Author:
necrotaupeslinger
Avr
24
Grindeux lorrains déjà réputés après trois albums, les Blockheads débarquent ici avec un quatrième essai toujours aussi puissant et surtout plus que convaincant.
Après quelques essais et changement durant leurs premières années d’existence, les lorrains ont vite trouvé leur voie et continuent d’appliquer leur grindcore avec ferveur et férocité.
C’est une production plutôt bonne, qui ne privilégie aucun instrument tout en sachant laisser respirer les compos, qui soutient un travail de composition rageur, direct et intelligent. De nombreux breaks et autres passages bien recherchés ponctuent un disque qui dans d’autres circonstances aurait été trop indigeste. Ici les différents titres passent sans problème, s’enchaînant adroitement pour former un album concis (ça reste du grind !) mais d’autant plus efficace.
Les musiciens savent ce qu’ils font et laissent de côté la folie de la scène pour la précision du studio. Le travail de batterie est impressionnant, soutenant une guitare acérée et un chant puissant aux relents hardcore, punk ou même crust selon les compos.
Du côté des paroles l’interview du groupe sera plus précise, mais les nancéens se veulent directs dans leur message et sans concession.
On arrive finalement à la fin de l’album rapidement, sans se rendre compte qu’une demi heure de martelage crânien est passée aussi vite et on en redemande déjà, il ne reste plus qu’à voir le groupe en live pour compléter une expérience impressionnante. Du bon gros grind comme on l’aime, à ne surtout pas manquer pour les fans et à tenter pour les non initiés.
Necrogunslinger (08/10)
www.facebook.com/blockheadsgrind
blockheads.bandcamp.com
Overcome Records / 2006
Tracklist (27:20 mn) 01. Bow down 02. Borders 03. Misery 04. Silent 05. Going east 06. Fuck off and die 07. Greed 08. Back to dogma 09. Swallow back 10. Social fracture 11. Parasite 12. I’ve been 13. Despair 14. Big stick politic 15. Stones of gore 16. Burning wife 17. Loser 18. Hopeless 19. No better 20. Business intelligence
Author:
necrotaupeslinger
Avr
23
Si le premier contact avec ce disque se veut plus neo, et calme avec un petit passage acoustique discret, les styles et ingrédients commencent rapidement à se mélanger pour que malheureusement la sauce tourne trop vite au vinaigre.
Les racines neo restent bel et bien présentes tout au long du disque mais seulement pour mieux se mêler à des dizaines d’autres influences plus ou moins bien gérées (plutôt mal dans la plupart des cas malheureusement). Se succèdent ainsi des moments rappelant le death, l’electro, le black, le metalcore, surtout le hardcore, et parfois même un peu de thrash.
Un mélange qui risque vite d’être indigeste ? Carrément !
Car si les musiciens savent à peu près où ils vont, le travail de composition n’est pas du tout assez carré, ça part dans tous les sens, parfois on ne sait où, parfois beaucoup trop loin, parfois pour ne pas revenir.
À ces compositions déjà indigestes se rajoutent des passages électro plus ou moins intéressants et des passages plus posés qui débarquent à coup de voix calme et de gratte sèche.
On essaie de suivre mais on s’ennuie vite, l’album se perd et nous perd, n’arrivant pas à retenir notre attention.
On s’efforce d’accrocher difficilement, mais le travail n’est décidément pas assez bien fait et les compositions ne tiennent pas la route… Dommage…
Necrogunslinger (03/10)
myspace.com/camcircle
Malstrom production / 2006
Tracklist (40:25 mn) 01.CoL 02.BmM 03.CaM 04.DdO 05.FtT 06.IcV 07.FoP 08.FyN 09.WpM 10.FyL 11.OlB 12.AhG
Youhou ! Mika et sa bande de timbrés sont de retour. Death Comes in 26 Carefully Selected Pieces, leur album live, nous avait déjà bien ramoné les esgourdes à coup de Nuclear Metal en live de haute volée. Et non content de nous avoir atomisé les cages à miel, Impaled Nazarene remet le couvert avec ce nouvel album dévastateur. Remettons les choses à leur place, Pro Patria Finlandia n’est pas un appel au nationalisme finlandais, mais à l’alcoolisme et l’humour noir finnois, Finlandia n’était autre que LA vodka du pays des rennes et du Père Noël. Le constat étant établi, allons plus profondément au fond des choses (et je précise à l’attention de cette auguste rédaction qu’il n’y a rien de sexuel ici !).
Ce qui frappe à la première écoute de cet album, c’est la production percutante, Impaled ayant tiré les leçons de son album live. Tout sonne plus chaud, plus vivant et la performance vocale de Mika est ahurissante de haine et de colère. Pour le reste, et comme le précise Mika, c’est toujours aussi brutal et rapide, mais qui irait s’en plaindre. Tous les titres sont concis, nets, sans bavures et d’une redoutable efficacité. Bref, Impaled Nazarene ne nous avait pas fait autant plaisir depuis l’ultra percutant Absence Of War Does Not Mean Peace et sont côté rockn’roll à souhait. Bon, comme d’habitude les coincés de la pensée et les moralistes trouveront un os à ronger dans cet album mais au fond, on s’en fout. Impaled les renvoie à leurs chères études et nous, nous nous rassasions de cette offrande libératrice. Aller tiens, je vais inviter notre grand tyran poilu à boire un coup de Finlandia. À la bonne vôtre m’sieurs dames.
Kalogero (09/10)
www.facebook.com/ImpaledNazareneOfficial
Osmose Productions / 2006
Tracklist (38:11 mn) 01. Weapons To Tame A Land 02. Something Sinister 03. Goat Sodomy 04. Neighbourcide 05. One Dead Nation Under Dead God 06. For Those Who Have Fallen 07. Leucorrhea 08. Kut 09. This Castrated World 10. Psykosis 11. Contempt 12. I Wage War 13. Cancer 14. Hate-Despise-Arrogance