Archive for juin, 2002

Messiah’s Kiss – Prayer For The Dying

 

Qu'est ce que c'est que ça encore ??? Inconnu au bataillon a l´exception du chanteur qui vient de chez Holy Mother… Cherchez pas trop longtemps, c'est pas le plus important ! Musicalement c´est plus facile a situer, du bon gros métal a allemande .
Cherchez pas la finesse, ou encore des fioritures car dans ce cas vous serez déçu : du bon headheabing dans la face, direct mais pas très novateur c'est sur . C"est même un peu pénible sur " Blood, Sweat and Tears " parce que c'est une sorte de nouvelle version d'Heavy Metal Breakdown de Grave Digger, la suivante "Thunderball " ressemble a un bonus track de Runing Wild jamais enregistré par le vénérable Rock 'n Rolf.
Bref on nage pas dans la créativité, reste qu'après c'est loin d'être désagréable et on se laisse prendre facilement par les compos proposées car comme le veut le style, elles sont terriblement efficaces, et avant toute chose, faites pour s'éclater (un peu comme la démarche de Powergod sur le premier album).
Pour le reste la prod est au dessus de la moyenne, ce qui donne un petit plus a l'album face a la concurrence, ça joue bien, ça sent bon les années 80 (raaahhhh " Night Comes Down ", " We Are Star " ). Alors pourquoi pas (simple ça n a jamais été synonyme de nul !) en plus ça donne la pêche … Vous prenez pas la tête et bougez votre corps c'est fait pour…….
 
Papy (07/10)
 
 
SPV – Steamhammer / 2002
 
Tracklist:(48:44)
 
01. The Rising 02. Light In The Black 03. Reign Of Fire 04. Dream Evil 05. Blood, Sweat & Tears 06. Thunderball 07. Prayer For The Dying 08. Night Comes Down 09. Mortal Sin 10. Final Warning 11. Pride & Glory 12. Blood Of The Kings

Alfonzetti – Machine

alfonzetti-machineLe nouvel album d'Alfonzetti est surprenant tant il se différencie de son prédécesseur (Ready – 2000). C'est d'ailleurs une bonne surprise, Machine est nettement moins « mou du genou », plus accrocheur et intéressant. On s'éloigne du hard mélodique des débuts pour un rock cru, basique, avec un son de guitare crasseux, limite indus. Dès « It Speaks », la sauce prend avec une redoutable efficacité. « My Machine » enfonce le clou, puis laisse la place une ballade – « Welcome to My Mind » toute autant accrocheuse… « Barbie Doll », démarre avec une guitare rythmique toute en puissance, impossible de ne pas taper du pied…

On calme le jeu avec « Live in Sin » (même structure que « Welcome… » on démarre gentiment à la guitare accoustique et on martèle un refrain avec une guitare saturée)… Les autres compos sont dans la même veine, pas d'ennui à l'horizon. Le ton général est mid tempo, et les mélodies portées par les lignes de chant et les choeurs très réussis. Une production efficace en prime, que demander de plus ? Un titre live ? In the groove (enregistré en 2000) pour conclure l'album, avec un feeling énorme comme on aimerait en entendre plus souvent. En bref un album rafraichissant en provenance de Suède qui mérite que vous y jetiez une oreille !

Hamster (07/10)

 

MTM – M10 / 2002

Track listing (44:39) : 01. It speaks 02. My machine 03. Welcome to my mind 04. Barbie doll 05. Live in sin 06. A happy guy 07. Boss of me 08. Give it all away 09. The bitter end 10. In the groove (live bonus track).

 

After Forever – Decipher

AF-decipherOubliez les within temptation, the Gathering, Nightwish, et la foule de clones qui suit… C'est désormais avec After Forever que s'écrit l'avenir du metal atmosphérique se joue. C'est à album est à tomber, on en sort lessivé, pas moins. A qui la faute ? En premier lieu à la chanteuse, la jeune soprano Floor Jansen, qui, du haut de ses 21 printemps s'impose dans tous les registres avec une impression de facilité déconcertante. Ses collègues vont devoir s'inquièter sérieusement… Mais After Forever est aussi un groupe talentueux qui soigne ses compositions… Decipher en est une percutante démonstration : Dès l'ouverture, on est fixé une bonne fois pour toutes, c'est de haut niveau qu'il s'agit ! Intro au violoncelle, choeurs puissants, et 2 minutes après, mise en route de la boites à claques ! Et le son est énorme !

