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Hamster Forever
Sep
20
Petite gueulante pour démarrer la chronique: A quoi ça sert d'envoyer des CD promos à qui de droit alors que sur les treize titres, seuls quatre (!) sont proposés en intégralité sur le support… Ben oui, certainement afin d'éviter le piratage, le label du groupe a trouvé judicieux de proposer des versions amputées pour la plupart d'une bonne moitié… Vous pensez bien que n'importe quel magazine aurait refusé tout net de disserter sur l'album vu cette lacune majeure !
Et bien pas nous ! Surtout que la musique de PAINSTRUCK vaut franchement la peine d'être écoutée ! Les portugais nous proposent un thrash mélodique de bon niveau, pas tuant d'originalité, mais ultra efficace… Le titre d'ouverture est un excellent exemple, tout comme " Pain beyond " et ses riffs classiques mais qui donnent immanquablement envie de taper du pied.
La voix est elle dans la veine d'un Robb Flynn ou d'un Phil Anselmo, bien agressive mais sachant se faire plus douce quand la musique l'exige. En fait, chaque titre possède son gimmick bien accrocheur, un refrain qui tue (" In us you live "), un riff prompt à déclencher un headbanging sauvage, etc… Le problème est que cet album est du " déjà entendu " pour les fans de Metallica, Machine head, Slayer, Pantera ou encore (et surtout) Sepultura (Le morceau – ou du moins la bonne minute gravée sur ce promo – " Believe the word " me fait fort penser à " Dictatorshit " sur " Roots ").
A noter " Hate is the word " et son intro de film du boules sado-maso débouchant sur un titre (amputé de quelques bonnes minutes sur notre version) bien efficace ! Mention très bien au dernier morceau " Tons of chances " est également absolument terrible avec ses changements de rythme et ses riffs de guitare excellents ! A noter qu'il fait partie des titres proposés en intégralité. PAINSTRUCK possède un potentiel énorme qui ne demande qu'à être mieux exploité, à eux maintenant de trouver leur voie et leur propre originalité.
Mais une nouvelle fois, qu'est ce qu'il leur a pris de couper les morceaux ?! Nul doute qu'alors, l'impression de linéarité aurait été bien amoindrie et la saveur générale de cette rondelle bien plus gustative !
Un groupe à suivre en tout cas, donnez-leur une bonne promo et de meilleurs moyens, et nous les verrons certainement émerger de leur Portugal natal un de ces jours !
Thortyir (07/10)
Paranoids records – Adipocere / 2003
Track listing (..:..)
1. A whole new perception 2. Painstruck 3. Pain beyond 4. In us you live 5. Hate is the word 6. We are one step ahead 7. Believe the word 8. Pierce the wing 9. F.P.R.S 10. Send in the crows 11. Letting all out 12. Breathe in, killing time 13. Tons of changes
Un deuxième album de BLODSRIT qui se veut un poil (mais pas plus !!) mélodique que le précédent. Des compos plus travaillées, des chœurs entre Mystic Circle et Cradle Of Filth le tout mélangé à de l'Immortal première génération en font un album fort bien réussi et qui se laisse écouter avec plaisir. Au plaisir des oreilles s'ajoute également le plaisir des yeux avec une superbe pochette et un livret bien sympathique.
A noter malgré tout un certain manque d'originalité qui les empêche de se démarquer totalement de leurs collègues black metalleux… Un groupe néanmoins à suivre sur le prochain album.
Abyssine (07/10)
www.blodsrit.org
www.facebook.com/Blodsrit
myspace.com/blodsritswe
Adipocere – Oaken Shield / 2003
Track listing (42:23) 01. Ocularis Infernum/Tragedies to… 02. Secrets unvieled 03. In dark silence I die 04. Dying breed 05. The rape of vestal purity 06. I sorg, för syndens saknad 07. Infernal reign 08. Rulers of the desolate lands 09. The glorious rise of the flames
Après avoir officié dans un registre heavy/death à ses débuts et produit plusieurs démos dont l’excellente Shades of a lost moon, les suèdois de Draconian nous reviennent aujourd‘hui dans un style plus orienté gothic doom avec ce nouvel opus très prometteur qu’est When Lovers Mourn.
Tout au long de ces 50 minutes, cet album nous plonge dans un univers empreint de romantisme et de mélancolie le tout conduit par les vocaux agressifs d’Anders Jacobsson et la voix enchanteresse de Lisa Johansson. La première chanson longue de 12 min alterne passages atmosphériques et solos de guitares savamment exécutés. Certains titres comme l’excellent Silent Winter peuvent rappeler Within Temptation période Enter ainsi que Therion (titre démarrant sur les chapeaux de roues avec un clavier aux rythmiques très entêtantes, une combinaison de 2 voix magique, des envolées lyriques, …) mais également After Forever en particulier sur la chanson "A slumber did my spirit seal" (qui débute sur un tempo assez lent avant de nous transporter grâce une voix mélodieuse qui rappelle indéniablement celle de Floor, des guitares inspirées et des vocaux masculins on ne peut plus dark).
L’intro de The Solitude n’est quant à elle pas sans rappeler l’ambiance de films tel que Braveheart ou encore Lords Of The Ring de même qu’Akherousia, titre en partie acoustique très doux et très empreint d’émotion composé des murmures du chanteur, des complaintes et litanies de sa comparse le tout agrémenté de quelques notes de guitares, claviers qui conduiront l’auditeur à rêver de l’Irlande, de l’Ecosse.
Ajoutezà cela une production plus que correcte, un artwork très réussi réalisé par Travis Smith (Novembers Doom, Katatonia, Opeth ) et vous obtenez une plongée dans un monde de douceur et de mélancolie pour un groupe à fort potentiel qui devrait sans aucun doute trouver sa place dans la multitude de productions actuelles cataloguées gothic doom.
Oraidersa (07/10)
www.draconian.se
www.facebook.com/draconianofficial
Napalm records – M10 / 2003
Track listing (50:00)
01. The Cry of Silence 02. Silent Winter 03. A Slumber Did My Spirit Seal 04. The Solitude 05. Reversio ad Secessum 06. The Amaranth 07. Akherousia 08. It Grives My Heart