Les palois de Boneshaker sont à l’origine un cover band de AC/DC puis leur envie d’écrire leur propre matériel prenant le dessus il sorte une démo, Ride Me In Hell, comprenant sept titres dont trois reprises du groupe australien.
Cette bande de potes qui aime le rock n’ roll s’est attelée à la réalisation d’un album dont le résultat est évoqué dans ses lignes. Start The Race ne reprend qu’un seul morceau de leur démo, "Ride Me in Hell" et propose donc onze compos en plus qui sente le feu et sûr le rock n’ roll.
A l’écoute de Start The Race, évidemment les références AC/DC ou Nashville Pussy viendront vous heurter sans oublier un soupçon de Motorhead.
Boneshaker ne se résume pas aussi rapidement et simplement car ils parviennent à faire ressortir leur propre son et leur propre fougue.
Boneshaker est un band sauvage, au rock heavy et graisseux rappelant fortement les années 80, c’est dit dans la bio et c’est terriblement vrai.
Le cocktail dynamite tout sur son passage, les solos sont ravageurs et hyper speed, l’ensemble est assez sauvage et rageur. Les mélodies racées ne sont pas oubliées et la chaleur sudiste réchauffe votre platine, Boncha TV et son harmonica peuvent être écouté à donf sur la route 66, vous ne serez nullement dépaysé.
Du rock couillu qui ravira les esgourdes des sauvages que nous sommes, après l’avènement d’Airbourne faite une place de choix à Boneshaker…
Wild Wild Rock !!!!
Clayman (07/10)
myspace.com/boneshaker64
Gofannon Records Pervade Productions / 2009
Tracklist (43:59) 1. Not Sell My Life 2. Naked Lady 3. We're Gonna Celebrate 4. Wild Flower 5. Can't Play The Blues 6. You're Wrong 7. Falling 8. Boncha TV 9. Limousine 10. Ride Me In Hell 11. Don't Turn Around 12. Start The Race
Même si Honeymoon Suite n'a d'activité que par intermittence depuis plusieurs années, le groupe canadien n'est pas tombé dans une des ornières dont les groupes d'AOR et de hard FM sont si coutumiers ces derniers temps. Ainsi ici pas de production douteuse, de réunions opportunistes et d'exhumations de vieilles démos complètement oubliées : Honeymoon Suite, en live ou sur disque produit une musique maintenant des standards de qualité évidents. Et cette fois encore, sur ce Clifton Hill, le son d'ensemble, l'interprétation et le soin des compositions sont d'excellente tenue. Honeymoon Suite s'autorise même quelques variations stylistiques en modernisant sa musique au point de la rapprocher parfois d'un hard rock moderne de très bonne tenue (le mélodique « Tired Of Waitin' » ou le plus rythmé « Down 2 Bizness »). Ici nous ne sommes pas loin du Harem Scarem actuel par exemple voire d'un Nickelback. Les titres renvoyant à l'AOR usuelle du combo se révèlent quant à eux très plaisants et on peut même imaginer que des compositions comme « Ordinay » ou le délicieux « Why Sould I ? » trouvent leur place parmi les classiques de Honeymoon Suite à côté de « Feel It Again » ou « Looking For Number One ».
Les grinceux feront bien remarquer que tout ceci reste très sage et que les titres vigoureux (« That's All U Got ») ne sont pas assez nombreux. Les autres se délecteront des vocalises de Johnny Dee et des parties guitares de Derry Grehan : elles passent remarquablement le cap des années. Ils auront raison sur toute la ligne.
Baptiste (8/10)
Frontiers / 2008
Tracklist : 1. She Ain't Alright 2. Tired Of Waitin' 3. Riffola 4. Ordinary 5. The House 6. Why Sould I ? 7. Down 2 Bizness 8. Sunday Morning 9. That's All U Got 10. Restless 11. Separate Lives
L’amateur intéressé par Glenn Hughes aura remarqué que l’acronyme formé par le titre du dernier disque du chanteur/bassiste annonce la couleur : FUNK. Alors que ses dernières œuvres officiaient dans un hard groovy typiquement 70′, le nouveau disque de la « voix du rock » est fermement ancré dans la funk. Plus exactement dans un funk rock qui renvoie évidemment bien plus à Funkadelic qu’à Earth Wind and Fire : ici les soli de guitare sont abrasifs, les rythmes enlevés et le son des instruments jusque ce qu’il faut de sale pour éviter la mièvrerie. Le titre éponyme assez furieux pour faire taper du pied à un cul-de-jatte combine parfaitement toutes ces caractéristiques.
Quant à la voix, elle conserve sa magie, d’un bout à l’autre du disque que ce soit sur le rock versatile que forme « Crave » ou sur le titre phare « Love Communion » aux rythmes assez irrésistibles. Située plus haut perché que de coutume et plus nasillarde que jamais, elle adopte tous les tics du genre musical pratiqué ici ; que les plus allergiques passent donc leur chemin.
On pourra reprocher à Glenn Hughes de ne pas s’assagir et de rester fidèle à ses amours, quitte à paraître un peu dépassé. Il n’empêche : instiller autant de fraîcheur dans sa musique alors qu’on dépasse la cinquantaine est une gageure que Hughes a réussi à réaliser.
Baptiste (8/10)
Frontiers / 2008
Tracklist : 1. Crave 2. First Underground Nuclear Kitchen 3. Satellite 4. Love Communion 5. We Shall Be Free 6. Imperfection 7. Never Say Never 8. We Go To War 9. Oil And Water 10. Too Late To Save The World 11. Where There’s A Will