The Black Dalhia Murder… Un nom alléchant pour l'amateur de polars qu'est votre serviteur (le meurtre du Dalhia noir : Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune fille de 22 ans : Betty Short, surnommée "Le Dahlia Noir" par un reporter à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir. Le meurtre est resté une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique. L'auteur James Ellroy en livrera une reconstitution dans l'un de ses plus célèbres romans "The Black Dahlia")… Revenons à la musique, le groupe s'est constitué dans l'ancienne capitale de l'industrie automobile, Detroit qui à également fait parler d'elle pour avoir engendré les MC5s… Aujourd'hui elle est surtout réputée pour son taux de chômage et son taux de délinquance astronomiques, en somme voilà un magnifique décor planté pour monter un groupe venimeux, non ?
En l'occurence le groupe qui s'est fondé en 2001 ne manque pas de références de ce côté là : un soupçon de Death mélodique suédois (At the gates qui décidément n'en finit pas de produire des dommages collatéraux), ou le death métal en provenance de Floride. Et mine de rien, le premier véritable effort du groupe est un réussite, qui combine habilement violence, intensité et un peu de mélodie pour alléger un peu le tout. Question blasts, The Black Dahlia murder n'a rien à envier à quiconque, ça cogne à tout va, avec maîtrise. Le groupe est carré, les riffs de guitares surpuissants, et Trevor Strnad alterne vocalises d'ours en rut (tendance grizzly) avec des hurlements qui ne sont pas sans rappeler feu Carcass… L'album bénéficiant d'un production très correcte. Sans être original, le groupe possède tout de même un potentiel indéniable, et mérite que vous accordiez une oreille attentive.
Web Hamster (07.5/10)
www.myspace.com/blackdahliamurder
www.facebook.com/theblackdahliamurderofficial
Metal Blade – M10 / 2003
Track listing (36:29)
01. Unhallowed 02. Funeral Thirst 03. Elder Misanthropy 04. Contagion 05. When the last grave has emptied 06. Thy horror cosmic 07. The Blackest incarnation 08. Hymn for the wretched 09. Closed casket requiem 10. Apex
Amortis semble enfin sortir du tunnel ! Voici enfin en 2003 le second album enregistré en 2001 par le groupe, et qui n'avait vu le jour qu'en Autriche à la suite de démélés interminables avec le label local. Oublions la pénible épreuve des changements de line up pour aborder le contenu dudit album… Gift of tongues se présente plutôt bien, artwork réalisé par Niklas Sundin (Dark Tranquility etc…), histoire d'illustrer une thématique vue et revue (l'album à été écrit autour du concept des tueurs en série, en illustrant le point de vue du tueur…).