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necrotaupeslinger
Mar
17
Après quelques petites sorties, et un premier album très remarqué dans le milieu underground, voilà que nous arrive « This Elegy, His Autopsy » comme un gros coup de poing dans la gueule. Earache peut être fier de ses découvertes dans les nouveaux talents, tant Beecher frappe juste avec ce nouvel album. Les jeunes anglais déjà forts d’une expérience scénique mondiale et d’influences bien digérées vont certainement en étonné plus d’un.
Ils nous délivrent ici un hardcore (le terme est restrictif) de grande qualité, parsemé d’idées séduisantes. Un album stable mais dérangeant, uni mais déstabilisant s’offre à vous. L’évolution entre des morceaux étonnants se faisant ici tout naturellement. On navigue entre du noisecore brutal et quelque chose de plus pop, en passant par des morceaux instrumentaux perturbant. Une ligne directrice est suivie tout au long de l’album, même si on en vient parfois à s’étonner de la retrouver, se laissant chavirer dans les surprises que réserve le disque. La production est honnête, même si elle n’est pas le point le plus plaisant du skeud, et n’enlève en rien du charme à cette expérience. Déroutant, c’est ce qu’on pourrait dire de ce groupe, sans aucun sens péjoratif. La composition se place à un niveau élevé, et nombreuses vont être les écoutes avant de déceler le petit plus de chaque moment.
Un cd qui se place au top de ce qui se fait actuellement dans le style (même si le style en question reste difficile à définir) mais qu’il faut tout de même réserver en majeure partie à des adeptes hardcore ou noisecore, un public averti qui saura apprécier sans être dérangé et qui ne devraient avoir aucune hésitation à investir dans cette valeur sûre. Un groupe qui promet donc, et qui évoluera encore certainement, sur scène et en studio. Une belle pièce, à ne pas mettre entre toutes les mains.
Necrogunslinger (09/10)
www.beecher-online.com
Earache records / 2005
Tracklist (47:15 mn) 01. It's good weather for black leather 02. Function ! function ! 03. The womanizer and the aloholic 04. Knight the arsonist 05. Not guilty 06. And the day that he became a human plumb line 07. Psycho galvanic skin response 08. Man the traps 09. Brown eyes (no name) 10. The biting cold 11. I won't miss, or be missed 12.Happiness 13. Reach up to the gods
Après trois albums sur Scarlet Records, Invulnerable le nouveau Centurion sort sur Dragonheart, quel est l’attrait d’un tel groupe pour ce label ? Les italiens poursuivent leur bonhomme de chemin avec leur heavy speed parfois thrash dont l’inconvénient majeur depuis les débuts est un chanteur exaspérant aux vocaux stridents et bien faiblards dans la puissance au regard de la musique proposée. Comment peut-on espérer aujourd’hui une quelconque réussite dans le milieu avec un hurleur exaspérant à ce point. Chacun ses goûts il est vrai mais passé un titre la crispation est à son comble (balancez-le dans la forge représentée sur la pochette).
Ne changeant pas d’un pouce son registre, Centurion délivre son énergie dans des titres bien speed qui pourrait être sympathiques à défaut d’être novateurs si Germano Quintaba faisait son coming-out considérant qu’il est un problème pour ses compères et que ses vocalises ne correspondent en aucun cas à faciliter l’émergence du groupe.
Alignant, une débauche de riffs speed avec tous les poncifs du heavy speed de façon quasi parfaite, Centurion connaissent le petit manuel du clonage, Accept, Judas Priest mais n’en ont absolument pas l’envergure malgré des moments plaisants, solo et break de "Man of tradition", la balade "Standing on the ruins" (égorgé moi ce vocaliste ou je le fais moi-même), le très speed et burné "Virtus". Ces onze titres baignent dans une production rachitique qui affaiblit d’autant la rythmique et la puissance de cet Invulnerable totalement anéanti.
Centurion pourrait envisager de faire parti des groupes de suiveurs de seconde zone qui pullulent mais malheureusement pour eux ils restent en retrait, on en connaît facilement la raison. Avis aux deux frères Monti (guitares) : putain, virez moi ce castrat !!! Ralf Scheepers vous exaspère ? Vous n’avez rien vu…Quel gâchis et dire que cela fait quatre albums que ça dure !
Clayman (03.5/10)
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Dragonheart – SPV / 2006
Tracklist (49:38 mn) 1. The Forge (intro) 2. Virtus 3. Man Of Tradition 4. Procreation To High 5. Invulnerable 6. Standing On The Ruins (The Doctrine Of Revival) 7. New Freedom 8. Eternal Return 9. Riding The Tiger 10. Soul Deliverance 11. Transcendence
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Hamster Forever
Mar
17
Quand en 1997 Witchery avait surgi pour combler le vide provoqué par le split de Satanic Slaughter, le groupe s'était rapidement imposé avec un thrash mené à un train d'enfer, dont la formule se distinguait de la masse de groupes en provenance de Suède.
On avait rapidement en tête le chant particulier de Toxine -aisément reconnaissable- qui faisait office de signature… et on s'était habitué à voir dans les bacs un nouvel album quasiment tous les ans, attirant de plus en plus l'attention, puis tout s'est arrêté brutalement… contre la volonté du groupe : la disparition de leur label, la recherche d'un nouveau contrat, ont littéralement provoqué la mise en hibernation d'un groupe plus que prometteur…
Le temps faisait son oeuvre, d'autant que chacun des membres du groupe avait de bonnes raisons de s'impliquer ailleurs, que ce soit Jensen avec The Haunted, Sharlee d'Angelo avec Arch Enemy et Spiritual Beggars (pour ne citer que ces deux là), tandis que le batteur Martin "Axenrot" avait fort à faire avec Opeth.
Finalement, l'album enregistré en 2004 voit le jour sous l'égide de Century Media, et quel album ! Un vrai retour en force, histoire de rappeler que Witchery est un groupe de thrash percutant, qui soigne autant les riffs de guitares, que les ambiances malsaines… mais cette fois le son du groupe bénéficie d'un gros coup de pouce, avec Tue Madsen chargé du mixage, on a l'impression d'avoir affaire à une énorme machine de guerre sonique, prête à tout écrabouiller sur son passage, Jensen montre qu'il a plus d'une corde a son arc, faisant entendre un côté mélodique plus accentué que dans The Haunted. Les compos sont habilement structurées, soufflant le chaud et le froid, variant les tempos sans laisser passer le moindre de moment de faiblesse, l'intensité demeure élevée tout au long des 45 minutes de pilonnage.
L'album défile, on se rend vite compte que Witchery nous avait bien manqué. Côté figure de styles le thrash domine, laissant parfois la place à un rock gras teinté d'un soupçon de mélodie ("Styx" et son solo hard rock très mélodique). Et en guise de cerise sur le gateau on retrouve une reprise de Satanic Slaughter, "Immortal Death" survitaminé, un régal ! Witchery remet la chasse aux sorcières au goût du jour, et dans la catégorie thrash il va falloir s'aligner cette année pour voir des sorties d'album d'un tel niveau… avis aux amateurs !
Hamster (08,5/10)
www.facebook.com/officialwitchery
Century Media – EMI / 2006
Tracklist (45:57) 01. Disturbing The Beast 02. Stigmatized 03. Draw Blood 04. The Ritual 05. Ashes 06. Plague Rider 07. Damned In Hell 08. Crossfixation 09. The Wait Of The Pyramids 10. Immortal Death 11. Styx 12. War Piece 13. Cannonfodder