey (chant), John Powers (Guitares) et le surdoué Arthur Rizk (aux guitares, mais surtout producteur émérite de Power Trip, Cavalera etc.) prouvent qu’ils sont au sommet. Oubliez les pauvres Manowar, les Eternal Champion en ont dans le slip. Des vrais, des purs, et surtout, des durs ! Les hymnes pleuvent et l’orgasme est atteint avec le jouissif « I am the hammer », chanté par Jason avec une cotte de maille sur le visage. C’est ça Eternal Champion ; le genre de groupe qui compose des chansons qui donnent envie de partir au combat, le glaive levé vers le ciel ! Que c’est bon.

Parlons franchement du cas Anvil. Depuis le documentaire « Anvil ! The story of Anvil », nous avons une grande sympathie pour ces glorieux perdants du metal. Alors quand le trio débarque sur cette mainstage trop grande pour lui, le sourire affiché par Lips (chant/guitare) fait plaisir à voir. Le mec est heureux et veut nous rendre la pareille. Hélas, le répertoire de Anvil n’a jamais été très fameux ; hormis l’excellent « Metal on metal », il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Avec Sanguisugabogg, l’amateur de death-metal a toujours l’assurance de passer un bon moment. Une parenthèse au pays du riff ultra calorique s’ouvre donc sous l’Altar. Sanguisugabogg n’a peur de rien et enchaîne les comptines poétiques. « Black market vasectomy » ouvre le bal et annonce la couleur. C’est du lourd. « Dragged by a truck » et « Necrosexual deviant » ravissent une Altar demandeuse. C’est un bonheur. Mais là ou les Ricains assurent, c’est musicalement. En oubliant le son de caisse claire horrible de leurs albums (il y a des fans), ce death porn gore se révèle d’une efficacité redoutable. Et rien que pour ça, il fallait être sous l’Altar.

Si sur disque, Black Stone Cherry n’a jamais retrouvé la superbe de ses deux premiers albums, sur scène c’est une autre histoire. Le groupe de Chris Robertson (chant/guitare) est une machine qui tourne à plein régime. Pas de fioritures, Black Stone Cherry déballe ce qu’il fait de mieux : un efficace southern rock aux accents grunge. D’emblée, « Me and Mary Jane » met tout le monde d’accord. La suite est une ribambelle de titres taillés pour la scène (« White trash millionaire », « Blame it on the boom boom »…). Ce show nous donne envie de nous replonger dans leur discographie.

Voir Stratovarius sur une mainstage est toujours un bonheur. Une reconnaissance amplement méritée pour ces tauliers du power metal mélodique. Malgré un temps imparti, Timo Kotipelto, Jens Johansson et leur compères font comme la plupart des groupes en festival : une sélection de leur meilleurs morceaux. Une habile façon de contenter fans de toujours et spectateurs occasionnels. Et ça fonctionne! Impossible de résister à « Eagleheart » , « Black Diamond », « Speed of light » et « Hunting high and low ».

On a généralement coutume de dire que le talent est héréditaire. Qu’un père transmet à son fils son savoir et sa science. L’adage se vérifie avec Wolfgang Van Halen. Le gamin est doué, généreux sur scène et d’une humilité guitaristique à faire blêmir un guignol comme Yngwie Malmsteen (nous y reviendrons, rassurez-vous). Bref, Wolfie sait jouer et nous propose quelques morceaux tirés de ses deux albums (forts sympathiques au demeurant). C’est de l’excellent boulot et nous ressortons de ce trop court set satisfaits. Espérons sincèrement que Mammoth WVH sorte un jour LE morceau qui fera de lui un groupe incontournable. Wolfgang Van Halen suinte le talent, ce ne serait qu’un juste retour des choses.