"Monolith of Doubt" illustre le travail des musiciens : impressionante l'harmonie entre les violonistes (solo : Ebred Rejnen ; Noemie Bodden, Janine Baller) et les 2 guitaristes Mark Jansen et Sander Gommans. Quant à Floor c'est un chant varié, lyrique et puissant… Et ce n'est pas fini ! "My pledge of allegiance", intro avec ambiance indienne, puis matraquage avec une rythmique pachidermique, soulignons au passage les prouesses du batteur tentaculaire Andre Borgman… Les violons toujours présents ne font pas de la figuration, il en est de même pour Luke au clavier. Quelques choeurs éthérés… encore un morceau qui le fait grave !
Le travail sur les variations de tempo est impressionant, les arrangements somptueux. After Forever joue avec un culot monstrueux, et se permet de revisiter des thématiques éculées du genre, en particulier les parties de chant "beauty and the beast"… A noter que les "bêtes" en questions sont les deux guitaristes… Mark Jansen pour les cris black métal (attention ça reste sobre, un ou deux morceaux), et Sander pour les grognements… Emphasis : ce qui frappe c'est la persistance de la cohérence violons/batterie/basse/ guitares rythmiques… Il faut également souligner le boulot du bassiste, Luuke van Gerven…

On pense irrésistiblement à Within Temptation. "Intrisic", là encore le groupe calme le jeu (non, non, ils ne jouent pas avec nos nerfs, ou si peu…), introduction au hautbois, après une première partie envoutantes (2:40), le tempo évolue, on passe au lyrique, puis guitares rythmiques entêtantes… C'était une bien belle ballade… Immédiatement suivie du morceau "Zenith", et les premiers grognements (genre ours en rut, mais sans kilt !), et là encore Floor alterne chant effrontée / charmeur et chant lyrique… Comment vous z'ètes encore là !? Alors question distribution de baffes, le morceau "Estranged" colle au mur avec une intro rentre dedans réitérée pour le refrain, et première vague de cris black de Mark… (contrairement à l'ours en rut c'est plutôt à rapprocher du cochon hystérique qui se doute bien qu'on va l'égorger…), ce morceau est épuisant, peut être un peu long ? (6:54) "Imperfect Tenses" : cherchez plus, c'est Therion qui rôde autour de ce morceau de choix, le duo Floor Jansen / Rein Kolpa (tenor) est à tomber !

"My pledge of allegiance" #2: et c'est reparti pour le matraquage ! Là les références sont plutôt black et j'en connais qui pourraient en perdre leur maquillage… L'alternance mid-tempo oriental et black survitaminé laisse sur le derrière… Et ça cogne, mais c'est au point de se demander si le producteur les a privés de bouffe pendant l'enregistrement ! "The Key" : ce morceau semble anecdotique à la première écoute après la bourrasque de My pledge… C'est une ballade… ah non ça repart, mid tempo mais ferme, très ferme ! Pitié, je voudrais bien finir cette chronique entier… Allez, un dernier pour la route… "Forlorn Hope", dont le texte de Floor (au fait, elle écrit tous les textes…) à foutu la trouille à la maison de disque… Ca parle du conflit au Proche Orient… Musicalement, c'est une conclusion à la hauteur du reste de l'album, les choeurs (Hans Cassa / basse ; Marga Okhuizen / soprano ; Ellen Baker / soprano) sont puissants, et puis là je suis crevé… Quel groupe !

Hamster (10/10)

 www.facebook.com/afterforever

 myspace.com/afterforever

Transmission records / 2001

Track listing : (durée 54:40)

01. Ex cathedra (ouverture) 02. Monolith of doubt 03. My pledge of allegiance #1 04. Emphasis 05. Intrisic 06. Zenith 07. Estranged 08. Imperfect Tenses 09. My pledge of allegiance #2 10. The Key 11. Forlorn hope.