Archive for juin, 2006

Astral Doors – Astralism

astral-doors-astralismSuite au EP Raiders of the Ark sorti en 2005, il est temps de retrouver le groupe de Nils Patrik Johansson, clone un peu trop prononcé de Ronnie James Dio, avec ce troisième album. 

Les réalisations des suédois ont toujours été référencées comme des symbioses entre le heavy des années 80 et le hard rock des seventies, et une fois de plus j’ai obligation de relier Astralism à ces deux courants puisque nullement réfréné par ces systématiques rapprochements, Astral Doors persiste et signe une nouvelle fois un disque plaisant.

Astralism représente treize titres de heavy qui s’enchaînent sans laisser de doute quant au talent de composition et d’exécution du groupe, les mélodies défilent sur des titres rarement speed évoluant dans des sphères déjà connues et pourtant on se plaît à revenir dans le passé avec une production bien actuelle et un mix signé Peter Tägtgren. Certes cette heure de musique n’a rien d’innovante mais présentée de cette façon il est impossible de ne pas succomber aux rythmiques, aux solos et à l’apport régulier de l’orgue Hammond et se rappeler aux bons souvenirs d’une époque révolue qu’Astral Doors nous refourgue avec joie.

Clayman (08/10)

 

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Locomotive Records – Underclass / 2006

Tracklist (55:00 mn) 1. EVP 2. Black Rain 3. London Caves 4. From Satan With Love 5. Fire In Our House 6. Israel 7. Raiders Of The Ark 8. Tears From A Titan 9. Oliver Twist 10. Vendetta 11. The Green Mile 12. In Rock We Trust 13. Apocalypse Revealed

Artefact – Magic Spellcraft

20022010_-_0017Après son album autoproduit Son of Solstice et sa présence au Wacken Battle en 2004, la montée en puissance des niçois d’Artefact se concrétise par l’arrivée de ce second album avec signature à la clé et il faut l’espérer une reconnaissance accrue. 

Pour cette nouvelle réalisation, Artefact enfonce le clou de son dark metal épique représenté par des parties acoustiques nombreuses qui saisissent par leur opposition forte avec les moments d’agressivité où parfois des solos heavy viennent vous embarquer pour un mélange des genres bien maîtrisé.
A l’aide de titres longs, comme Neolithic Era ou Blizzard Dwarf Army, le sens épique voire quelque peu folk de la musique prend tout son sens même s’il demeure de gros passages énergiques il est peu probable que ce soit ceux là qui vous interpellent le plus, toute la magie de ces titres étant concentrée dans les parties calmes complétées dans le même registre par des simili interludes, Altar of Nocturnal Forest ou Eerie Anthem ou même le très heavy instrumental High Landscape Travel.

N’oublions pas que le groupe se situe dans une frange virulente du metal et deux morceaux comme Mount Doom et Hyperion ne font pas dans la dentelle à la plus grande joie de ceux qui se lassent des grandes envolées atmosphériques.

Il faut bien fignoler cette heure de diversité musicale par de purs morceaux de heavy black à la sauce technique s’allongeant pour exprimer une phase progressive chez le groupe et pour cela il vous faudra appréhender les très bons Magic Spellcraft et Castle.

Tout en maintenant une unité de ton, Artefact délivre un second album dont la valeur ajoutée se situe dans une recherche musicale non linéaire tout en enfonçant bien le clou de son style qui ne saurait se limiter à la facilité d’un black virulent ou à la faiblesse d’une bande son épique sans envergure. Cet album forme un gros bloc compact où rien n’est fait dans la demi-mesure, le travail de composition est fait avec justesse, aucun élément superflu ne vient troubler l’auditeur permettant une immersion complète pour ceux qui savent apprécier un minimum d’adoucissant dans leur décoction d’énergie.

Clayman (08/10)

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Rupture Music – Season of Mist / 2006

Tracklist (60:57 mn) 1. Magic Spellcraft 2. Neolithic Era 3. Blizzard Dwarf Army 4. Mount Doom 5. Altar Of Nocturnal Forest 6. Castle (the Underground Galleries) 7. High Landscape Travel 8. Hyperion 9. Eerie Anthem

 

 

Blind Guardian – A Twist In The Myth

20022010_-_0018Encore sous le choc de Fly, un single tout ce qu’il y a de plus impressionnant, il nous faut maintenant accueillir ce nouvel album des bardes, qui a la lourde tâche de succéder à Night at the Opera et un album live déjà culte. Recherché mais direct, dans la pure veine de ce que le single nous laissait déjà imaginer de plus fou, A Twist in the Myth débarque en trombe, bourré d’idées et de bons moments. Cette chronique fera une petite impasse sur un grand composant de la musique des allemands, les paroles, pour mieux vous laisser les découvrir dans un entretien que nous avons eu avec Hansi Kürsch lui-même et que vous pouvez découvrir ici. Nous nous concentrerons donc sur la musique, et il y a de quoi faire !

Alors que Fly s’intègre parfaitement au tracklisting général, le déjà classique Skalds and Shadows que nous avions également découvert en avant-première dans une version acoustique se dévoile maintenant sous une robe symphonique carrément impressionnante et risque bien de faire trembler en live… « This Will Never End » ouvre l’album de façon magistrale, et son côté heavy, épique et pompeux nous met dans l’ambiance pour mieux apprécier « Otherland » et son côté plus direct mais toujours plaisamment technique. Turn the Page introduit en grande pompe le côté folk du groupe, que vous retrouverez également avec le sourire dans la vraie/fausse ballade Carry the Blessed Home et son ambiance festive.
« Another Stranger Me » reste certainement le titre le plus entraînant de l’album, mariant à merveille ce côté simple et direct des nouveaux titres aux influences 70’s et des éléments plus typiques du gardien aveugle. Éléments plus typiques que l’on retrouvera d’ailleurs en plus grand nombre dans la seconde partie de l’album avec des titres épiques comme « Straight Through the Mirror » ou « The Edge ».
Alors que Lionheart se pose en suite logique de Fly et pousse vers un refrain entêtant, « The New Order » clôt l’album calmement tout en nous envoyant tout de même dans la face quelques énormes riffs de guitare. Reste « Dead Sound of Misery », titre bonus, qui reprend la structure de « Fly » pour nous faire découvrir un titre sombre et puissant, complètement à l’opposé de son alter ego.

Blind Guardian arrivent donc ici avec un album tout ce qu’il y a de plus impressionnant, qui marie à merveille ce qu’on pouvait attendre du groupe après les derniers albums et ce qu’ils nous laissaient espérer avec leur dernier single. Un grand moment de musique, et un grand album de Blind Guardian, qui risque bien de retourner les salles en live…

Necrogunslinger (09/10)

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Nuclear Blast / 2006

Tracklist : 01. This Will Never End 02. Otherland 03. Turn the Page 04. Fly 05. Carry the Blessed Home 06. Another Stranger Me 07. Straight Through The Mirror 08. Lionheart 09. Skalds And Shadows 10. The Edge 11. The New Order 12. Dead Sound of Misery