Yngwie Malmsteen a un ego gros comme une pastèque. Il le prouve avec ce concert autocentré sur sa petite personne. Si le Suédois a pu faire preuve de virtuosité et de talent dans le passé, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Il nous livre ici un concert risible où les solos s’enchaînent sans véritable ligne directrice. La technique ne fait pas tout.

Quand Extreme déboule sur la mainstage, c’est une toute autre histoire. Énergie, virtuosité et fun sont au rendez-vous. Le groupe est là pour en découdre. « It (’s a monster) » est la première torgnole inaugurant le tour de chant. Le public exulte pendant que Gary Cherone saute dans tous les coins (au point de se télescoper avec un cameraman). Si la section rythmique (Badger/Figueiredo) fait des étincelles, tous les regards sont posés sur Nuno Bettencourt. Le guitariste s’en donne à cœur joie et fait preuve d’un talent monstrueux doublé d’une humilité à faire pâlir plus d’un Suédois has-been. Les tubes s’enchaînent ; c’est une joie d’entendre « Decadance dance », « Kid ego », « #Rise », Am i ever gonna change » et « Hole hearted ». L’obligatoire « More than words » est beuglé par le public qui en redemande. Le show se termine avec « Get the funk out » et le récent « Rise ». C’est LE concert du festival.

La nuit commence à tomber, tout comme la pluie. Peu importe car la venue de Mr Bungle sur la Valley est un des évènements majeurs de cette édition 2024. Cette incarnation du projet de Mike Patton est d’autant plus exceptionnelle qu’elle regroupe Scott Ian d’Anthrax et le mythique Dave Lombardo (ex Slayer) complétant l’équipe habituelle (Trey Spruance et Trevor Dunn). La Valley est bondée et assiste à un show étrange mais plaisant. Mike Patton est complètement cintré ; ses acolytes suivent ses humeurs et délires. Le groupe enchaîne le répertoire de The Raging Wrath of the Easter Bunny avec des reprises improbables (« I’m not in love », « Satan never sleeps »…) et d’autres plus judicieuses (un « Hell awaits » gargantuesque). Wolfgang Van Halen s’invite sur scène pour « Loss of control » de feu Van Halen et Andreas Kisser pour « Territory ». C’est ce qu’on retient le plus de ce set qui ne propose que la toute première période de ce groupe avant-gardiste. L’affaire se termine sur « All by myself » (transformé ici en « Go fuck yourself ») repris en chœur par l’assistance. Un concert satisfaisant, mais une légère pointe d’amertume se fait sentir : nous aurions préféré un récital regroupant des titres des trois premiers albums.

Le déluge ne s’est toujours pas arrêté. Malgré cela, la Warzone se remplit tranquillement pour The Interrupters. Le public est très motivé. Dès l’intro (« Ghost Town » des Specials, on a connu pire), The Interrupters nous met dans le bain. « Gave you everything » frappe fort et juste ; le public trempé montre son enthousiaste. Aimee Allen et les frères Bivona en rajoutent avec un mélange de punk, ska saupoudré d’une grosse louche de rocksteady influencé par les Specials, Selecters ou encore Rancid(« A firend like me »). Au milieu du set, la pluie s’arrête enfin. Le groupe enquille les incontournables (« By my side », « Got each other »), une reprise improbable (« Bad guy » de Billie Eilish) et le tubesque final « She’s Kerosene ». C’est sur ce joli moment de sourires, de joie, de générosité que se termine notre journée. Allez à demain !

Nico.

Les photos de cette troisième journée se trouvent ici.

Seconde journée sur le site du Hellfest. La motivation est bien présente ; une belle nuit réparatrice y est sûrement pour quelque chose. Heureusement ! Car le programme est copieux.

Le défaut d’un scribouillard non attentif d’un webzine metal est de ne pas lire les dossiers de presse. Pour nous, Smash hit combo, programmé sur la Warzone, était un combo punk californien. Nous avions tout faux ! Il s’agit d’un groupe alsacien mélangeant metal hardcore et hip-hop. Pas mauvais, une belle énergie, mais c’est loin d’être renversant.

