Archive for juillet, 2008

4Lyn – Hello

4Lyn_hello4Lyn est un groupe de Nu Metal allemand fondé en 1997 et originaire de Hambourg. Les teutons ont déjà sorti 4 albums plutôt bien reçus, en général, par le public et la critique. Le groupe n'a pas ménagé ses efforts pour ce faire connaître et élargir son public. Ils sont apparus sur la BO du film "Triple XXX", ils ont composé des titres pour un jeu vidéo ou pour l'équipe local de football américain. Bref, les membres de 4Lyn en veulent et se démènent pour cela. Musicalement, on nage en terrain connu: bon gros riffs de guitares, rythmique rapide et chant très mélodique. Le premier titre "The Grind" est très réussi, entraînant et bourré d'énergie. Les 2 chansons suivantes sont plus lentes et nous montre un autre visage du groupe, plus rock et sérieux, ces titres sont moins "party song" que la précédente. On sent plus d'intensité dramatique, la voix de Ron est mise en valeur et le chanteur relève haut la mains ce défi. J'ai quand même ressenti une pointe de lassitude pendant l'écoute de la deuxième partie de l'album, après l'excellent "Nostalgia". Pas de fausses notes sur cet album, tous les refrains sont extrêmement travaillés pour être toujours hyper mélodiques et se graver immédiatement dans la tête de l'auditeur. Belle performance d'ensemble. Tous les musiciens sont carrés et font le boulot. La production est de bonne facture, rien à redire. 4Lyn est bien évidemment influencé par la scène américaine, on retrouve ici et là des touches de Linkin Park, Korn ou Limp Bizkit. Mon cher collègue MPK ne tarit pas d'éloges sur ce groupe et il a bien raison. Ce "Hello" est un très bon disque que je recommande chaudement aux amateurs. Les titres "The Grind" et "Nostalgia" vont rapidement atterrir sur mon lecteur mp3. Malheureusement, le groupe n'étant pas signé sur une major, je crains qu'il soit rapidement noyé dans la masse et n'ait pas l'exposition médiatique qu'il mérite. Les 4 jeunes allemands viennent de donner une bonne leçon aux leaders du genre qui semblent se reposer sur leurs lauriers…  

Oshyrya (08/10)

Site Officiel : www.4lyn.de

Myspace Officiel : www.myspace.com/4lyn

Rodeostar – SPV – Replica / 2008)

Tracklist :
1.The Grind 2.Shadow Valley 3.Hello (For You I'm Dying) 4.World's Gone Crazy 5.Too Much of Anything 6.Nostalgia 7.Lovemaker/Soulshaker 8.The Jumpoff 9.This Heart 10.Cowboys

Clip du single "Hello (For You I'm Dying) :

 

blaze-manJe ne vais pas vous refaire l’historique de l’ex-chanteur de Wolfsbane et d'Iron Maiden qui est connu d’à peu près tout le monde, préférant me concentrer sur sa carrière solo. Après deux excellents premiers albums studio (« Silicon Messiah » (2000) et « Tenth Dimension » (2002)), nous avons eu droit au jubilatoire « As Live As It Gets » (2003), mais personne n’imaginait alors que ce live annonçait le déclin du groupe. Initiée par le départ de tous les membres historiques de la formation les uns après les autres, cette chute vertigineuse a entrainé avec elle le chanteur qui allait naviguer de dépressions en alcoolisations. De nouveaux musiciens furent recrutés et accouchèrent de l’insipide « Blood and Belief » (2004), puis d’un DVD live « Live in Poland » (2007). Au fond du trou, notre homme se fait virer de son label. Dans ces conditions la plupart des gens auraient capitulé, mais pas Blaze Bayley, qui a créé son propre label et marque son retour avec cet album au titre évocateur : « The Man Who Would Not Die »

Bien que très fan de la carrière solo de Blaze Bayley, j’étais assez dubitatif en appuyant sur la touche play de mon lecteur CD… et paf dans la face le titre éponyme du disque. On est revenu au style de « Tenth Dimension » ni plus ni moins ! Les guitares riffent comme à l’époque avec rythmiques plombées et soli énergiques, l’ensemble étant propulsé par une batterie atomique.

