Lowemotor est un groupe originaire de Finlande qui sort son 3ème album «Saturnalia». En outre la pochette qui représente une grande blonde nordique accompagnée de 2 molosses ; le contenu ne nous laisse pas non plus indifférent !

Démarrant sur les chapeaux de roues avec un «the flyin'G» très rock &roll, rappelant Courtney, Babes in Toyland ou encore L7 (pour le chant), Lowemotor enchaîne avec un titre rock & psyché «the gibson girl», qui pourra nous rappeler un peu les B52’s, sauf que Lowemotor est plus vénère.

On retrouvera des morceaux plus bruts de décoiffage avec « Saturnalia » où les guitares sont puissantes, lourdes et avec un certain grain crados propre au rock & roll ! Lowemotor donne aussi dans la ballade mais avec un clavier trop omniprésent à mon goût dans ces moments ! «Love me» est le tube incontestable de la galette, peut être avec «the flyin’G». «Saturnalia» reste sans aucun doute de bonne qualité avec une très bonne production mais l’utilisation du clavier gave un peu à la longue et peut faire oublier le vrai côté rock & roll du groupe. A conseiller à tous les bons amateurs du genre !

Wicked Frog \m/ (06.5/10)

Spinefarm – M10 / 2004

Track listing (..:..) 1.Flyin'G 2. Tonight 3. Gibson Girl 4. Soul of a Pagan 5. Saturnalia 6. Child of Lies 7. Unsigned 8. Love Me 9. The Fool 10. Scared 11. Lowest of the Low

Comme tout groupe polonais du moment qui se respecte, Shadows Land plagie à outrance Behemoth : même voix, même son, mêmes riffs, même jeu et son de batterie, mêmes doublages de voix, et j'en passe ! Les amateurs de Behemoth ne seront peut être pas déçus, et c'est sûrement le seul bon point de marqué pour le groupe avec cet album. Ceci étant dit, il ne faut tout de même pas être de mauvaise foi et reconnaître que parmi cette foule de clones de Behemoth, Shadows Land est un de ceux qui tire le mieux son épingle du jeu.

En effet en donnant à sa musique une dimension relativement déjantée, le groupe arrive par moments à s'écarter timidement du géant Black / Death polonais qu'est Behemoth, et certains passages décousus et relativement étranges sonnent presque comme certains morceaux de groupes tels que Spiral Architect, The Dilinger Escape Plan, et d'autres influences pour le moins étonnantes au sein de cet album. Des passages électro ponctuent certains morceaux (« Decimal ») et comme tout groupe qui s'inspire aussi fortement de Behemoth, le niveau technique des musiciens est irréprochable.

Mais malgré ces timides tentatives d'émancipation vis à vis de sa muse, Shadows Land n'en reste pas moins une copie conforme de Behemoth, qui n'égale évidemment pas son maître, et même si certains morceaux tels « Vortex » voguent vers des horizons plus personnels, il se retrouve dans cet album tous les éléments principaux et si caractéristiques de Behemoth, utilisés de façon assez indécente.

Cet album est donc à conseiller à tout fan de Behemoth vivant en autarcie plongé dans ce style, mais je ne pense pas que le commun des amateurs de death-metal puisse y trouver son compte, tant le groupe se noie dans la floppée de clones des maîtres polonais. Il ne reste qu'à souhaiter que le prochain effort de ce groupe soit bien plus personnel, car la tutelle écrasante de leurs compatriotes a visiblement réduit au silence toute initiative personnelle, et la reprise de Mayhem (« Pagan Fears »), morceau d'ailleurs repris un nombre incalculable de fois par toutes sortes de groupes et joué de toutes les façons possibles et imaginables, n'apporte rien de plus à l'album tant elle reste dispensable et sans intérêt bien particulier !

Il est des groupes consensuels qui ne prennent pas de risques et qui refont toujours le même album et il existe aussi des groupes dont le premier album est dans les traces des « grands frères »… Rares sont ceux qui comme ce Near Life Experience se lancent dans leur propre direction tout seul… Entreprise courageuse, certes mais ô combien périlleuse !

Certes, le niveau technique des musiciens ne saurait souffrir aucunes critiques et la pertinence des compositions justifie même la raison d’être de cet album. De plus, le style des compos évolue dans l’improbable alchimie d’un groupe de pop éléctrogoth qui auraient en son sein un choriste Black metal !!!!! Et a qui pour faire plaisir on aurait glissé ça et la quelques touches de guitares acérées… Un mélange étonnant qui mérite l’attention.

Toute fois la voix suave omniprésente à la Tears for Fears saura maintenir a distance les moins ouverts d’esprit… d’autant plus que le traitement sonore de cette même voix est assez approximatif (surmixée et reverb mal reglée) les parties parfois aventureuses difficile à exécuter passent assez difficilement… C’est bien dommage car c’est vraiment cet élément qui rend la musique de Shadowcast difficilement digeste (impossible d’écouter deux fois d’affilée l’album…).

Mais à force de s’habituer la gêne occasionnée par la voix laisse place à l’émerveillement de la richesse de composition, de recherche sonore, de samples et d’arrangements harmoniques du plus bel effet. 

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