Nous enquillons avec le metal/deathcore de The Acacia Strain sous l’Altar. Résolument bas du front, la musique de The Acacia Strain ne révolutionne en rien le deathcore. Avalanche de riffs surchargés en calories et chansons « ineptes »… Cela reste vraiment très américain, dans le mauvais sens du terme. Next.

Nous enchaînons avec Orden Ogan sur la mainstage. Ici pas de surprise, nous avons affaire à un solide groupe de power heavy metal respectant la tradition : hymnes fédérateurs à chanter le poing en l’air et mélodies au poil. Efficace et entraînant.

Se positionner pour prendre des clichés de Fear Factory sur la mainstage, c’est aussi s’infliger un concert de Lofofora en attendant. Manquant cruellement de subtilité, le groupe de Reuno s’enfonce dans les tréfonds de la gêne, transformant ces 45 minutes en un plaidoyer politique maladroit. Jadis ce groupe plein de jugeote, est devenu le roi de l’enfonçage de portes ouvertes ; il n’hésite pas non plus à cracher dans la soupe du festival qui l’invite. Triste, risible, à l’image de leurs derniers albums…

Fear Factory n’ayant pas fourni d’album marquant depuis Archetype, nous n’en attendions donc pas grand-chose. Mais la curiosité de voir le groupe avec le jeune débarqué, Milo Silvestro au chant, nous motive. Et l’Italien remplace Burton C. Bell haut la main. ; c’est même surprenant de voir Fear Factory avec un vocaliste qui assure en live ! Résultat, Dino Cazares et Tony Campos sont galvanisés. La set-list « best of » aligne les tubes (« New breed », « Demanufacture », « Replica », « Linchpin »…) ; c’est un bonheur. L’usine à peur effectue donc un retour gagnant ; on attend avec impatience leur prochain album.

Sous l’Altar, c’est au tour d’Einar Solberg. Il est attendu de pied ferme. Mais, sa prestation n’arrive pas à nous convaincre malgré quelques jolis moments. A l’image de son dernier album, Einar manque de consistance, ce qui n’est pas le cas dans le cadre de son groupe, Leprous.

Sur la Warzone, l’heure n’est plus à la rigolade. Harm’s Way débarque et commence la dispense de torgnoles. Hardcore, metalcore, powerviolence sont à l’affiche d’un menu dopé à la créatine ; tout comme James Pligge (chant) à qui il ne faut pas chercher des noises. Le vocaliste n’est pas là pour rigoler. Nous n’avons jamais vu quelqu’un distribuer autant de pains à la fois.

Clawfinger se fait rare en France ; le groupe n’y a jamais remporté un grand succès. Malgré tout, les fans sont présents et accueillent chaleureusement les Suédois sur la warzone. Zak Tell et ses acolytes sont en grande forme ; l’envie de jouer est bien présente. Le bassiste André Skaug fait le show sans toutefois faire d’ombre au charismatique chanteur et à ses collègues. Bård Torstensen (guitares) et Jocke Skog (machines et voix) donnent sans compter. Une vraie unité se dégage de Clawfinger. Les hits sont au programme (« Rosegrove », « Two sides », « The truth »… ), des sourires illuminent les visages et le récital se termine avec le gargantuesque « Do what I say » et sa comptine addictive. Du très bon boulot.

C’est une autre ambiance qui nous attend sur la Valley. Le doom/stoner d’Acid King conquiert une assistance réceptive. Le trio excelle dans ce mélange d’effluves psychédéliques et de riffs plombés. Lori S (guitare/voix) attire tous les regards pendant que ses compères posent une base musicale solide. Nous nous laissons porter par cette musique magique, ensorcelés.