Un accident ? Que nenni, le reste du disque est du même tonneau, avec certes quelques variations plus sombres et plus mid-tempo (« While You Were Gone » ou « At The End Of The Day »), mais ce qui surprend le plus c’est la fraicheur et le dynamisme des nouveaux musiciens, les anciens ayant tous été débarqués.

Ce groupe homogène fait mouche et propose le disque riche, qui se révèle être la suite logique des deux premiers albums, ni plus, ni moins. La production conserve la puissance et les sonorités modernes qui fonctionnaient si bien (« Waiting For My Life To Begin »), rien à dire, c’est du tout bon.

Le nom du groupe a évolué de Blaze à Blaze Bayley, venant ici témoigner de la renaissance du chanteur, qui aspire désormais à exister pour lui-même sans que sans cesse ne soit fait référence à son passé, certes illustre, mais au combien pesant. Osez tenter l’expérience et vous recevrez une démonstration de ce que le Heavy Métal doit être en 2008 !

Murder One (08.5/10)

www.blazebayley.net

www.facebook.com/officialblazebayley

Blaze Bayley Recordings – la Baleine / 2008

Tracklist (62:26) : 01. The Man Who Would Not Die 02. Blackmailer 03. Smile Back At Death 04. While You Were Gone 05. Samurai 06. A Crack In The System 07. Robot 08. At The End Of The Day 09. Waiting For My Life To Begin 10. Voices From The Past 11. The Truth Is One 12. Serpent Hearted Man

 

BS-greedAvouons-le d’emblée, avant même d’entrer dans le vif : je ne connaissais pas Burning Skies, malgré leurs deux premiers méfaits qui avaient joui de nombreuses réactions positives à leur sortie. Il était donc grand temps de remédier à cela, à grands coups de riffs et de blast beats…

Et des riffs et des blast beats, on en déguste à toutes les sauces sur cette galette combinant habilement grind et brutal death en un mélange explosif. Dès les premières notes de Warhate, les coups pleuvent et ce rouleau compresseur made in Albion se met en route, ravageant tout sur son passage. Tantôt rapide et vicieux, tantôt lourd et menaçant (les derniers instants de Spat Out And Stamped On), Burning Skies parvient, en 28 minutes chrono, à nous enchaîner droite, revers, uppercut, coup de boule et toute la panoplie des coups plus ou moins permis pour nous laisser confus, secoués et pantelants… mais heureux !

Certes, Greed.Filth.Abuse.Corruption n’est pas exempt de défauts : ainsi, ces 28 minutes passent certes à la vitesse de l’éclair, mais mis à part un interlude « étouffant », les morceaux reposent sur un canevas basique, composé de riffs mammouth, d’une pluie de blasts et d’un beugleur à l’organe bien développé… À tel point qu’il est parfois difficile, même après plusieurs écoutes, de différencier chaque plage…

Ce troisième album ne restera donc pas dans les annales, mais pourra cependant prétendre au titre de meilleur défouloir de l’année 2008. Vous avez eu une mauvaise journée ? Placez cette galette dans le mange-disques, asseyez-vous et savourez…

Mister Patate (06,5/10)

 

Lifeforce Records / 2008

Tracklist (28:17) 01. Warhate 02. You Don't Have To Be Dead To Be In Hell 03. Y.G.F.F. 04. Rounding up the Cattle 05. Abuse to Confuse 06. To Be The Man Who Has To Beat The Man 07. Spat Out And Stamped On 08. It's Hard To Breathe With A Bag On Your Head 09. Slashed, Thrashed And Fucked Up Beyond 10. Emocalypse 11. Sticky Richard