Archive for septembre, 2007

Darksun – The Dark Side

Darksun_The_Dark_SideCe "The Dark Side" est le deuxième album du groupe ibérique DARKSUN. Il faut cependant noter qu'une version espagnole (El Lado Obscuro) a été éditée en 2006 (version anglaise = pochette violette, version espagnole = pochette bleue). Le combo, évoluant précédemment sous le nom de NORTHWIND, avait déjà accouché d'un premier Cd, "El Legado", en 2004.
Le groupe tente un nouveau pari en proposant pour la première fois un album entièrement chanté en anglais. Il espère sans doute ainsi élargir sa diffusion en Europe et convaincre une audience beaucoup plus large.

DARKSUN évolue dans le créneau déjà surpeuplé du métal mélodique. Le groupe va devoir faire preuve de talent et d'originalité pour briller. Afin de mettre toutes les chances de leur côté, ils se sont entourés d'une équipe expérimentée avec entre autres Denis Ward (Angra et PC69) et Lars Ratz (Metalium).

Après une introduction convenue, on rentre tout se suite dans le vif du sujet avec "The Dark Side", un morceau puissant mélangeant habillement guitares puissantes et orchestrations. La section rythmique n'est pas en reste avec une basse qui claque et une batterie tranchante. Il s'agit là d'une très belle entrée en matière.

Les titres suivants enfoncent le clou, la recette DARKSUN fait ses preuves. Ca joue vite, le rythme est heavy tout en restant toujours super mélodique. A noter que Peavy Wagner (RAGE) fait une apparition sur "Prisonners of Fate"
Une trilogie intitulée "Elegy" est le pièce maitresse de cet album. Le groupe y déploit tout son talent, proposant une large palette de d'ambiances et de rythmes. Chapeau, messieurs ! Les fans de Secret Sphere ou de Skylark seront comblés.

Les musiciens font preuve d'une belle maîtrise technique, mais la production ne rend pas tout à fait honneur aux chansons en majorité plutôt réussies. Le son des claviers et de certains solos de guitare sont un peu cheap et c'est dommage. Le chant de Dani González n'est pas non plus exempt de tout reproche. Son accent n'est pas extraordinaire et il part souvent trop dans les aigus. Cela devient fatiguant à la longue.

Pour conclure, cet album est une bonne surprise pour les amateurs de métal mélodique. Après l'italie, l'école espagnole commence peut-être à faire ses preuves dans ce créneau.

Oshyrya (07.5/10)

darksunweb.com

Metal Heaven – Underclass / 2007

Tracklist (43:27) : 1.Invocation 2.The Dark Side 3.A Hero Reborn 4.Slaves Of Fear 5.Blood Brothers 6.Prisoners Of Fate 7.Echoes Of The Past 8.Elegy Part I Confrontacion 9.Elegy Part II Light Between Darkness 10.Elegy Part III Agony 11.Legend

Primal Fear – New Religion

Je suis bien embêté par ce septième album studio de Primal Fear, car j’ai toujours été un fervent défenseur du groupe, qui, à défaut d'être original et renversant, se maintenait bien dans son registre Heavy / Speed / Power. Seulement voila depuis Seven Seals (2005), dernier disque en date des Allemands, un chamboulement important s’est produit, ses ventes faisant plus que stagner, Primal Fear s’est fait virer par Nuclear Blast. Le groupe a trouvé refuge chez Frontiers Records, un label Italien.

Pas la peine d’entrer dans une description titre par titre, à part « Sign Of Fear » et « New Religion » qui sortent très franchement du lot, faisant penser à du Halford, le reste du disque oscille entre du sous-Primal Fear pour le meilleur et une espèce de heavy mou pour le moins bon.

En fait tout ne peut pas être mis sur le compte du manque d’inspiration car même les morceaux dans la tradition du groupe comme « Blood On Your Hands », « The Curse Of Sharon » ou encore « Psycho » se retrouvent affublés de passages lents avec synthé (par ailleurs très présent sur quasiment l’ensemble du disque), les affaiblissant indéniablement, et dénotant un choix artistique délibéré.

Le pire est atteint avec le soupièsque « Everytime It Rains » ou Simone Simons d’Epica vient pousser la chansonnette. Rien à voir avec du Primal Fear, et si c’est avec ce genre de titre que le groupe entend conquérir un nouveau public, je lui souhaite bien du courage. Dans le même ordre d’idée, « Fighting The Darkness » prête à sourire avec son passage prog pompeux tout droit piqué au générique de l’émission champs élysées de Michel Drucker.

Comme si cela ne suffisait pas, le disque s’achève avec une power ballade : « The Man (That I Don't Know) ».

À l’instar du phénix qui renaît de ses cendres, la pochette (par ailleurs la plus laide jamais utilisée par le groupe) semblait suggérer une renaissance du groupe, mais là on s’approche tout doucement de la crémation. Si ce comme son titre l’indique, ce piètre album constitue la nouvelle religion Primal Fear, je m’en vais aller grossir les rangs des athées ! 

Murder-One (3/10)

 

Site Officiel : http://primalfear.rocks.de/
Myspace Officiel : http://www.myspace.com/primalfearofficial

Frontiers Records / 2007

Tracklist (54:02) : 01. Sign Of Fear 02. Face The Emptiness 03. Everytime It Rains 04. New Religion 05. Fighting The Darkness 06. Blood On Your Hands 07. The Curse Of Sharon 08. Too Much Time 09. Psycho 10. World On Fire 11. The Man (That I Don't Know)

Harem Scarem – Human Nature

Si Harem Scarem a quitté Frontiers – un label à la croissance toujours plus extensive qu'intensive et et sans doute incapable de faire progresser l'audience du groupe –, il ne semble pas pour autant que le combo soit sur le point d'entamer une réelle remise en cause. Le style du Harem Scarem deuxième période, esquissé dès Voice Of Reason et bien établi depuis au moins Higher, ne varie plus et exclut maintenant toute influence FM : nous sommes en plein dans un rock hard moderne très actuel.

Ainsi seuls les soli toujours aussi agréables de Pete Lesperance dessinent une quelconque continuité avec les premiers disques. Le chant de Harry Less est maintenant confiné aux tessitures medium et a perdu beaucoup de ses nuances. Même s'il sait faire preuve d'une emphase bienvenue (la ballade « Hanging On ») et reste accrocheur, surtout sur les premiers titres que sont « Human Nature » ou le très entraînant, « Next Time Around », sa prestation me semble un peu terne par rapport à ce à quoi il nous avait habitué jadis ; soutenus par des chœurs bien disposés il retrouve cependant parfois un peu d'allant (« Give Love/Get Love ») voire trouve la mélodie juste sur un très efficace « Starlight ». Cette succession de bons titres sauve le disque de la banalité et le rend in fine recommandable.

En fait, si le groupe conserve, voire déploie une cohérence manifeste pour cette nouvelle réalisation, il me semble que cette dernière s'exprime de plus en plus au détriment d'une créativité jadis bien réelle. La musique reste plaisante et attire l'attention mais elle paraîtra trop facile et attendue à beaucoup.

Baptiste (7,5/10)

 

Vespa / 2007

Tracklist : 1. Human Nature 2. Next Time Around 3. Caught Up In Your World 4. Reality 5. Hanging On 6. Don't Throw It Away 7. Give Love/Get Love 8. 21 9. Starlight 10. Going Under 11. Tomorrow May Be Go