Le service de la sécurité nous a prévenus : si le concert dégénère, vous ne pourrez pas prendre de photos. Le concert ? Celui de Biohazard bien entendu. Et pas n’importe quelle formation. Le line up classique débarque sur la scène de la Warzone : Billy Graziadei, Danny Schuler, Bobby Hambel et le revenant Evan Seinfeld. La set-list est imparable, il y a tous les classiques  : « Shades of grey », « Wrong side of the track », « Business » … Le quatuor est en forme olympique. Le duo Graziadei et Seinfeld a retrouvé sa cohérence passée ; rien ne paraît forcé. Hambel a conservé sa superbe tandis que Schuler tape fort. C’est un excellent concert. Cerise sur le gâteau : un nouvel album est annoncé.

C’est au tour de Body Count de clôturer notre seconde journée de festival. Contrairement à son dernier passage sur une mainstage, la bande de Ice-T ne déçoit pas. Le pépère est remonté et il le fait savoir à force de « Muthafucka », « Bitches » et autres délicatesses. Ice en joue et il le fait bien. Toujours bien entouré par sa bande de mercenaires (Ernie C, Juan of the dead , Vincent Price), le chanteur/rapper/acteur est galvanisé et offre un best of quasi parfait. Les baffes s’enchaînent (« BC in the house », « There goes the neighborhood », « Manslaughter », « Talk shit, get shot », « Born Dead »…) et le show se termine avec l’obligatoire « Cop killer ». A 66 ans et des poussières, Ice-T assure encore et inspire le RESPECT !

Il est temps maintenant de recharger les batteries.

Nico.

Les photos de cette première journée se trouvent ici.

Tous les ans, le cycle recommence. Après une semaine de préparation, un sac rempli d’affaires diverses et variées, nous sommes enfin prêts. La motivation est au top, les appareils photos vérifiés, les batteries rechargées. A nouveau, avec un plaisir assumé, nous allons arpenter durant quatre jours ce festival incontournable qu’est le Hellfest. Une fois le pass photo en poche, c’est reparti pour un tour.

Passés les contrôles, le temps de traverser l’espace V.I.P, nous arrivons en terrain connu. : le sanctuaire du merchandising, toujours présent pour le festivalier doté d’un bon capital « patience ». La disposition des scènes n’a pas changé d’un iota, la réorganisation de la Valley et de la Warzone reste judicieuse ; la zone de restauration propose toujours des mets de qualité. Rien à redire, le Hellfest est une affaire qui roule.

Niveau nouveauté, nous apprécions l’ajout d’un stand merch « artistes », même s’il faut l’éviter le premier jour pour la trop longue file d’attente. Très attendue, la gardienne des ténèbres focalise tous les regards devant la forêt. Une jolie machine, mélange d’humain, d’araignée et de scorpion, que nous ne voyons pas en action trop occupé par les concerts. Mais maintenant, parlons musique.

Asinhell a la lourde tâche de débuter le festival. Le groupe de Michael Poulsen (Volbeat) et Marc Grewe (ex Morgoth, Insidious Disease) se débrouille plutôt bien. Son death metal est de bonne facture. Les excellentes compos de Impii Hora sont exécutées avec soin. Au vu du pedigree de ses membres, il est dommage que le quintet ne propose pas grand-chose d’excitant sur scène. Mais cela n’empêche pas le public d’être ravi.

Sous l’Altar, Immolation s’impose comme le rouleau compresseur de la journée. Les tauliers Robert Vigna et Ross Dolan savent y faire. Le public remue et fait honneur aux compositions de leur dernier très bon album Act of gods. Bon boulot bien exécuté, comme d’habitude.

Entre deux concerts, nous avons le choix. Soit claquer son PEL au Metal Market, soit découvrir des groupes. La deuxième option est choisie. Direction la Temple pour assister à la prestation de (Dolch). On ne regrette pas le détour ; ce groupe mélangeant avec talent rock gothique, ambiant et darkwave est captivant. Dolch envoûte grâce au talent de sa chanteuse M, qui mène à la baguette sa troupe. Et ça donne envie de jeter une oreille attentive sur leurs albums.

