Archive for janvier, 2006

Chain Collector est ce que l’on pourrait appeler un super groupe, car dans ses rangs évolue la fine fleur du metal norvégien. A savoir des membres de In The Woods, Trail of Tears, Carpathian Forest et Green Carnation. Le groupe nous livre ici son premier album de death mélodique à la sauce suédoise, “The masquerade”. Influencé par les groupes majeurs de la scène death mélodique made in Sweden, In Flames, Soilwork et Dark Tranquillity en tête, Chain Collector nous offre un premier album pêchu, efficace, mais manquant tout de même cruellement d’originalité. Au sein d’une scène aussi saturée de groupes de part et d’autre de l’Atlantique il est en effet difficile de tirer son épingle du jeu.

La formation a pourtant des qualités non négligeables, à savoir des compositions plus que correctes, accrocheuses et les musiciens sont loin d’être des manches. Mais ils ne possèdent pas encore un son personnel et unique qui permettrait de les sortir du lot. Rien que le chant Sven Aksel Henriksen, fait immanquablement pensé à celui de Mikael Stanne. La particularité du groupe tient quand même à la présence du chant clair assuré par Kjetil Nordhus (Green Carnation), qui assure comme à son habitude et permet au groupe d’éviter le cliché du chant clair aux influences « néo ». Mettez une oreille sur « Crucifixion » par exemple, qui malgré certains passages un peu trop « In Flames » reste le plus beau titre de l’album, avec une superbe montée en puissance et un Kjetil au meilleur de sa forme. Un album honnête et plaisant à écouter surtout pour les amateurs du chanteur de Green Carnation, mais le groupe a encore du travail à effectuer avant de rentrer dans la cours de grands.

Elrickh [7/10]

 

Site Officiel: http://www.chaincollector.com/

MySpace Officiel: http://www.myspace.com/chaincollector

 

2005, Massacre Records

Tracklist: 01. Hierarchy of Murder (Code of Silence) 02. Harvester 03. Neverwhere 04. And Then there was none 05. Crucifixion 06. Project Savior 07. Tapping The Vein 08. Fallen Angel 09. Wicked Mask 10. Winter Princess

The Birthday Massacre – Violet

Voilà un groupe qui va cartonner dans toutes les soirées Goths et chez tous les amateurs du style. Originaires du Canada, The Birthday Massacre, évolue dans le style electro pop-rock d’obédience gothique et ultra mélodique. C’est simple, « Violet » est un album composé de 13 titres ultra efficaces et très accrocheur. L’idée est à peu près toujours la même, quelques tutut, des grosses guitares et la douce et mélodieuse voix de Chibi. Rajoutez quelques larmes de kitsch, un look et un artwork soignés et les dance floor vont chauffer. Le titre « Video Kid » en est un exemple flagrant.

Le groupe vous fera ainsi penser tour à tour à Indochine, à Theatre of Tragedy époque electro et on sent que l’ombre de Danny Elfman ne plane pas très loin au dessus du groupe.Seul le titre « Blue » sort un peu du lot avec son alternance entre chant féminin et Grunts et son riff un peu « néo ».Manque à cet album et au groupe un peu de folie créatrice. On sent bien qu’ils n’ont prit aucun risques et c’est un peu dommage. « Violet » s’écoute vite et s’oublie vite et surtout il ne contentera pas les fans purs et durs de musiques électroniques. Ces derniers iront sûrement voir du côté de Nitzer Ebb et Sturm Cafe pour bouger leurs muscles en marcel. Mais ne boudons pas notre plaisir, « Violet » est un album plaisant, efficace et fait pour plaire au plus grand nombre. Le succès leur tend les bras.

 

Elrickh [7/10]

 

Site Officiel: http://www.thebirthdaymassacre.com/

MySpace Officiel: http://www.myspace.com/thebirthdaymassacre

 

2005, Metropolis Records

01. Prologue 02. Lovers End 03. Happy Birthday 04. Horror Show 05. Violet 06. Red 07. Play Dead 08. Blue 09. Video Kid 10. The Dream 11. Black 12. Holiday 13. Nevermind

 

Affluence : L’affiche "complet" ne devait pas être loin….
Son : Le point faible de la soirée : trop fort pour Primal Fear, trop moyen pour Helloween.
Lights : Brouillons pour Primal Fear, Bons pour les citrouilles
Ambiance : Faiblarde, le public donne de la voix mais a du mal à bouger.

C’est un public assez varié qui se présente au Garage dans la ville allemande de Sarrebrucken ce 08 Janvier. Entre fans de la première heure, metalleux divers en manque de concerts et curieux qui viennent pour passer le temps ; ce concert de la plus célèbre citrouille du heavy metal aura au moins déplacé du monde dans une ville ou les concerts intéressants ne sont pas légion.
 
Primal Fear arrivent sur une scène presque trop petite pour eux avec pour mission de chauffer un public qui a déjà commencé les hostilités à coup de bière depuis quelques temps. Le décor déjà installé de la tête d’affiche réduit considérablement leur champ d’action et un son trop brouillon et surtout trop fort n’est pas là pour aider. Heureusement le groupe fait preuve d’une bonne habitude de la scène et réussit malgré un côté kitsch peu être un peu trop prononcé à se faire respecter et à chauffer ce qu’il faut de la salle. 
Quelques morceaux percutants qui se finissent sur le déjà classique Metal is Forever se prêtent bien à la soirée et la bonne humeur du groupe n’a pas laissé les metalleux insensibles.
 
C’est après une attente presque interminable qu’arrivent Helloween sur scène. Un décor frappé par l’ambiance Keeper annonce la couleur. Le groupe a presque déjà oublié son avant dernier album et le show se concentrera en très grande partie sur tout ce qui touche aux gardien des sept clés, que ce soit les classiques ou le plus récent Legacy. « King for a Thousand Years » démarre le spectacle et le groupe nous livre ses classiques sans relâche (dans une bonne humeur générale très plaisante à voir) et surtout n’oubliera pas le titre mythique Keeper of the Seven Keys que tout les fans accueilleront avec ferveur. Evidemment les nouveaux titres ne sont pas oubliés et « Occasion Avenue » ou « Invisible Man » passent l’épreuve du live avec excellence. 
De nombreux morceaux (et quelques solos amusants) plus tard, le groupe quittera la scène, à peu près deux heures après l’avoir envahi ; clôturant ainsi un concert qui sans rester dans l’histoire, aura été convaincant et plaisant.

 

Necrogunslinger