De deux choses l'une : soit j'ai été contaminé par l'ambiance mélancolique de l'album, soit soit il ne m'emballe pas des masses. J'ai le sentiment d'avoir affaire à un bon album de Tiamat, mais sans plus. La première partie « Spinae » est très inégale, la première chanson « The Return of the Son of Nothing » est très convenue, bon ça démarre doucement… « So Much for Suicide », plus rock, et une ironie acide (Johan Edlund qui chantonne lalalala… sur une chanson traitant du suicide…). « Vote for Love », c'est un tube rock imparable, efficace, on se prend à espérer que Judas Christ soit du même niveau jusqu'à la fin de la galette…
Oui mais non, la seconde partie, « Tropic of Venus », commence avec un « Fireflower » sombre et rock, jusqu'ici tout va bien… Bref, Judas Christ comme l'empalement ça commence bien, mais ça finit mal. « Sumer by Night » est anecdotique, « Love as Good as Soma », ne laisse aucun souvenir…
La troisième partie, « Tropic of Capricorn », laisse a nouveau entrevoir un espoir, après tout un passage à vide sur dex titres c'est acceptable ? « Angel Hologram », très rock, avec une intro qui rappelerait Midnight Oil (parfaitement et même sous la torture je ne changerais pas un mot de cette chronique !)… « Spine », dont la rythmique rock basique, là encore est plaisante… « I Am in Love With Myself »… Aucun souvenir.
La dernière partie « Casadores »… pfff à la limite on aurait pu s'en passer. « Heaven of High », c'est une ballade plan plan, inodore, incolore et sans saveur… « Too far Gone », même motif, même punition, c'est très « on sort la guitare accoustique en colo au coin du feu… » Les bonus tracks : « Sixshooter » et « However »… no comment, ça ne relève pas le niveau général.
Bilan : 2/3 de bons morceaux, 1/3 dispensable, un bon album, qui déçoit un peu (une fois encore diront les détracteurs d'Elektron Skeletron…), alors que Tiamat nous avait pendant longtemps habitués a de l'exceptionnel. Jetez y une oreille attentive avant de procéder à une attaque à main armée contre votre portefeuille.