La prestation de Kerry King est très attendue. Fort d’un premier album respectable, le Californien et sa troupe donnent une prestation… respectable. C’est carré, pro, sans fioriture. Si tous les yeux sont logiquement fixés sur le musculeux guitariste, Mark Osegueda (chanteur de Death Angel) se démarque lui aussi, de par son charisme, sa voix et cette capacité à tout donner. La setlist se focalise sur un From Hell I Rise qui, hélas, ne révèle pas encore un titre que l’on qualifiera de « classique ». En revanche, le père Kerry provoque une sacrée excitation dans le public avec « Disciple », « Raining blood » et « Black magic » de Slayer. On n’échappe pas à son passé aussi facilement.

Nous nous ruons ensuite vers l’Altar pour assister au quart d’heure final de Brujeria. Bien nous en a pris car un concert de Brujeria est toujours un bon moment de fun. Les Chicanos vantent toujours la Marijuana au détriment de la Cocaïne avant d’enchaîner avec un furieux « Mantados Gueros ». Clap de fin avec l’obligatoire « Marijuana » qui fait danser le metalleux au rythme de la Macarena. C’est aussi une des dernières prestations avec Pinche Peach, mort à l’heure où nous écrivons ces quelques lignes… R.I.P.

C’est le moment de se placer pour aller prendre des photos pour Megadeth, quand soudain, nous nous apercevons avec quelques pauvres infortunés qu’il va falloir subir le concert de Baby Metal. La suite s’avère un peu floue : K-Pop…metal… Sakura… riffs… Idols… « Ratatata »… « Fu Fu »… Electric callboy, Sailor Moon… Incompréhensible (quoiqu’assez fascinant au final) pour notre part. Mais ça plaît, donc tant mieux. ありがとうございます, mais maintenant passons à autre chose.

Cette autre chose, c’est Megadeth. Le groupe récemment reconfiguré (ici avec Teemu Mäntysaari, dernier guitariste en date) est en grande forme. Dave Mustaine semble satisfait et balance une set list de festival qui fait mouche : l’obligatoire « A tout le monde », « Symphony of destruction », « Skin O my teeth » … Le groupe ressort même de son pochon de vieilles speederies (« Rattlehead », « Mechanix » (pour enquiquiner qui vous savez) qui démontrent, au cas où on l’aurait oublié, que Mustaine est un sacré compositeur. L’affaire se termine sur « Peace Sells » et « Holy Wars » qui prouvent que Megadeth reste un glorieux (vieux) mastodonte du thrash.

Il est temps de se restaurer avant de faire un choix cornélien : Avenged Sevenfold (dont le dernier album est fantastique) ou Sodom (qui n’a rien sorti de vraiment flagrant depuis une éternité mais qui reste une valeur sure en live) ?

Nous choisissons la facilité en nous dirigeant vers l’Altar. Résumons : en concert, Sodom reste une machine de guerre. Tom Angelripper balance impunément quelques skeuds. Et vlan, un « Jabba the hut » gluant ; paf, un « Outbreak of evil » ; boum, un « Agent Orange » pas piqué des hannetons et rajoutons un « The saw is the law » toujours aussi tranchant. Voilà, Sodom reste un pilier du thrash, solide comme un roc. Nous ressortons avec un capital fatigue désormais dans le négatif. Reste juste assez d’énergie pour se déplacer jusqu’à la Temple voisine en l’honneur de Cradle Of Filth.

Pas de surprise, Dani Filth hurle toujours comme un Porcinet qu’on égorge et ses acolytes marquent la scène de leur empreinte. Mais il est temps d’aller dormir après un « The principle of evil made flesh » qui nous servira de berceuse. C’est que demain, ça recommence !

Nico.

Les photos de cette première journée se trouvent ici.