Archive for août, 2008

CircleIICircle_Delusions_of_GrandeurJ'ai encore du mal à penser à CIRCLE II CIRCLE sans qu'immédiatement plane l'ombre de Savatage. Pour les plus jeunes d'entre vous, mentionnons le fait que Zak Stevens, chanteur et leader incontesté du groupe a été de 1992 à 2000 le frontman de la formation culte américaine. Précisons aussi le fait que Jon Oliva et Chris Caffery ont donné un coup de main à Stevens en collaborant avec lui à l'écriture du premier album Watching in Silence en 2003. Et pourtant, album après album, CIRCLE II CIRCLE tente d'effacer ce lien et de voler de ses propres ailes.
Et on peut dire que le pari est réussi sur ce point car il devient difficile de trouver un influence « savatagienne » (oui j'invente des mots, si je veux…) sur cette album. A l'écoute de ce disque, je suis tout d'abord impressionné par la performance vocale de Zak Stevens. Sa voix est mise très (trop ?) en avant, elle est très puissante et incisive. Elle se fond parfaitement dans le power metal proposé par les américains. Musicalement, cet album est sans surprise, les différentes chansons sont sympathiques mais somme toute assez quelconques. La recette power-metal est rigoureusement et consciencieusement appliquée, grosse rythmique, solo de guitares et double grosse caisse. Stevens tient à lui tout seul la baraque et permet à CIRCLE II CIRCLE de sortir un peu la tête de la masse. 
La production générale du disque me parait un peu faiblarde et c'est bien dommage. Soulignons enfin que contrairement au groupe qui l'a rendu célèbre, Stevens travaille sur le long terme et il règne une grande stabilité au sein du groupe depuis la sortie en 2005 du second album The Middle of Nowhere. Donc pour finir par une lapalissade, vous avez aimé les précédents albums, vous pouvez y aller les yeux fermés, sinon je vous conseille très fortement d'écouter attentivement avant d'acheter…

Oshyrya (06.5/10)

www.circle2circle.net

www.facebook.com/CircleIICircle

AFM Records – Underclass / 2008

Tracklist : 1. Fatal Warning 2. Dead of Dawn 3. Forever 4. Echoes 5. Waiting 6. Soul Breaker 7. Seclusion 8. So Many Reasons 9. Chase the Lies 10. Every Last Thing

 

A Chinese Firedrill – Circles

a_chinese2008Comme tous les bassistes, Joey Vera cumule humilité, esprit collectif et grosse capacité de travail. Membre fondateur de Armored Saint, puis élément de base de Fates Warning, Joey Vera avait sorti un premier opus en 1994. Tout cela entre sessions diverses et nombreuses productions dans tous les styles. C'est dire si sa production personnelle ne prime pas sur son rôle de musicien au sein d'un groupe. Comme de bien entendu, Vera sachant tout faire ou presque, un seul accompagnateur est crédité pour ce CD, un certain Greg Studgio. Mouais, enfin, avec un nom pareil et sachant qu'on ne trouve nulle trace de cet individu ailleurs, il sortirait d'un logiciel ou de tout autre machine que ça ne m'étonnerait pas. Cela dit, si les batteries sont programmées, chapeau ! On a tout de même des mesures impaires un peu partout ici… Et pour la musique ? Du prog assez feutré, très proche du projet OSI (avec l'ex-Dream Theater, Kevin Moore) dont a fait partie d'ailleurs Joey Vera, et de l'école prog' à tendance minimaliste. Les solos n'ont donc pas un rôle prépondérant. A Chinese Firedrill privilégie atmosphères, breaks subtils et musicalité. Les rares mises en avant (et courtes en plus) de la basse montrent un grand souci de cohérence et de groove, aspects toujours privilégiés par Vera. Et au détour de chaque mesure, toujours cette grande modestie au programme. Pour un fan de metal pur, écoute risquée, mais pour les autres, en particulier les zélateurs de Porcupine Tree et autre, positivement conseillé.

David Taugis (07.5/10)

joeyvera.com

Prog Rock records / 2008

Track list (45:59) :

1. Circles 2. Automatic Fantasy 3. Insane 4. Siucra 5. Never Say Never 6. Grass and Stone (Ethereal) 7. Rock, Paper, Scissors

 

Calabrese – The Traveling Vampire Show

calabrese_ttvsFormé en 2003, les 3 frères Calabrese nous viennent de Phoenix/Arizona et se définissent avec une grosse dose d’humour, comme étant « The World’s greatest horror Rock Band » dignes héritiers des Misfits. Un look gominé à la Joe Strummer des Clash (période London Calling) pour Jimmy, le chanteur bassiste, et Davey, le batteur ; et un Fashion plus Emo pour le guitariste, vohohocaliste, Bobby.
L’univers délirant des 3 frères est à l’image du cover de ce « Traveling Vampire Show » : Un hybride bon enfant, engendré à la fois par les horror Movies de série B des années 60-70 et par une facette design bandes dessinées. On plonge ainsi dans un comic trip plutôt que dans un travel trippes ; et contrairement à leurs potes de Grave Robber, le côté grandguignolesque de la mascarade en concert est absent. Exit donc les côtés surenchères ou superflus visuels, le trio se contente, à l’image de la musique qu’il développe, d’asséner sa recette sobre, efficace et parfaitement maitrisée.

Calabrese exécute ainsi un Punk Rock (teinté d’old school de l’horror punk) aux riffs simples et accrocheurs apposé sur des tempos rapides et énergiques. La lead guitare donne souvent la ligne mélodique, les chœurs et les ohohoho continus sont travaillés et rafraichissants ; et l’utilisation de nombreuses bandes sons extraites de films est originale (rires, cris, grillons …). Le trio démontre sur certains titres « Voices of the Dead », « Death eternal », « Inside This coffin » une réelle propension à délivrer des compositions « Look fun skaters » aux refrains ravageurs. La chaleur, la suavité du timbre de voix de Jimmy, clair et légèrement éraillé dans les aigus, rajoute encore à notre plaisir et l’on se surprend à reprendre à tue tête certains passages. Cela tend plus vers un mix Ramones/Green Day/Off Spring que vers le « vrai punk » ; et ce quand bien même un « Children of the Night » suinte le « A Woman In Winter » des Skids et un « Come Alive » rappelle The Exploited.

Une bonne production donnant un gros son clair et distordu juste ce qu’il faut assure à cette galette une appréciation franchement bonne. Enfin, jusqu’au space « Saturday Night of the Living Dead », (cf. les Lyrics !!!) tout est excellent et l’on plonge avec délectation dans une alchimie mélodique simple mais faisant réellement mouche. Le problème  est que les 4 derniers titres ne sont pas aussi réussis, voir même franchement ennuyants. Les qualités deviennent alors des défauts, et des soupçons de répétitivité, binarisme ou simplisme émergent en nous gâchant l’excellente impression des 8 premières Tracks.
Une offrande au deux tiers réussis donc, et par la même à découvrir car dans un style ou les bons élèves ne sont pas légion.

Metalpsychokiller (07/10)

www.calabreserock.com

Innovative / 2008

Tracklist : 01. Death Eternal 02.Voices Of The Dead 03.Vampires Don't Exist 04.Inside This Coffin 05.Night In The Lonesome October 06.Come Alive 07.Children Of The Night 08.Saturday Night Of The Living Dead 09.The Young Princes Of Darkness 10.Darkness, Tell Us 11.Your Ghost 12.The house of mysterious secrets