Ahahahah, le vrai Rhapsody est de retour (comme quoi je n'avais sans doute pas trop tort sur le Dawn of Victory, même si au final ça m'a coûté assez cher « l'intégrité je la vis» et je la paie aussi !!).
Le Rhapsody classieux, inspiré, mélodique… heu pardon symphonique, puissant et speedé bref, l'essence du groupe ! Voilà tout est dit en une phrase et je pourrais finir cette chronique avec cette dernière tant elle décrit bien l'album. La production s'affine de plus en plus, sans doute en raison de la complicité qui s'est installée entre Luca, Alex et Sacha, et place les chœurs sur un véritable piedestal. Par contre l'album démontre que si Luca et Alex sont les seuls géniteurs de Rhapsody, Fabio est sans conteste également un élément indispensable dans le groupe : quelle performance ( notamment sur « When Demons Awake » dans la pure lignée de Manowar, exceptionnel échange à deux voix realisé par Fabio ou encore sur « Lamento Eroico » chantée en italien et au combien émotionnelle), si avec cet album il ne parvient pas, enfin, à entrer dans le trio des meilleurs chanteurs, je comprends pas.
Power of the Dragon Flame contient quelques ressemblances avec les deux premiers opus (mais n'oublions pas qu'il s'agit de la fin de la saga, peut-être que se sont des rappels), une touche de Manowar (hé oui encore) et tous les chansons sont franchement speed, ça mouline sec, ça déménage ce qui a, sans doute, conduit à l'oubli des passages médiévaux (presque totalement absents sur l'album) ; c'est un peu dommage mais quelque chose me dit qu'on devrait en avoir dans un futur très proche…
La fin de Power of the dragon flame est constituée par un morceau de 19 minutes, aux ambiances diverses et variées (dont l'intro à la guitare acoustique, c'est une première, est réellement grandiose, dans un style un peu espagnol avec un mince filet de voix féminine), qui prouve que la source n'est pas tarie ; une bien belle marque de fabrique (qui cependant n'éclipsera pas dans mon cœur la cultissime Symphony of Enchanted Land).
Bien sûr ceci n'est que l'avis d'un fan de la première heure et non d'un « fight-club » (private joke, Luca j'espère qu'un jour tu comprendras !!). L'album sort le 26 mars, il y a également une édition limitée qui comporte un inédit, l'un ou l'autre de toute façon vous n'avez pas le choix ; il vous le faut.
Swordmaster Papy (09/10)
NTS / 2002
Track listing (64:58) : 1. In Tenebris 2. Knightrider of Doom 3. Power of the Dragonflame 4. The March of the Swordmaster 5. When Demons Awake 6. Agony Is My Name 7. Lamento Eroico 8. Steelgods of the Last Apocalypse 9. The Pride of the Tyrant 10. Gargoyles, Angels of Darkness I. Angeli di Pietra Mistica II. Warlords' Last Challenge III. …And the Legend Ends