Arf, elle a bien changé la Bay Area ces derniers temps… Et 40 Grit ne fera pas oublier cette période lointaine où San Francisco était un des lieux majeurs de la scène métallique. Ce groupe californien né en 1997 sait jouer de la planche de surf, avec habilité sans doute, mais sans originalité non plus. Nothing to remember -leur deuxième album- laissse un sentiment mitigé. Trop de compos ont ce côté téléphoné du style "prenons le train en marche et ne laissons pas tout le gâteau à Puddle Of Mud et autres Linkin Park…" (" Only Human " ressemble à une chute de studio de l'incontournable Hybrid Theory). Parfois c'est nettement plus accrocheur, comme " Pieces " avec son gros riff entêtant, plutôt proche d'un Machine Head dernière période (la plus misérable malheureusement sur le plan créativité musicale). Côté production c'est propre et bien léché… 40 Grit est promis a un brillant avenir commercial outre atlantique (il devrait même y avoir quelques dommages collatéraux en Europe). " Nothing to Remember " se laisse écouter, mais le titre est bien choisi, on n'a pas affaire à quelque chose d'inoubliable.
Web hamster (05/10)
Metal Blade – M10 (2003)
Track listing (49:43) 1. intro 2. No giving in 3. Bom bottom 4. Only human 5. Last time around 6. pieces 7. Because of you 8. Nothing to remember 9. Serenity reigns 10. Higher tides 11. A part of me 12. Taken inside 13. Pull out
Qu'il est loin le temps ou Waltari faisait figure de pionnier exotique de la scène finlandaise, qui aujourd'hui est l'une des plus prolifiques d'europe. Cadacross s'est constitué en 1997, et a débuté sous l'influence de feu Carcass… Aujourd'hui Cadacross a trouvé une voie qui a déjà été empruntée par un illustre prédécesseur, Children Of Bodom, et si le groupe fait preuve d'un certain talent d'exécution, il n'en demeure pas moins que la comparaison ne jouera pas en leur faveur. Mais étant donné leur jeune âge, et l'influence logique qu'exerce Children Of Bodom de nos jours, pouvait-il en être autrement ? Aussi avant de jeter la pierre pour tentative de clonage avéré, il faut tout de même prêter une oreille sur ce deuxième opus…
A l'ombre de Septic Flesh, le duo Nathalie Rassoulis (chant) / Christos Antoniou frappe pour la seconde fois. Imaginez une bande originale de film grandiloquente (tendance peplum hollywoodien), violons, choeurs classiques… Nathalie Rassoulis appose des parties de chant variés avec plus ou moins de bonheur (on est moins sensible à ses expérimentations sur "Day of Anger"), parfois accompagnée par un contre chant masculin interprété par Kostas Makris (qui exerce ses talents chez Swan christi). Le travail de composition de Christos Antoniou est de haute volée, avec une production énorme, et qui réserve quelques surprises, comme en témoignent certains passages ("Let them free", "Miasma" ou "Whose God"), ou le violon ou même un accordéon sont pris de sursauts épileptiques.