Archive for février, 2009

Daedalus – The Never Ending Illusion

daedalus_250En matière de prog, l'Italie ne manque pas de références, des précurseurs glorieux des 70's aux assoifés de vitesse et de voix suraigues apparus 20 ans plus tard. Avec toujours en filigrane virtuosité et savoir-faire.
Bien que revendiquant un large panel d'influences (de Queen à Maiden), leurs compositions évoquent plutôt le hard prog torturé de Queensryche et Fates Warning, avec un sens très latin de la mélodie et une finesse particulière. Tout ce qu'il faut, donc, pour réussir un très bon premier opus (si l'on met de côté Leading Far From A Mistake, premier essai assez confidentiel sorti en 2003).
Non seulement Daedalus parvient parfaitement à éviter les redites durant dix morceaux, mais ils montrent un intérêt impressionnant pour les métriques impaires, les rythmes à 3, 5 et 7 temps se bousculant au milieu de chansons agressives et variées.
Avec une pochette de toute beauté, le tableau est complet : un résultat largement prometteur.
 
 David Taugis (08.5/10)

myspace.com/progdaedalus

Galileo – ProgRock records / 2008

Track list (57:22) 1. Waiting for the Dawn 2. Perfect Smile 3. Life 4. Hopeless 5. Cold Embrace 6. The Never Ending Illusion 7. The Dancers 8. Horizons in a Box 9. A journey To Myself 10. Mare di Stelle

 

 

Andromeda – The Immunity Zone

Andromea_The_Immunity_ZoneC'est étrange, très étrange, il me semble qu'Andromeda parcourt la scène métal progressive européenne depuis des décennies. Et pourtant, en me replongeant dans la biographie du groupe, je me rends compte que cette aventure à commencé il y a seulement 10 ans, en 1999. Ce projet est mené tambour battant par le guitariste Johan Reinholdz qui ne laisse à personne le soin de mener son navire. 

Pour revenir à nos moutons, le groupe nous propose son nouvel album studio, le quatrième, "The Immunity Zone". La première chanson nous plonge immédiatement dans un univers sombre et torturé. La marque de fabrique d'ANDROMEDA n'a pas changé, rythmique lourdes et complexes, nappes de claviers renforçant les ambiances, chant très expressif et puissant. La comparaison avec un PAIN OF SALVATION me semble de plus en plus évidente.  Le groupe a repris ses bonnes habitudes en recomplexifiant nettement sa musique par rapport à l'album précédent « Chimaira ». ANDROMEDA tente à chaque fois de surprendre l'auditeur en variant les rythmes et les thèmes musicaux au sein de chaque chanson. Ils tombent parfois dans le piège de la simple démonstration technique mais dans l'ensemble le groupe s'en sort avec les honneurs.

Depuis le temps, les différents musiciens ont largement fait preuve de leur talent. Ils prouvent encore une fois que ce ne sont pas des manchots. Il suffit d'écouter un titre comme "Ghosts on Retinas" pour s'en convaincre. Cette chanson est lumineuse, tout est mesuré, extrêmement subtil. Mentionnons également le morceau de bravoure de cet album, "Veil of Illumination", chanson fleuve de près de 17 mn !  L'intro aux claviers est étincelante, le thème principal est développé crescendo jusqu'à atteindre des sommets. Les performances de Reinholdz et Hedin en particulier sont admirables, les différents solos sont excellents et la complicité qui lie ces 2 musiciens est magique. 

J'ai été séduit par cet album qui recèle de grandes qualités. Le groupe doit encore travailler pour supprimer les longueurs et consolider son style. Mais ANDROMEDA prouve ainsi qu'ils sont capables de se mesurer aux plus grands de la scène métal progressive. Encore un petit effort et ils pourront tutoyer Symphony X ou Dream Theater. 

PS: signalons au passage la laideur de la pochette de cet album. C'est le dessin d'un gamin ? Le livret mentionne "Maria Hedin", la fille ? la sœur ? du clavier Martin Hedin ? Beuurkkkk !

Oshyrya (08.5/10)

www.andromedaonline.com

XIII Bis Records – Double Vision / 2008

Tracklist (66:29) : 1. Recognizing Fate 2. Slaves of the Plethora Season 3. Ghosts on Retinas 4. Censoring Truth 5. Worst Enemy 6. My Star 7. Another Step 8. Shadow of Lucent Moon 9. Veil of Illumination